• L'efet "nourrisson"

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        Je  suis trois fois arrière-grand-père depuis un an, etj’ai 3 frères et sœur, 4 enfants et 8 petits enfants, et j’ai donc vu un certains nombres de nouveaux nés dans la famille, plus quelques uns chez dea amis ou dans l’immeuble où j’habite.
        Bien sûr toutes les personnes de la famille, hommes ou femmes s’intéressent à l’enfant, parce qu’il est de la famille, mais je ne sais pas si vous avez observé un groupe de jeunes hommes et de jeunes femmes dans une réunion, où l'on amène un nourrisson.
        La plupart des jeunes femmes se bousculent et s'extasient. « Quel chou ! Qu’il est mignon ! Il a de beaux yeux; de jolies petites mains toutes fines. Il ressemble à sa maman ! »
        Les hommes, pendant ce temps, après avoir considéré d'un air surpris cette incompréhensible manifestation de vénération enfantine, s'en vont discuter de sport, d’automobile ou de leur travail.

        Les psychologues de l'Université de Saint Andrews ont montré que ce phénomène était un problème d’hormones.
        Ils ont par exemple montré à de jeunes femmes, et de jeunes hommes, des visages de bébé plus ou moins attirants et présentant des différences certaines.
        Les femmes ont beaucoup mieux détecté ces différences que les hommes, mais cette faculté diminuait considérablement après 50 ans, chez les femmes ménopausées, et  par contre était encore meilleures chez les femmes qui prenaient la pilule, laquelle augment le taux de progestérone et d’œstrogènes.

        Ce résultat est logique, puisque les estrogènes et la progestérone reproduisent l’environnement hormonal de la femme enceinte, l’organisme se préparant à la venue d’un probable nouveau-né.
        Pour les hommes, c'est au moins une explication possible de leur relative inaptitude à s'extasier devant le premier poupon venu, s’il n’est pas le leur ou celui de la famille..

        La naissance d'un enfant est généralement la concrétisation d'un désir profond et puissant. Elle est aussi, le plus souvent, le fruit d'une histoire d'amour, d'une rencontre entre un homme et une femme. Mais l'envie de maternité relève aussi d’aspirations très inconscientes, propres à l'histoire de chaque femme.
        Il existe dans le désir d'enfant, une dimension nettement biologique, dont la privation peut entraîner de véritables phénomènes de manque et de frustration chez la femme, car c’est une manifestation hormonale et elle est beaucoup moindre chez l’homme, qui ne portera jamais l’enfant dans son corps.
        Cette cause biologique du désir d'enfant ne doit cependant pas faire négliger tous les autres aspects, notamment psychologiques à l'origine du désir d’enfant, car ils  sont nombreux. Accomplissement de la féminité, envie de donner ce que l'on a pas reçu soi-même, compenser un déficit affectif et surtout fonder une famille avec celui dont on partage la vie.
        C’est ce dernier désir qui est plus important chez l’homme. Certes il y a une part inconsciente, commandée par l'impératif biologique de dissémination de son capital génétique. Mais la part consciente du désir d'enfant est généralement, pour l'homme, corrélée à la stabilité économique, au désir de transmettre des valeurs et surtout d’avoir un lien plus profond avec sa compagne.
        D’ailleurs quand les enfants ont grandi et quittent le nid familial, un grand vide se produit au sein du couple, et il faut trouver une autre occupation, un autre lien commun, si on ne veut pas le mettre en danger. 

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