• Constatations bizarres sur notre sommeil

         J'ai lu plusieurs compte-rendus d'études sur le sommeil, qui m'ont laissé perplexe.
    J'essaie de vous les résumer :

    Constatations bizarres sur notre sommeil    Un enfant dort beaucoup plus qu’un adulte et ce d’autant plus qu’il est petit.
        Les enfants ont besoin de sommeil, mais dans des proportions variables. Un enfant qui ne dort pas 12 heures par nuit n'est pas forcément handicapé pour autant !
         Une étude statistique a montré que les enfants qui dorment moins que les autres ont généralement les quotients intellectuels les plus élevés. En moyenne, un enfant gagnerait six points de QI par heure de sommeil en moins.
        Les psys qui ont fait l’étude pensent que les plus intelligents se fatiguent moins à l'école pendant la journée, et ont moins besoin de dormir.
        Mais ne croyez pas pour autant qu’en vous forçant à moins dormir vous deviendrez plus intelligent !!!
        J’avoue être un peu sceptique. Le QI n’est pas toute l’intelligence et l'étude a été réalisée sur un nombre assez faible d'enfants.
        Disons que chacun suit son développement à son rythme et le sommeil est un besoin physiologique qui s'adapte à chaque enfant.

        J’ai lu aussi une étude plus sérieuse sur la “profondeur” du sommeil.

    Constatations bizarres sur notre sommeil    Certaines personnes se réveillent au moindre bruit; d'autres continuent à dormir même dans les environnements les plus bruyants.: moteurs, sonne- ries de téléphone, claquements de portes....  Comment font-elles ?
        Jefferey Ellenbogen et ses collègues de l'Université de Boston ont montré que leur cerveau présente une activité électrique particulière pendant le sommeil.
        Vous trouverez dans ce blog des articles sur les diverses phases de sommeil. Je vous ai également expliqué que le thalamus rassemblait toutes les perceptions de nos sens, faisait un tri et transmet-tait celles qui étaient pertinentes à notre cortex frontal, qui va alors analyser ces sensations.
        Il y a donc des voies nerveuses importantes entre ces deux parties du cerveau, que l’on appelle les faisceaux thalamo-corticaux.
        La différence entre personnes sensibles et indifférentes au bruit se manifeste lors de la seconde phase du sommeil profond, qui commence environ 15 minutes après que vous vous endormiez
        Lors de cette phase dépourvue de rêves, le cerveau est le siège d'oscillations électriques rapides, dont la fréquence peut être plus ou moins élevée selon les individus.
        Ces oscillations reflètent une activité spontanée “endogêne” des voies nerveuses reliant le cortex cérébral au thalamus, c’est à dire qu’elles ne correspondent pas à des stimuli externes.
        J. Ellenbogen et ses collègues ont constaté que les personnes ayant les fréquences les plus élevées dans ces faisceaux thalamo-corticaux pendant cette phase du sommeil sont les plus résistantes à toutes sortes de bruits
        Cette fréquence élevée semble empêcher toute transmission d’une information extérieure du thalamus au cortex de sorte que le sujet devient imperméable aux stimuli sonores extérieurs, alors qu’une fréquence moindre laisse passer certains de ces signaux, qui peuvent alors entraîner l’éveil du dormeur...
        La fréquence ainsi constatée est une caractéristique très stable chez un individu, et devient ainsi un bio-marqueur de la force du sommeil.
        On sait par ailleurs qu'elle diminue avec l'âge, tout comme la profondeur du sommeil ; qu'elle est partiellement héréditaire puisque les jumeaux ont des fréquences identiques, et que les personnes dotées des plus hautes fréquences ont aussi les meilleures capacités de consolidation des souvenirs pendant le sommeil.

    Constatations bizarres sur notre sommeil    Voici enfin une étude qui m’a amusé. J’espère qu’elle ne vous perturbera pas !
        Où disposer son lit dans une chambre à coucher ?

        D'après Matthias Spörle et Jennifer Stich, de l'Université de Munich, ce genre de question obéit à des impératifs de survie hérités de la préhistoire.
        Nos ancêtres préhistoriques devaient trouver pour dormir, un endroit sûr à l'abri des prédateurs, le moins visible possible, mais offrant un point de vue  sur les accès au lieu. pour pouvoir les surveiller.
         En conséquence, dans notre société, un individu “normalement constitué” devrait avoir tendance à disposer son lit le plus loin possible de la porte, légèrement décalé du côté où elle s'ouvre pour détecter l'arrivée d'un intrus avant d'être lui- même découvert.
        Les psychologues ont élaboré une expérience où des sujets avaient le choix de disposer un lit à leur convenance dans une pièce de dimensions moyennes comportant une table, une chaise, un placard, le lit et une porte.
        La majorité des 138 participants ont disposé le lit au fond de la pièce, loin de la porte, non pas dans l'axe de cette dernière, mais plutôt du côté vers lequel s'ouvre le battant, de façon à ce qu'une personne entrante ne voie pas le dormeur mais que ce dernier soit  immédiatement prévenu de son arrivée.
        C'est cette configuration qui optimise les chances de survie d'un Homo sapiens en cas d'irruption d'un agresseur, en réduisant ses temps de réaction !

        Mon lit est effectivement placé à l’opposé de la porte, mais je l’ai mis ainsi pour ne pas avoir sur le lit, l’air qui passe par la porte que je ne ferme pas pour des raisons de renouvellement de l’air. Et cela permet de mieux circuler quand je rentre dans la chambre.
        Je ne dois pas être un homo sapiens !

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