• Des traitements contre la leucémie.

     

     

        Ayant lu un article d'un jeune que l'on soigne pour une leucémie, je voudrais lui apporter de l'espoir, les traitements font actuellement des progrès très importants, tant en thérapeutique génique, qu'avec des médicaments normaux.    

        En voici un exemple

        Les produits chimiques et médicaments agissent de façon parfois inattendue sur notre organisme, et des traitements originaux apparaissent souvent.

        C’est ce qui vient de se passer pour une sorte de leucémie, au nom barbare de « leucémie myéloïde chronique » qui, en France touche environ 5000 personnes et fait tous les ans 600 cas supplémentaires, survenant principalement après 50 ans. Elle représente 10% des leucémies.

        C’est une maladie redoutable, dans laquelle des cellules souches malignes de la moelle osseuse produisent des globules blancs de façon excessive. C’ est un cancer du sang et de la moelle osseuse (à ne pas confondre avec la moelle épinière qui est composée de neurones et de leurs dendrites et axones; la moelle osseuse, c’est ce que vous mangez dans les os à moelle; c’est ce que l’on appelle les tissus hématopoïétiques, qui produisent globules rouges, globules blancs, et plaquettes : les globules rouges, ou érythrocytes, transportent l'oxygène vers tous les organes et tissus pour nourrir les cellules; les globules blancs, ou (leucocytes, luttent contre les infections; les plaquettes permettent au sang de coaguler pour contribuer à arrêter le saignement lorsqu'un vaisseau sanguin a été lésé).
        Aucune cause n'a été retrouvée. I, et il n’existe pas de facteur héréditaire connu.
        Les indices sont une intense fatigue et une augmentation du volume de la rate (splénomégalie). Le diagnostic est alors confirmé par une analyse du sang et de la moelle.
        Pendant la phase chronique la moelle osseuse et les globules blancs conservent leur activité; elle peut durer 3 à 5 ans. Puis le nombre de globules blancs et de cellules immatures augmente énormément et 6 à 9 mois après plus du tiers de ces cellules sont atteintes et apparaissent des tumeurs sur les os et les ganglions lymphatiques. Sans traitement la mort intervient dans les mois qui suivent.

        Jusqu’en 2000, les traitements étaient barbares et peu efficace : arsenic, irradiation de la rate, chimiothérapie. La greffe de la moelle osseuse était efficace, mais c’est un traitement lourd et qui ne peut être généralisé , compte tenu des risques de rejet, qui exigent des donneurs aux caractéristiques pointues.
        Depuis 2001, un traitement simple et efficace existe : c’est l’administration d’un médicament, le Glivec, qui bloque la dérégulation d'une enzyme responsable de la maladie. Le traitement est efficace à 80%, mais il doit être permanent sinon le dérèglement recommence à se manifester. En effet les cellules souches cancéreuses ne sont pas détruites, et se réveillent si on cesse d’administrer le médicament inhibant l’enzyme.
        Des médicaments analogues existent mais avec les mêmes contraintes.

        Le CEA (METI) en collaboration avec l’hôpital de Versailles, a utilisé, en complément du Glivec, un médicament déjà utilisé pour le traitement du diabète, le pioglitazone. Celui-ci détruit les cellules souches « endormies » et la guérison peut alors être définitive.
        Les essais ont eu lieu d’abord sur des personnes atteintes de myéloïde et de diabète, puis sur des personnes non diabétiques. Les patient continuent actuellement à prendre le Gilvec, jusqu’à ce qu’on se soit absolument assuré que toutes les cellules souches ont été détruites.
        Le problème est actuellement le coût du médicament : 2000 € par mois et par personne. Des progrès sont à faire dans ce domaine.

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