•     Hier nous avons vu le principe d'un "tokamak", qui préfigure le principe des réacteurs nucléaires à fusion thermonucléaire. Aujourd'hui nous allons parler d'ITER.

           ITER (“le chemin” en latin, et originellement en anglais : International Thermonuclear Experimental Reactor ) est un prototype de réacteur nucléaire à fusion actuellement en construction à Cadarache près de Manosque et Aix en Provence). Ce prototype est destiné à vérifier la « faisabilité scientifique et technique de la fusion nucléaire comme nouvelle source d’énergie ».

          Nous sommes habitués à voir des programmes de toutes sortes en coopération internationale, mais c’est en général au sein de l’Europe, ou entre pays européens et Etats Unis, mais le programme ITER est étonnant par l’ampleur de la coopération qui englobe les grand spays mondiaux : l’Europe, les USA, la Russie, la Chine, la Corée du Sud, le Japon,  l’Inde, et la Suisse via Euratom. 
           Après de longues discussions le site de Cadarache en France a été choisi pour abriter le réacteur (trois autres sites ayant été en lisse, en Espagne, au Canada et au Japon).et l’accord international a été signé à Moscou le 28 juin 2005, et l’accord définintif a été signé en France le 21 novembre 2006.
         “ITER Organization”, un organisme public, a été officiellement créé le 24 octobre 2007. Il est dirigé par un scientifique japonais.
          Le projet ITER est financé par les pays membres et les résultats seront fournis à tous ces pays. Le coût prévu était de 10 milliards d’euros en 2006, mais a doublé depuis, et  en outre, les divers pays fournissent des prestations en nature.
          C'est actuellement un énorme chantier et les premiers plasmas sont prévus pour 2025.  Le début du fonctionnement expérimental en puissance est prévu pour 2035.
          ITER ne produira pas d’électricité. Son rôle est démontrer que l’utilisation de l’énergie de fusion est possible dans de bonnes conditions de sécurité, en produisant dix fois plus d’énergie que l’on en consomme.
          Si les expérimentations avec ITER portent leur fruit, un autre réacteur de fusion nucléaire pourrait prendre sa place d'ici 2040. Il s'agit de DEMO(pour Demonstration Power Plant), un réacteur qui devrait fonctionner en continu et, contrairement à ITER, être relié au réseau électrique. Comme son nom l'indique, ce sera donc un démonstrateur industriel grâce auquel des prototypes moins coûteux pourraient ensuite être assemblés dans un but commercial. DEMO devrait être en mesure de produire au minimum une énergie de fusion de 2 gigawatts
          La première démonstration de production d'électricité aurait lieu en 2048, puis est prévuela mise en œuvre d'un autre projet, nommé PROTO, qui ferait office de prototype de centrale électrique.

    Le projet de réacteur thermonucléaire "ITER"

     

                  ITER et la sécurité nucléaire.

      Les réacteurs de fission présentent certains risques que nous connaissons bien :
              - Ils peuvent s'emballer en cas de fausse manoeuvre.
    Des sécurités importantes sont mises en place pour éviter un tel accident et il faut, comme à Tchernobyl, être assez inconscient et irresponsable pour court-circuiter les sécurités pour qu’il puisse arriver.
    .         - Un défaut de refroidissement peut faire fondre le coeur comme au Japon.
    Dans les réacteurs français les systèmes de refroidissement sont doublés, voire triplés dans l’EPR, mais au Japon la force du Tsunami avait détruit les arrivées d’eau, l’alimentation électrique, même de secours et les cuves des réacteurs ont été fissurées par le choc de la vague.
             - La production de déchets radioactifs impose un retraitement et un stockage des produits de fission notamment, pour des durées importantes.
    Ce problème diminue peu à peu et est bien moins important que celui des déchets de nos industries chimiques, d’autant plus que les déchets nucléaires signalent leur présence par leur émissions radioactives.
              - En cas de non refroidissement, de l'hydrogène peut se dégager et entraîner une explosion.   
             - Un défaut d'étanchéité de la cuve ou de l'enceinte peut entraîner la dissémination dans l'air et la retombée sur le sol de produits radioactifs, notamment Iode 137, Césium 135 et Strontium 90.
         Il faut donc d’abord essayer de limiter ce dégagement et ensuite avoir des enceintes de confinement très solides, ce qui n’était pas le cas au Japon ( et à Tchernobyl il n’y en avait pas !). De telles enceintes qui existent sur les réacteurs français et américains, ont fait leurs preuves lors de l’accident de Three Miles Island, qui n’a pas entraîné de pollution, malgré la fonte d’un coeur.

        Les réacteurs à fusion sont au contraire très sûrs et très peu polluants.
             - La moindre perturbation au sein du réacteur entraîne un refroidissement et l'arrêt de la réaction, sans possibilité d'emballement. Il n’y a d’ailleurs que quelques grammes de deutérium et de tritium dans l’enceinte à vide (et pas d’oxygène).
        Il ne peut donc pas y avoir d’emballement de la réaction de fusion qui s’arrête d’elle même, ni d’explosion de la chambre.
             - L'équivalent du coeur est le plasma gazeux et ne comporte que quelques grammes de deutérium et tritium radioactifs et les "déchets" sont constitués par de l'hélium, inerte et non radioactif.
        Il n’y a donc pas de déchets radioactifs produits par la réaction, l’hélium est sans danger (inerte chimiquement) et peut être utilisé industriellement et pourrait même être rélâché dans l’atmosphère sans inconvénient.
             - L'enceinte à vide est extrêmement solide et aucune explosion ne peut se produire. Une double enceinte en dépression est facile à réaliser pour éviter toute fuite éventuelle de tritium, qui est un produit radioactif.
        En fait une telle fuite est assez improbable. Elle n’est pas possible dans le réacteur lui même et ne concernerait qu’une quantité négligeable. Elle ne pourrait provenir que des réservoirs et canalisations destinés à alimenter le réacteur, risque que l’on peut techniquement fortement diminuer.
        De plus si l’on produit dans le futur le tritium par action des neutrons sur du Lithium, ce danger disparait presque totalement.   
             - Le seul incident radioactif serait une fuite de tritium, dont la probabilité est faible, et gaz très léger, il se diluerait et monterait rapidement en altitude.
        Cet incident a néanmoins été envisagé dans l'étude de sécurité : les calculs de concentration de tritium dans l'atmosphère montrent que la pollution de l'environnement serait très faible et qu'aucune évacuation de population ne serait à envisager, et la contamination des sols serait nulle.
             - Le seul problème qui subsiste est l'activation de certains composants du réacteur par les neutrons émis, mais c'est un problème local, interne à l'installation, qui peut être facilement défini et maîtrisé. Il s’agit de produits radioactifs d’activité faible et à vie courte et qui n’entraînent que des précautions pour le personnel du réacteur et lors de son éventuel démontage, mais en aucun cas une pollution extérieure, puisqu’il s’agit des matériaux de la chambre et de son enceinte.immédiate.
        Cette activation serait d’ailleurs très réduite en cas d’utilisation du lithium.

        On voit donc que les réacteurs à fusion seraient des engins propres au plan nucléaire, sans risque d’explosion ni de pollution externe et ne produisant pas de déchets radioactifs à vie longue comme les réacteurs à fusion.
        De plus ils constituent une énergie renouvelable car d’une part on pourrait extraire le tritium de l’eau de mer et surtout utiliser le lithium qui est assez abondant (et pourrait d’abord servir dans des batteries électriques).

         Mais ce sont des engins complexes et leur étude est longue. Ces réacteurs ne seront en service que dans la deuxième moitié du siècle, mais c'est la solution d'avenir pour la production d'énergie électrique.

    Le projet de réacteur thermonucléaire "ITER"

     

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  •       J'ai fait des articles sur les réacteurs nucléaires actuels "à fission", mais je n'ai rien dit sur les possibilités de réacteurs à fusion, car ce n'est guère envisageable avant la fin du siècle.
         Je parlerai d'abord du principe et des premières études, puis demain, dans un autre article, du projet international "ITER", mené à Cadarache, dans le midi de la France.

    La fusion nucléaire.

        Lorsque en se scindant ou en s’assemblant, les noyaux des atomes peuvent donner lieu à une diminution de la masse des composants, la réaction peut se produire et dégage de l’énergie selon la formule d’Einstein  E = mc2.
        Cette énergie est communiquée à des particules ou aux noyaux formés sous forme d’énergie cinétique, et ensuite, se transforme en chaleur au cours de leur ralentissement.
        La réaction de fission peut être spontanée parce que le noyau est instable : c’est la radioactivité. Avec des noyaux très lourds comme l’uranium, le plutonium, le thorium, on peut, en les bombadant avec des neutrons, provoquer leur fission en deux atomes plus légers.
        Des noyaux très légers tels que l’hydrogène, le deutérium, le tritium peuvent  fusionner en créant un atome plus lourd, en éjectant un neutron et de l’énergie, mais la réaction ne peut se produire qu’à une température énorme de l’ordre d’une centaine de millions de degrés.

        Ces réactions sont à l’origine du fonctionnement du soleil et des étoiles et sur terre de celui d’une bombe thermonucléaire. Dans cette dernière la température énorme est obtenue en faisant exploser une “amorce” qui est une bombe nucléaire à fission et je ferai par la suite, un article sur les réactions dans les étoiles. 
    Energie thermonucléaire (fusion) : principe et études anciennes.    Pour domestiquer l’énergie de fusion, le problème est de créer cette température et de contenir le plasma obtenu, qui, sous l’effet de la température, a tendance à chauffer tout autour de lui et à provoquer une violente expansion.
        La réaction utilisée est 
            2D1  +  3T1    -->  4He2  +  1n0
     et comme le tritium est un gaz très cher à fabriquer, on envisage de le produire par la suite en utilisant les neutrons produits au sein du réacteur, à partir du lithium, abondant sur terre, par la  réaction       
            6Li3  + 1n0  -->  4He2  +  3H

    Comment domestiquer la fusion : les “tokamak”

    Energie thermonucléaire (fusion) : principe et études anciennes.     Pour produire une réaction de fusion nucléaire, il faut chauffer la matière à de très hautes températures (plusieurs centaines de millions de degrés). Dans ces conditions, les électrons se détachent complètement de leur noyau — on dit que l'atome s'ionise. La matière entre alors dans un nouvel état : l'état de plasma.

        De nombreuses études ont été faites dans ce domaine, et les russes ont conçu en 1960 une machine appelé “Tokamak”
        Dans les années 70 des machines analogues ont été construites aux Etats-Unis et en France au centre CEA de Fontenay aux roses et à Grenoble.
        De nombreuses autres machines ont été construites par la suite, notamment “Joint European Torus,” en Angleterre et “Tore supra” à Cadarache.
         Ci-contre la chambre à vide d'un Tokamak. 

    Principe d’un “tokamak”

        Un tokamak est une chambre de confinement magnétique destinée à confiner et contrôler un plasma (deutérium + tritium), pour étudier la possibilité de la production d'énergie par fusion nucléaire.
    Energie thermonucléaire (fusion) : principe et études anciennes.    Comme le plasma est constitué de particules chargées, on peut confiner leur trajectoire de déplacement à l'intérieur d'un tore au moyen de champs magnétiques. C’est en quelque sorte une “boite aux parois immatérielle”.
        D’énormes bobines (en orange sur le schéma ci-contre), créent un champ toroïdal  qui confine le plasma à l’écart des parois et fait circuler à l’intérieur un très fort courant qui le réchauffe fortement et qui crée à nouveau un champ qui contribue aussi au confinement du plasma, qui est très chaud en son centre et va en se refroidissant vers l'extérieur.   
        D’autres bobines horizontales circulaires permettent de mieux contrôler la forme du plasma (en vert sur le schéma ci dessous).
    Energie thermonucléaire (fusion) : principe et études anciennes.    Ce courant n’est pas suffisant pour chauffer à la température voulue le plasma et on complète ce chauffage pa des ondes hautes fréquences (comme dans un four à micro-ondes) et par l’injection de particules qui par chocs  augmentent la température.
        Lorsque la température suffisante est atteinte, la réaction de fusion se produit et l’énergie dégagée suffit à entretenir la température.
        Dans l’air un tel plasma ne pourrait se former et donc on doit le créer dans une enceinte à vide torique, au sein de laquelle règne un vide extrêmement poussé.
        Il faut évacuer les produits parasites créés (l’hélium, gaz inerte et non radioactif) et d’autre part évacuer  aussi la chaleur si on veut l’utiliser ensuite pour produire de l’électricité, grâce à un fluide caloporteur entre le plasma et les parois de la chambre à vide.
    Energie thermonucléaire (fusion) : principe et études anciennes.    Un autre problème de ces réacteurs est de générer un champ magnétique suffisamment puissant c’est à dire de faire circuler un courant très important dans les bobines. Pour cela les bobine sont réalisées en matériaux supraconducteurs, dont la résistance est pratiquement nulle à une température proche du zéro absolu (- 273 d° K) de telle sorte que des courants très intenses peuvent circuler sans perte par effet joule.
        Le problème est évidemment de conserver une température aussi basse autour d’un réacteur qui est extrêmement chaud.
        Les petits tokamak déjà réalisés ont permis de démontrer la faisabilité scientifique de ce processus en dégageant quelques mégawatts d’énergie pendant plusieurs minutes. Mais par contre l’énergie fournie était presque aussi important que l’énergie produite.
       

           Le prochain article concernera, demain, le projet actuellement en cours d'étude: "ITER"

     

     

     

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  •      Lorsque j’ai fait un article sur l’énergie solaire, j’avais dit que le photovoltaïque était adapté à l’alimentation de petits matériels peu gourmands en énergie, ou à la production d’énergie sur place dans une maison individuelle, encore que la puissance actuelle disponible, vu la surface limitée du toit et le besoin de soleil, ne dépassait pas 3 ou 4 kw, ce qui limitait l’utilisation à quelques machines, le jour.
        Par contre le photovoltaïque n’est pas adapté pour faire des centrales, car le courant produit est intermittent (rien dès qu’il fait sombre), et continu, ce qui oblige à le « découper » pour le transporter. Le raccordement au réseau et hors de prix.
        De plus la France ne produit pas de panneaux solaires.
        Une autre solution autre que le photovoltaïque existe. Elle avait été essayée au four solaire d’Odeillo dans les années 1970, mais la France ne s’y est pas intéressée alors. Je souhaite vous en reparler.


    Les centrales solaires thermiques.    Les médias ont en effet parlé, ces derniers temps du démarrage en 2018, d’une grande centrale solaire au Maroc, dans le désert, qui produit de l’électricité solaire à partir de miroirs, su le site de Noor, à quelques kilomètres d’Ouarzazate. Elle sera la plus grande centrale thermo-solaire mondiale : 580 MW. (extensible à 2000 MW)
        Il y avait jusqu’à présent cinq centrales américaines Ivanpah (390 MW), Mojave (280 MW), et Génésis (250 MW), en Californie, Solana (250 MW)en Arizona et Crescent Dunes dans le Nevada. En Espagne, Gemasolar, près de Séville, plusieurs centrales thermosolaires de puissance totale 350 MW.

        Le principe de la centrale marocaine (sous maîtrise d’œuvre d’une société chinoise SEPCO et maîtrise d’ouvrage de l’Agence marocaine pour l’énergie durable, Masen), utilise deux technologies de concentration de l’énergie solaire. (voir schéma ci-dessous).
    Les centrales solaires thermiques.
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

       De petits miroirs cylindro-paraboliques alignés par rangées, concentrent l’énergie solaire sur des tubes placés aux foyers des miroirs, dans lesquels circulent des sels fondus.
         De petits miroirs paraboliques circulaires, placées selon des cercles concentriques, concentrent l’énergie solaire en haut d’une tour sur un four contenant les mêmes sels fondus
        Ces sels sont chauffés à environ 600 degrésC et stockés dans de grands réservoirs isothermes. Les sels fondus alimentent le circuit primaire d’un échangeur thermique pour transformer en vapeur de l’eau du circuit secondaire.
        Cette vapeur fait tourner des turbines classiques, couplées à des alternateurs qui produisent l’électricité, la source froide étant un condenseur à air.
        Le stockage et le refroidissement lent des sels fondus permet de fonctionner après le coucher du soleil, ce qui accroit considérablement la production de la centrale, pendant quelques heures au delà du coucher du soleil, à une période de consommation importante


        Quatre centrales ont été construites :
            - Noor 1 couvre  480 hectares de plus d’un million de miroirs cylindro-paraboliques, avec une puissance de 200 MW et une capacité de 500 gigawatts-heures par an, et une capacité de stockage de 3 heures, fonctionne depuis 2016.
            - Noor 2 couvre  680 hectares de plus d’un million de miroirs cylindro-paraboliques, avec une puissance de 160 MW et une capacité de 500 gigawatts-heures par an, et une capacité de stockage de 6 heures, Elle a été mise en service en 2018.
            - Noor 3 couvre hectares, et utilise la technologie à tour, (225 m de haut), entourée de 7.400 miroirs motorisés de 180 mètres carrés, qui suivent le soleil pour une puissance de 150 MW et une capacité de stockage de 8 heures, Elle vient d’être mise en service.
            - Noor 4 est une centrale photovoltaïque de 220 000 panneaux solaires motorisés pour suivre le soleil, sur 137 hectares, pour une puissance de 72 MW, en cours de livraison.

    Les centrales solaires thermiques.


     
    Noor 2



     

    Les centrales solaires thermiques.

     

     

     

     

    Noor 2 : les réflecteurs
    cylindro-paraboliques





    Les centrales solaires thermiques.

     

     

    Noor 2 : 
    stockage (en ocre), turbines et alterna-teurs et au fond (en gris), les deux condenseurs à air.


    Les centrales solaires thermiques.

     

     

     

     

    Nord 3 : les réflecteurs, la tour

     

     




        Il est difficile de trouver des renseignements fiables sur les coûts de ces centrale, car on ne précise pas ce qui est compris dans les coûts annoncés.
    Il est encore plus difficile de connaître un coût du kWh produit, car les tarifs donnés par les autorités nationales sont des prix qui ne sont pas forcément liés aux coûts réels.
       
        Les Emirats Arabes Unis ont un projet à Dubaï, mené parla société saoudienne ACWA Power pour compléter une centrale de 2,3 millions de panneaux photovoltaïque su 4500 Ha,  de 200 Mw, qui fonctionne actuellement, par une station solaire thermique de 100 MW, à tour de 260 mètres de haut, le récepteur cylindrique de chaleur chauffant les sels fondus mesurant environ 30 mètres et les miroirs en cercle couvrant 3 750 ha.. Elle devrait fonctionner en 2020 et coûtera environ 4 milliards.
        Une extension de 700 MW de cette centrale est prévue  par la suite pour 2030, l’ensemble des centrales devant atteindre 5 000 MW en 2050.
        Le kWh serait produit à 7 centimes de dollar, ce qui est un prix étonnement bas.
        Les EAU construisent aussi à Abu Dhabi quatre centrales nucléaires de 1 400 MW pour un coût de plus de 20 milliards d’€.

        La Chine a également l’intention de créer une centrale solaire de plus de 3000 MW, dont une partie en solaire thermique sur tour.

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    La peur du nucléaire.

            De nombreux écologistes  ont pour crédo de supprimer le nucléaire,  ce qui est étonnant et contradictoire, puisque leur premier souci est de sauver le climat, et que le nucléaire est la seule énergie capable de produire suffisamment d"énergie électrique sans produire de CO2.
              Et pour les gouvernements, le souci premier est d'être réélu et de ne pas perdre des voix !
    Cela amène à prendre des décisions regrettables.
              La décision d’Angéla Merkel de supprimer le nucléaire en Allemagne, dictée par de pures raisons électorales, mettra sûrement ses successeurs dans l’embarras au plan énergétique ou climatique et l'Italie aura bien du mal à satisfaire sa demande énergétique depuis qu'elle appliqueles résultats du référendum d'abandon du nucléaire, qui ont été surtout guidés par un sentiment anti-Berlusconi bien compréhensible, mais sans rapport avec la question posée.
              Je vais donc faire un article sur “la peur du nucléaire”, qui est à la base des réactions écologistes, mais aussi des soucis de nombreuses personnes, qui n'ont aucune information sur le sujet, du fait de l'absence de formation et d'information données par les gouvernements, et je dirai même, pour avoir écouté des discussions lors des campagnes présidentielles, du fait de l'ignorance technique notoire de nos hommes politiques.

              De très nombreuses personnes confondent un réacteur nucléaire et une bombe atomique. Certes leurs principes techniques résultent tous deux de la fission des atomes d'uranium 235 (Il y en a 0,7% dans l'uranium 238 naturel), sous l'effet de neutrons, mais la comparaison s'arrête là.
              Dans un réacteur nucléaire, le combustible est de l'uranium 238 enrichi en uranium 235 à environ 5%. Dans cette proportion aucune explosion nucléaire ne peut se produire.
    Dans une bombe, l'enrichissement est supérieur à 90% et il faut en outre réduire le volume de l'uranium 235 très brutalement par des explosions classiques, pour qu'une injection de neutron déclenche une explosion nucléaire.

               Dès qu’on parle énergie nucléaire, la plupart des gens, quand ils ne confondent pas avec la bombe atomique, ne pensent qu’à Tchernobyl et à Fukushima, qui ont effectivement été des catastrophes qui ont frappé les esprits, mais que l’on examine émotionnellement sans faire appel à la raison.
               J'ai fait deux articles sur ces sujets les 

               La catastrophe de Tchernobyl a été lourde de conséquences en Russie, d’une part parce qu’elle a provoqué une soixantaine de morts, mais surtout parce qu’elle a pollué un territoire important.
               Mais à l’origine, des réacteurs de première génération très peu sûrs, des erreurs absolument impensables dans leur conduite avant l’accident, puis pour le maîtriser et ensuite une incapacité totale des pouvoirs publics à gérer la situation au plan de la protection civile. Une partie des morts parmi les personnes intervenues sur le site, et toutes les victimes parmi la population auraient pu être évitées par des mesures de sauvegarde très codifiées dans les pays européens. Un tel accident ne peut se produire dans les pays occidentaux.
               On peut comparer à l’accident d’AZF à Toulouse, où certes il y a eu des négligences de l’industriel en matière de sécurité, mais pas de faute des pouvoirs publics, et qui a fait autant de morts et de blessés immédiats qu’à Tchernobyl.

               A Fukushima, c’est un cataclysme naturel hors du commun, avec des vagues de plus de 20 mètres qui a détruit les digues et endommagé la centrale, située en bord de mer et dont les installations de refroidissement étaient mal conçues.
               Bien  que la crise ait été gérée de façon contestable à certains moments et que les intervenants dans la centrale aient été souvent trop exposés aux irradiations, on ne comptera que deux morts par imprudence parmi eux et aucune victime civile, les doses reçues par la population ayant été négligeables.
               Mais le monde entier n’a pensé qu’au nuage radioactif et a oublié que le tsunami proprement dit, avait fait plus de 20 000 morts et avait tout détruit sur son passage et que le risque nucléaireà l’extérieur du Japon était nul.
               Quand des pluies torrentielles emportent tout sur leur passage dans une petite ville du midi français , personne ne tremble ailleurs car personne ne se sent menacé, même quand les dégâts ont été importants..
              

               Réfléchissons un peu de façon logique et objective, au danger du nucléaire en France, en terme d’accidents, en comparant aux autres industries.
       
               Depuis 40 ans que nous avons des centrales nucléaires, il n’y a jamais eu d’accident grave, pas un seul mort. De petits incidents de fuites d’eau contaminée et pas de blessures d’origine nucléaire, des irradiations minimes.
               Aucune industrie ne peut se vanter de tels résultats : travaux publics 150 à 200 morts par an,  métallurgie une soixantaine, commerce une cinquantaine de décès par accident, industries du bois, des peaux et de la pierre une trentaine, industrie chimique une dizaine, et une soixantaine dans le travail temporaire..........
               En France, on compte 3000 à 4000 décès par accident de la route, mais on n’a pas supprimé les voitures pour autant; on déplore des très nombreux accidents domestiques, qui font de l’ordre de 20.000 morts par an.: 10.500 environ par chutes et on n’a supprimé ni les escaliers, ni les échelles, 3.500 par asphyxie et on utilise toujours les cheminées et le gaz, générateurs d’oxyde de carbone, 1.000 par intoxication, mais on n’a pas proscrit les armoires à produits ménager ou à pharmacie, 1.000 environ aussi par brûlure , mais on se sert toujours de cuisinières et de fers à repasser, 400 par noyade et les piscines existent toujours.
               On recense aussi plusieurs milliers d’électrocutions par an dont une vingtaine de morts et on utilise toujours l’électricité.
               La raison, c’est que les causes de ces accidents ne sont pas mystérieuses et que l’on pense qu’ils n’atteindront que les autres et pas soi même et qu’on peut les éviter

               Ce qui fait peur dans l’énergie nucléaire, c’est qu’on est mal informés, qu’on ne sait pas ce qu’il en est et qu’on se sent impuissant et que l’on ne fait pas confiance aux dirigeants et responsables, quand on voit les énormes erreurs faites par les russes lors de l’accident de Tchernobyl et des erreurs certaines au Japon, malgré des conséquences faibles à coté des autres destructions causées par le tsunami.

     

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  •           J’ai fait de nombreux articles sur les diverses énergies, orientés surtout sur le présent. Je voudrais maintenant en tirer des conclusions, puis examiner par la suite quelques études pour le futur assez lointain (2040) voir lointain (2080) 

               L’enjeu prioritaire est, n’en déplaise à l’ignare M. Trump, la lutte contre le changement climatique et la diminution des rejets de CO2 pour essayer de limiter à 2d°C le réchauffement à la fin du siècle. (voire même avant).
             
    J’examinerai dans cet article le problème de la production électrique.

              Il faut prendre conscience que, dans ce domaine , la France est un bon élève (grâce au nucléaire décidé par le Général de Gaulle), limitant ses rejets à environ 2% du niveau mondial.
              Cela n’empêche pas que nous fassions nous aussi un effort, mais le problème est de convaincre les USA, (et c’est mal parti avec Trump), la Chine et l’Inde, de faire de gros efforts dans ce domaine, beaucoup plus que de faire diminuer nos rejets.

              Les besoins en énergie croîtront encore. Cela n’empêche pas de faire des efforts pour économiser l’énergie (et l’eau qui est un autre problème), mais les pays à forte croissance démographique, et/ou au bas niveau économique et social, ont forcément besoin de cette croissance, qui conditionne la vie de leurs habitants.

              L’appellation « renouvelable » pour certaines énergies (solaires éolien), est sans intérêt et fallacieux. Aucune énergie n’est en péril d’approvisionnement à l’échéance du prochain siècle, alors que c’est l'urgence de la lutte contre le changement climatique.                    
              Contrairement à ce que croient la plupart des gens l’énergie nucléaire de fission est une énergie renouvelable. 
             
    Certes les ressources en Uranium sont limitées, mais on sait utiliser le Plutonium comme combustible. et surtout, dans les futurs réacteurs de 4ème génération, il sera possible de fissionner également l’Uranium 238 (ce qui multiplie par 140 l’uranium disponible), les actinides, déchets à vie longue et d’utiliser le Thorium 232, qui sous l’effet d’un neutron produit de l’Uranium 233, fissible. Le thorium est beaucoup plus abondant que l’Uranium actuel 237, présent seulement à 0,7% dans l’Uranium naturel. Il n’y a pas de risque de pénurie de matières premières pendant des milliers d’années.
              L’aspect renouvelable de l’éolien et du solaire est trompeur et on devrait appeler ces énergies « intermittentes », en raison de leur caractère discontinu lié à l’absence de vent ou à l’obscurité.

              Les écologistes mettent en avant les éoliennes et le photovoltaïque pour remplacer le nucléaire de fission, avec l'idée de produire toute notre électricité par ce moyen. C’est une illusion. Si dans 15 ans on arrive à produire 10 à 15% de notre électricité par ce moyen, ce sera déjà un miracle et cela risque de coûter cher aux contribuables
               J’ai fait plusieurs articles sur le photovoltaïque (1 et 2/9/18) et sur l’éolien (11 et 12/8/18), ainsi que sur les conditions économiques d’utilisation (4/9/18).
              J’ai montré que le gros problème du photovoltaïque et de l’éolien était d’être intermittents, alors qu’on ne sait pas stocker l’électricité en grande quantité, autrement qu’en remontant de l’eau d’un point bas à un barrage plus élevé, ce qui est peu intéressant tant au plan investissement que rendement (STEP).
              Non seulement le kWh coûte cher, mais le raccordement de ces énergies intermittentes à un réseau de distribution est hors de prix.

              Dans le domaine photovoltaïque, certes le prix des capteurs a baissé, mais reste encore élevé. Le rendement des capteurs est faible, et produit une tension continue faible et il faut rendre le courant alternatif pour le transporter ce qui diminue encore le rendement.
              Par ailleurs, la Chine produit 60% des cellules photovoltaïques dans le monde avec sept des plus grandes entreprises. Deux américains et une firme allemande/Corée se partagent une grande partie du marché restant.
              Le photovoltaïque s’est développé en France à partir de 2000 grâce à des subventions importantes de l’Etat quant au kw acheté (ou excédentaire racheté) et donc payé par le contribuable, mais aucun effort n’a été fait pour developper la production de cellules et de panneaux. Le gouvernement français n’a pas su développer une industrie dans ce domaine.  La firme Evasol a fait faillite en 2012 et la firme Voltec-Solar n’a que de très faibles capacités, comparées aux grands producteurs mondiaux. EDF énergies nouvelles n’est pas un fabricant mais finance la construction d’installations, et son rôle est plus financier que technique.
              L’énergie photovoltaÏque est très bien adaptée à l’alimentation de petits appareils électroniques, qui ne demandent qu’une puissance faible et disposent d’un batterie que la cellule photoélectrique recharge. Cela a d’ailleurs été sa première utilisation 
             
    Elle peut être considérée comme intéressante pour un emploi local dans des maisons individuelles, bien qu’actuellement la limitation en surface de panneaux ne permet pas de disposer de plus de 3kW et que d’autre part elle ne permet pas le chauffage et à l’éclairage, la nuit, sauf batteries importantes de stockage. Elle sert surtout au chauffage de l’eau sanitaire et à l’alimentation de machines utilisées le jour. Le rapport surface /puissance la rend inutilisable dans des immeubles. Elle est actuellement d’un coût déjà élevé, bien qu'on n'ait pas besoin de la transporter puisque produite sur place, mais elle mérite d’être développée.
             
    Par contre les centrales solaires photovoltaïque sont d’un intérêt limité. Outre le coût élevé du kWh, elles nécessitent une surface prohibitive : une centrale photovoltaïque équivalente en production électrique, à un réacteur nucléaire d’un MW couvrirait environ 10 000 ha soit la surface de la ville de Paris à l’intérieur des périphériques.  
              Faute de batteries suffisamment puissantes pour stocker l’énergie d’une centrale photovoltaïque, les écologistes proposent souvent de charger les batteries des automobiles électriques, ce qui est absurde car on les charge majoritairement la nuit, quand il n’y a pas de soleil !          
               Si l'on veut que les centrales solaires rivalisent avec le nucléaire, ce n'est pas dans le photovoltaïque qu'il faut chercher la solution, mais il faut établir dans les déserts des systèmes de miroirs qui concentrent le soleil sur des tuyauteries spéciales, et chauffent ainsi des fluides caloporteurs (des sels fondus), qui puisse ensuite produire de la vapeur qui génèrera, dans des turbines liées à des alternateurs, avec un rendement suffisant, de l'électricité à haut voltage, ce qui permettra de la transporter dans d'autres contrées sans perte d'énergie prohibitive par effet joule. De plus les sels fondus portés à 500 degrés gardent la chaleur et permettent de continuer à produire de l'électricité quelques heures après le coucher du soleil. Le gouvernement français s’est désintéressé de cette question, alors que les premiers essais de ce type avaient été faits en 1980 au four d’Odeillo.

               Le domaine éolien a, peu à peu, pris de l’importance en France, soutenu par les commandes et les crédits de l’Etat (c’est à dire l’argent des contribuables). Mais c’est normal de soutenir une nouvelle technique, qui n’est pas rentable au début et qui ne le devient que lorsque les appareillages sont construits en série importante, et que leur coût baisse, ainsi que celui de l’électricité produite; 
             
    Mais ce qui est catastrophique et qui montre l’inconscience des gouvernements successifs, c’est qu’on a très peu développé d’industrie des éoliennes en France et que 95% des éoliennes terrestre sont fabriquées à l’étranger, notamment en Allemagne, aux USA et en Suède. L’industrie française se développe cependant un peu pour les éoliennes en mer.
              L’électricité produite par les parcs éoliens bénéficie d'un tarif d'achat garanti (par EDF, entreprise nationale) très supérieur au prix de marché. Dans ces conditions, la construction d’éoliennes peut être une bonne affaire financière pour les investisseurs et est malheureusement peu bénéfique au plan industriel, alors qu'elle est financée par notre argent de contribuable.
              Mais le gros inconvénient de l’éolien est que, pour remplacer une centrale nucléaire il faut plusieurs centaines d’éoliennes. On ne peut pas couvrir la France de tels engins et donc leur production restera faible.
              En définitive, les gouvernements successifs ont voulu faire un effort en matière d’éolien, ce qui est une bonne chose, mais ont mené une politique catastrophique, s’engageant à garantir des prix très excessifs du MWh produit, ce qui attirait les investisseurs français et étranger, intéressés par des affaires financières très bénéfiques, mais n'ont fait aucun effort pour développer des études et une production industrielle française des éoliennes et de leurs composants; ce sont donc des sociétés étrangères qui fabriquent les éoliennes françaises.
             
    Les aides de l’Etat auraient été justifiées si elles avaient développé l’industrie, française génératrice d’emplois, mais elles n’ont servi principalement qu’à enrichir les financiers.
              L’avantage de l’éolien en mer est la fréquence beaucoup plus importante du vent (presque le double de production par rapport à l’éolien terrestre), et leur implantation gêne moins,  mais le prix à payer pour qu’elles résistent aux tempêtes et pour amener le courant jusqu’à terre sans gêner la pêche est très élevé. Leur utilisation sera donc réservée à des endroits particuliers. Mais les fabricants français sont peu soutenus par le gouvernement alors qu’ils ont étudié des installations intéressantes, et l’éolien français reste très cher par rapport aux prix de nos voisins européen. 
              L’électricité ne se stocke pas la production instantanée globale doit toujours répondre à la demande qui varie de façon importante selon les périodes de la journée et selon les saisons. Les pays qui ont une importante production d’électricité éolienne mettent en marche, en l’absence de vent, des centrales thermiques à charbon ou à gaz qui produisent du CO2. De ce fait l’éolien n’est pas très efficace au plan du changement climatique.

     L’industrie française (notamment Naval-group et sa filiale Openhydro),  était très en avance dans un autre domaine : l’hydrolien.  Des turbines prometteuses avaient été étudiées et des prototypes installés, et la première usine d’assemblage au monde a été inaugurée le 14 juin 2018. Chose inconcevable, un mois après cette inauguration, la construction des hydroliennes n'est plus financée et Openhydro est mise en liquidation, et l'usine sera utilisée à d'autres fins. Alors que la Commission européenne avait donné son accord pour que la ferme pilote "Normandie Hydro" puisse bénéficier des subventions de l'Etat français, celui-ci ne veut plus accorder de subvention et Naval-Group, ne pouvant supporter seule les coûts correspondants, arrête ces efforts dans ce domaine (c'est en fait une décision de l'Etat, qui détient 60% du capital de Naval-Group).
              Le motif invoqué est que le coût du MWh est trop élevé et que de ce fait les perspectives de construction d'un nombre suffisant d'hydroliennes ne sont pas suffisantes, ce qui denote une décision irresponsable, car la France détenait un atout certain, mais les coûts et les perspectives de production ne sont pas  rentables au démarrage.
              Les hydroliennes auraient eu un grand avenir, peut être pas en mer, mais dans les fleuves et les rivières, pour produire l’électricité de petites agglomération, un peu comme le photovoltaïque peut convenir aux maison individuelles. L’Etat devrait les soutenir.

              L’hydroélectrique est une énergie très propre, qui ne produit pas de CO2. Elle doit être développé au niveau mondial, malgré son inconvénient de formation d'un lac derrière le barrage qui va engloutir la vallée et son contenu naturel et humain, et les conséquence sur la faune aquatique de l'interruption du cours d'eau
               Mais en France les sites capables de recevoir des barrages sont quasi saturés. Peut être peut on inciter certains industriels à réaliser de mini-installations pour leur propre usage.
             
    Il est intéressant de développer les autres énergies telles que géothermie ou biomasse, mais elles resteront marginales à quelques % au plus.

              En définitive, la politique menée par les gouvernements successifs en matière d’énergies intermittentes a coûté très cher aux contribuables, sans avoir un effet significatif sur les émissions de gaz à effet de serre, et sans créer ni industrie, ni emplois de façon importante. En fait, son but essentiel était de conserver les voix des écologistes en diminuant la part du nucléaire, alors que cette énergie est moins chère et moins polluante.
             
    La politique de transition énergétique, en matière de production électrique, misant tout sur les énergie intermittentes est une erreur, car le nucléaire est la seule source permettant de produire de l’énergie en quantité suffisante, à un coût raisonnable et sans produire de CO2.
             
    En matière de production électrique, les gouvernements feraient mieux de viser un avenir en maintenant le nucléaire à 70%, et l’hydraulique à 10% et en essayant d’atteindre 15% pour l’éolien et le photovoltaïque et en maintenant les indispensables centrales à gaz et groupes électrogènes au dessous de 5%

              Je ferai plusieurs articles sur les évolutions possibles du nucléaire, (réacteurs de quatrième génération et réacteurs de fusion) et sur les dangers comparés de cette source d’énergie et des autres industries.
             
    Je voudrais aussi faire, par la suite, un article sur le chauffage des logements qui est un gros consommateur d’énergie.

     

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