• La quête du bonheur (2) : l'argent fait il le bonheur.?

    La quête du bonheur : l'argent fait il le bonheur.?

    Question inévitable lorsqu'on parle de bonheur: l'argent fait-il le bonheur?

         Selon divers sondages réalisés dans plusieurs pays, les habitants des régions favorisées se déclarent, en moyenne, plus heureux que ceux des pays pauvres.
        À l'échelon individuel, une situation financière favorable va souvent de pair avec un certain bien-être subjectif, mais aussi, à l'évidence avec la satisfaction de désirs et de besoins.
        J’en ai souvent discuté avec mes correspondant(e)s et les réactions que j’ai eues le plus souvent  ne correspondent pas au souhait d’être très riche, mais plutôt à celui d’éviter les soucis financiers, de pouvoir élever leur famille dans un relatif confort et surtout une sécurité et une sérénité de vie.
        Les inquiétudes et les souffrances engendrées par le chômage actuel confortent cette idée.

        Lorsqu’on lit les analyses des résultats des sondages, quelques contradictions apparaissent :  les gens de certains pays pauvres se considèrent plus heureux que ce que leur bien-être matériel laisserait supposer et, inversement, les habitants de nombreux pays riches ne se disent pas vraiment heureux. L'argent n'augmente pas le bien-être indéfiniment, et au-delà d'un certain seuil d'aisance, le sentiment subjectif de contentement n'augmente pas proportionnellement avec la fortune.
        Ainsi, dans les pays riches, malgré une augmentation spectaculaire du bien-être matériel des 50 dernières années, le « bonheur » n'a pas augmenté dans les mêmes proportions.
        La cause est probablement l'habituation rapide au confort et à un certain statut social. Lorsque les conditions de vie s'améliorent, on est d'abord séduit par le changement, puis la lassitude s'installe. On retrouve alors ses exigences initiales, et on oublie que la situation s'est améliorée. I

        J’ai souvent aussi constaté que beaucoup de personnes adultes comme jeunes trouvent que
    « l'herbe est toujours plus verte dans le pré du voisin », et que le sentiment de bonheur, après s'être brièvement ravivé, retombe à son niveau d'origine. 

        Les psychologues désignent cette accoutumance au plaisir sous le terme de « routine hédoniste ».
        J’ai souvent constaté chez les jeunes un peu enfants gâtés, la tendance à vouloir satisfaire très vite leurs envies, notamment d’achats ou de possession et lorsqu’ils ont l’objet convoité, ils s’en désintéressent et passent à un autre désir.
        Cette boulimie de possession va sûrement à l’encontre du bonheur.
        Ceux ou celles qui ont appelé mon attention, ont connu un amour parental constant, ne souffrent pas de problèmes affectifs importants, sont en général dans des familles aisées, qui non seulement pourvoient à leurs besoins normaux, mais acceptent de leur fournir un large superflu : on trouve dans leur chambre radio, chaîne hi-fi, de nombreux CD, un ordinateur avec l’ADSL, voire une télévision.
        Ils vont au cinéma, en vacances au moins une fois par an, souvent au ski, sortent avec les copains et disposent d’argent de poche.
        Et pourtant plus ils sont ainsi gâtés, plus ils désirent de nouvelles choses et se révoltent si cela ne leur est pas accordé.
        Et le pire est que lorsqu’ils ont réclamé à cor et à cri quelque chose et qu’ils l’ont obtenu, ils s’en désintéresse presque tout de suite pour désirer autre chose.
        Cela devient presque une addiction, et cette recherche de possession amène plus la souffrance que le bonheur.

        La recherche du bonheur consiste souvent  à maîtriser dans une certaine mesure les plaisirs que nous sommes susceptibles d'éprouver, et d'éviter les déplaisirs, les peines.
        Nous cherchons donc à orienter l'avenir dans ce sens, mais nous oublions souvent que rien ne  garantit que ce qui nous fait plaisir aujourd'hui, nous rendra heureux demain.
        L’argent, la possession évitent certains déplaisirs, certaines difficultés, mais il ne garantissent pas le bonheur pour autant.`   
        Le manque d’argent est sûrement une source de soucis, mais trop d’argent ne rend pas en général heureux, contrairement à ce qu’on pourrait penser.


        Alors la question suivante sera "l'amour fait il le bonheur?"

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