• Ennéagramme et préférences cérébrales (3)

         Certain(e)s d’entre vous m’ont demandé une comparaison entre l’énnéagramme et les préférences cérébrales et pourquoi je préférais ces dernières.
        Cette comparaison peut être faire de plusieurs points de vue.

        D’abord au plan de l’origine et de l’emploi.


        Je vous ai exposé l’origine de l’ennéagramme, qui n’est pas au départ une construction de psychologue, jusqu’aux travaux de madame  Helen Palmer.
        Il n’y a jamais eu d’enquête statistique et donc la fiabilité et l’exactitude de la théorie n’a jamais été démontrée.
        Néanmoins de nombreux coachs et formateurs en entreprise l’utilisent et quelques thérapeutes, pour permettre aux personnes de mieux se connaître elles mêmes, et pour les éclairer sur l’origine de conflits et leur résolution.

        Pour les préférences cérébrales, c’est plus complexe car j’y ai mélangé plusieurs outils d’origines différentes pour les adapter soit à l’examen des aptitudes de chercheurs d’emploi de niveau d’instruction assez bas, soit aux problèmes des correspondant(e)s de mes blogsdans leur environnement familial, scolaire ou sentimental.
        Une partie de ces notions provient des travaux du psychiatre CG Jung, au début du 20ème siècle, qui sont décrits dans son livre “Les types psychologiques”. (1920), et qui ont été complété en 1942 par deux psychologues américaines mesdames Myers et Briggs
        Leurs travaux ont abouti à une théorie connue sous le nom de MBTI (Myers-Briggs types indicator), et à un questionnaire qui a été testé et étalonné sur des millions de personnes. Il a beaucoup été utilisé aux USA, par les conseiller conjugaux pour analyser les personnalités dans les ménages, puis ensuite en entreprise pour la formation des cadres. Je l’ai moi-même utilisé dans cet environnement.
        Le MBTI concerne les 4 préférences E/I; S/G; L/V et J/P

        Par la suite j’y ai adjoint  4 autres préférences cérébrales, mais celles ci n’on fait l’objet d’aucune vérification statistique : il s’agit de la perception émotionnelle immédiate, issue de travaux de Plutchik, et de notions tirées d’autres études et notamment du big-five, pour les préférences optimisme/pessimisme, tolérance et influençabilité.
        Cet ensemble m’a permis souvent de mieux expliquer la nature et l’origine de problèmes rencontrés par mes correspondant(e)s.

        Au plan de l’appréhension des personnalités :

        L’énnéagramme ne distingue que les 9 types “entiers” pris un par un et ensuite une combinaison éventuelle mal définie de 3 d’entre eux.
        Ceci explique que l’on a du mal à trouver un type qui satisfasse totalement à ce que l’on pense être. De plus sa compréhension est assez difficile.
       
        Les préférences cérébrales ne sont qu’un des composants de la personnalité et j’utilise 8 préférences ayant chacune deux attitudes antagonistes et qui de plus, peuvent se détailler en 4 ou 5 sous préférences chacune.
        Le type est composé de l’assemblage de ces préférence de chacune d’entre elles mais aussi de l’influence des unes par rapport aux autres.
        Il y a donc une variété beaucoup plus grande et surtout une analyse des composants de la personnalité qui permet de l’étudier dans le détail.
        C’est beaucoup plus précis et plus facile d’emploi.

        Y a t’il des liens entre les deux (énéagramme et préférences cérébrales)?

        Officiellement aucun.
        On peut rapprocher cependant certaines notions.

    Ennéagramme et préférences cérébrales (3)


        Par exemple la dualité de centres émotionnel / mental, rappelle la préférence Logique / valeurs, mais celle ci était limitée aux décisions.
        On pourrait emmettre des hypothèses sur les préférences cérébrales des divers types de l’énnéagramme.
               - L’énnéatype 1 pourrait être par exemple “, “S” (rigueur, froideur apparente); “V”  (intégrité, souci de perfection); “P” (difficulté de décision), mais ce n’est pas obligatoire.
               - L’énnéatype 2 pourrait être par exemple “E” (besoin de l’autre et de sa reconnaissance), “V”  (altruisme); “S” (vit dans le présent) et influençable ( souci de l’opinion d’autrui).
               - L’énnéatype 3 pourrait être “J” (maîtrise des chose, esprit de décision), “E”  (relationnel); “S” (focalisé sur la tâche).
               - L’énnéatype 4 pourrait être “G”  et “V” (imaginatif, amour du beau, écoute), “A”  (sensibilité); “P” (ne va pas au bout des projets).
               - L’énnéatype 5 pourrait être “S” (faculté d’analyse, connaissance et précision), “I”  (timide, effacé, dans ses pensées); “J” (organisateur, autonomie, planification) et “L” (décision sur la base de la logique, comprendre les choses)..
               - L’énnéatype 6 pourrait être “V” (loyauté, recherche du compromis),  “pessimiste”  (manque de confiance en lui);; “P” (findécision).
               - L’énnéatype 7 pourrait être “optimiste” (joie et optimisme, bon vivant), “E”  (relationnel); “P” (peu de décisions et de réalisation des plans).
               - L’énnéatype 8 pourrait être “L” (se bat pour la justice), “E”  (leadership); “J” (organisateur); “L” (binaire, peu sentimantal.
               - L’énnéatype 9 pourrait être “V” (paix, harmonie, médiation), “E”  (relationnel); “P” (peu actif), peu influençable (inertie).
       
         Mais ce ne sont que des suppositions probables, mais qui ne doivent pas toujours être vraies.


    http://lancien.cowblog.fr/images/Prefcerebrales/Shemaglobalpref09jpg.jpg

        J'espère que je n'ai pas été trop compliqué. 
        La personnalité, bien qu'elle soit notre propre être est quelque chose de tellement complexe qu'il est difficile d'en parler simplement. C'est l'objet de la citation de Pascal en haut de mon blog.

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