• Bonne année à la Saint Sylvestre

     Bonne annéeBonne année

     

     

     

     

     

     

     

             Je pense qu'aujourd'hui, vous serez toutes et tous, fatigué(e)s par le réveillon de la Saint Sylvestre et pressé(e)s d'aller à un repas de nouvel an. Alors pas d'article sérieux, que vous ne lirez sans doute que demain !. 

              Je pourrai faire un article nostalgique, en disant que je regrette les Noëls et les premiers de l'an de mon enfance avec mes parents, frères et sœur, ou ceux où mes enfants étaient encore à la maison et où on les gâtait, puis ceux, lorsque mes petits enfants étaient encore petits, et que les grands parents jouaient avec eux, avec les nouveaux jeux trouvés sous le sapin, en profitant des vacances de fin d'année..
              Maintenant c'est tout juste si on arrive à se voir, parce que nous sommes dispersés aux quatre coins de la France, voire à l'étranger.
              Voilà ce que c'est que vieillir, mais il faut en prendre son parti et ne pas se lamenter.
              J'espère vivre encore un peu, pour voir mes arrières petits enfants et leurs joies de Noël.

              Mais, savez vous qui est ce saint qui a donné son nom à une nuit de fête? Quand on dit "Saint Sylvestre", on pense inévitablement au réveillon de nouvel an. Mais personne ne s’interroge sur l’histoire, la personnalité et les actes de ce Sylvestre! 

              Silvestre était un Romain, de parents catholiques Rufin et Justa. Il hébergea un chrétien d’Antioche, Timothée, qui, après avoir fait beaucoup de conversions, fut décapité sur l’ordre du préfet de la ville, Tarquinius.

              Silvestre emporta le corps du martyr et, avec le pape Miltiade, l’ensevelit non loin du tombeau de saint Paul. Le préfet Tarquinius fit alors arrêter Silvestre et le somma de renier sa foi. Sylvestre refusa et fut emprisonné. Il fut libéré après que Tarquinius se fut étranglé avec une arête de poisson (je me demande si on l'y avait aidé ?).           
              Le pape Miltiade l’ordonna prêtre. Elu pape à la mort de Miltiade, Silvestre, 33e pape, occupa le saint siège pendant près de 22 ans (314-335). Sous son pontificat, le christianisme fut reconnu comme religion de l’Empire romain avec la conversion de l’empereur Constantin le Grand (306-337). L'empereur et le pape firent édifier la basilique Saint-Jean de Latran, la basilique de Sainte-Croix de Jérusalem, la basilique de Saint-Paul hors les Murs et la basilique de Saint Laurent.           
              Saint Silvestre est mort le 31 décembre 335. Il fut enterré dans le cimetière de Sainte-Priscille à Rome.            

              En fait ce saint à peu à voir avec la fête du nouvel an, mis à part son nom : la fête existait bien avant que saint Sylvestre devienne pape.         
              Les origines de la Saint Sylvestre sont multiples et se perdent dans la nuit des temps. Les origines païennes se sont mélangées aux origines religieuses en drainant l'ensemble des croyances populaires et religieuses liées au solstice d'hiver.
              Les peuples et les cultures anciennes célébraient le solstice d'hiver et on retrouve la même symbolique dans toutes ces croyances et ses pratiques.

    Bonne année          Chez les Romains, on raconte que le roi Tatius Sabinus (mort en 740 avant JC), aurait reçu pour la nouvelle année de la verveine, de la déesse Strenia et étrennes se dit en latin "strena".           
              Dans la Rome antique, une dizaine de jours après les "saturnales", (les fêtes autour du solstice d'hiver vers le 22 décembre), les romains organisaient des échanges de vœux à l'occasion de copieux repas qui s'accompagnaient d'offrandes de rameaux verts et de confiserie. Cette période de fête était clôturée par les jeux du cirque.        
              Mais, jusqu'à Jules César, la fête célébrant la fin d'année n'était pas une date fixe, à l'époque romaine, la fête se déroulait généralement en février. Jules César a fixé la fin d'année au 31 décembre.    
             
    A l'occasion du nouvel an, les Romains s'échangeait des pièces et des médailles. 
              L’usage des étrennes devint peu à peu si fréquent sous les empereurs, que tout le peuple allait souhaiter la bonne année à l’empereur, et chacun lui portait son présent d’argent, selon son pouvoir. Auguste en recevait en si grande quantité 
    Tibère, son successeur, qui était d’une humeur plus sombre et n’aimait pas la foule, s’absentait exprès les premiers jours de l’année, pour éviter les visites du peuple, qui serait accouru en foule pour lui souhaiter la bonne année.
              Tibère, fit savoir au peuple par un édit, qu’il recevrait, le jour des calendes de janvier, les étrennes qui avaient été refusées par son prédécesseur, et il se tint tout le jour dans le vestibule de son palais, pour recevoir tout l’argent et les présents qui lui étaient offerts par le peuple.

    Bonne année         Plus tard, le concile d’Auxerre, tenu en 587, défendit de faire, le premier jour de l’an,
    des sacrifices de génisses ou de biches et d’aller faire des vœux devant les arbres consacrés aux faux dieux. Les étrennes, jointes à des sacrifices, étaient véritablement diaboliques.
              En France, alors que l’année débutait encore à Pâques, il semble qu'1362,  on continuait de donner des étrennes le premier jour de janvier, mais il faut attendre Charles IX, en 1564,  pour que le premier jour de l'année, le "nouvel an" soit fixé au 1 janvier.         

              Dans la plupart des pays, contrairement au réveillon de Noël, qui se fête en famille, celui du Jour de l'an se fête généralement avec des amis, mais c'est aussi l'occasion parfois de faire la fête avec de parfaits inconnus, ce qui compte étant le plaisir et la convivialité. Toutefois, c'est l'inverse en Russie et au Japon..                       
             
    Tous les débordements de joie et d'allégresse sont possibles le jour du réveillon de la Saint Sylvestre et ces débordements devaient autrefois, s'accompagner de sons qui selon les croyances anciennes, auraient le don de faire fuir les mauvais esprits et les démons.            C'est aujourd'hui, l'occasion de scènes que l'on a peu l'habitude de vivre : concerts de klaxons, farandoles de rue, embrassades sous le gui, et toute la nuit des "bonne année" fusent de toutes parts.

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