• Comprendre l'autre et respecter ses idées.

    Comprendre l'autre et admettre ses idées.

    "La liberté de chacun se limite là où commence celle de l'autre", c'est synonyme de “ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse à toi-même”.

               Cela implique que l’on comprenne les autres, que l’on admettent qu’ils puissent avoir des idées différentes de soi-même.
               C’est plus difficile à admettre quand on est jeune, mais par la suite, devenu adulte, on devient plus compréhensif.

                J'ai eu des collaborateurs de droite et d'extrême droite, de gauche et d'extrême gauche, du centre aussi. J'ai eu des camarades et des amis catholiques, israélites, musulmans, agnostiques et athées. J'ai travaillé avec des ingénieurs de nationalités diverses, parfois à la peau noire ou jaune.
               Dans la mesure où ils respectaient mes propres convictions et ne cherchaient pas à m'imposer les leurs, j'ai toujours vécu avec eux dans une bonne entente, voire amicalement.
               J'essayais de les comprendre, de les écouter, qu'ils m'exposent leurs idées, leur philosophie, leurs habitudes de société et il m'arrivait de leur parler des miennes.
               J'estime avoir appris beaucoup ainsi de leur part et je leur ai parfois aussi appris que certaines de leurs croyances n'étaient pas compatibles avec les connaissances scientifiques actuelles.
               J'appréciais qu'en France, ils essaient de respecter nos coutumes et je m'efforçais de respecter les leurs, si j'allais dans leur pays.

               La compréhension des habitudes et des”rites” de jeunes qui appartiennent à des groupes “originaux” est plus difficile pour moi.
               J'ai connu autrefois les punks et les hippies, j'ai eu beaucoup de correspondantes plus ou moins gothiques ou métalleuses (moins maintenant,c'est relativement passé de mode).
               J'ai essayé de comprendre leur position. Quand il s'agissait de philosophie ou de manière de vivre, on discute facilement et je finissais par les comprendre, même si je ne partageais guère leurs idées..
               Mais leurs habitudes sont le plus souvent régies par la mode, la volonté de se distinguer des autres et d'attirer l'attention sur soi et là, par goût, je préfère passer inaperçu et la mode m'indiffère, alors nous avons des points de vue assez différents.
              J'avoue que les cheveux rouges verts, jaunes vifs ou bleus ne m'attirent pas, (mais j'ai trouvé très drôles les coupes de cheveux jaunes en balle de tennis), pas plus que les habits noirs, le maquillage noir outrancier ou les colliers et bracelets pour chien pleins de clous et de pointes; (je me demande comment fait leur petit ami pour les embrasser?).
               C’est aussi passé de mode mais aujourd’hui, les tatouages fleurissent sur les corps.
               Certes cela attire l'attention, mais je ne sais pas si l'avis des gens est très positif et la plupart de ceux que je connais ne trouvent cela guère beau et ni attrayant.        

                Par contre je reste intolérant vis à vis des groupes qui mettent en danger la vie d'autrui, notamment d'enfants, de jeunes ou d'adultes naifs en profitant de leur incrédulité, ou qui veulent imposer leurs idées par la violence.
               Je n'ai jamais pu admettre l'influence de sectes et les agissements de minorités intégristes violentes ou agressives, quelques soit leurs tendances et opinions.

              Nous sommes plus boumions aptes à admettre que les autres aient une opinion différente de la nôtre. C'est une préférence cérébrale : être tolérant ou intolérant.
               C'est au départ inné, mais c'est une des préférences sur laquelle l'éducation a le plus d'influence.

     

     

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