•             J'ai trouvé sur internet des photos d'arbres vraiment bizarres et j'en ai sélectionné une vingtaine que je vais vous montrer en deux articles.
               Voici le premier qui concerne surtout des arbres exotiques ressemblant à des palmiers ou à des arbres du désert :

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  •          Vous ne savez peut être pas ce qu'est une "topière" : c'est un buisson végétal, souvent de buis, taillé de telle sorte qu'il ait une forme de statue, représentant un objet, un animal, des êtres humains....

         Les jardiniers émérites taillent la plante au fur et à mesure de sa croissance et il faut de nombreuses années pour faire une belle topère. Mais le plus souvent on utilise un treillis de bois ou un grillage métallique sur lequel on fait pousser et on taille la plante.et là, quelques années suffisent.

        Voici quelques réalisations :

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  • Pourquoi le piment brûle t'il la langue ?

        En écoutant une émission de cuisine, j'ai appris que le principe actif des piments était une molécule appelée “capsaïcine” et que les récepteurs de la lange de cette molécule étaient les mêmes que ceux de la chaleur.
        Alors je me suis demandé comment d’autres produits assez  “forts et chauds” au plan gustatifs étaient perçus mais avec moins de force et qu’est ce qu’étaient ces molécules et leurs récepteurs. ?

        Voici quelques éléments de ce que j’ai pu collecter.

    Récepteurs gustatifs et thermiques de la langue :
       

        Les récepteurs gustatifs de la langue sont des chimio-récepteurs particulièrement sensibles à des types précis de molécules caractérisées par leur formule chimique, leur charge électrique et leur forme.
        Ces molécules s’associent aux cellules réceptrices de la langue en se liant à une protéine spécifique située sur la membrane de la cellule, ce qui provoque une dépolarisation de la membrane et la libération d’un neurotransmetteur. Ce neurotransmetteur induit de l’autre coté de la synapse un influx nerveux qui quitte alors les cellules du goût et se rendent au cerveau par l’intermédiaire des neurones sensitifs.
        Il existe plusieurs familles de récepteurs dont une qui a reçu le nom de récepteurs “TRP”. Cette famille de récepteurs est sensible aux stimuli mécaniques, thermiques (chaud et froid) et à certaines substances chimiques et elle est divisée en six catégories (chez les mammifères), dont 3 d’entre elles sont des récepteurs de chaleur les TRPA ,TRPM et TRPV, (transient receptor potential vanilloïde ), ces derniers récepteurs TRPV étant sensibles à des produits chimiques de la famille des vanilloïdes mais s’activent également pour des stimuli thermiques, les TRPV1 pour des températures supérieures à 44 d°C, les TRPV3 entre 32 et 38 d°C, le TRPV4 entre 25 et 30 d°. Les récepteurs TRPM8 sont eux sensibles entre 20 et 25 d°C et les TRPA1 au dessous de 17d°C. E,n outre un  TRP V2 est sensible au dessus de 52 d°C, mais il n’est présent que dans la peau et il y a alors souvent brûlure.

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    Récepteurs thermiques de la peau :

        Il existe dans la peau des terminaisons nerveuses libres, proches de capillaires sanguins, sensibles au froid ou au chaud, avec des récepteurs analogues.
        Les récepteurs au froid sont superficiels, localisés dans l'épiderme.
        Les récepteurs au chaud sont plus profonds dans le derme.
        La sensibilité des récepteurs n’est pas constante
        Pour des températures cutanées basses (28° C), le seuil de sensation au chaud (différence de 1d°C) est élevé et celui au froid ( 0.2° C) est bas. Si la température cutanée initiale augmente, le seuil au chaud diminue et le seuil au froid augmente. Pour une même température cutanée finale (32.5° C), le réchauffement de la peau de 32° à 32.5 ° C amène une sensation de chaud, le refroidissement de la peau de 33° à 32.5° C amène une sensation de froid.
        La sensibilité thermique augmente avec la surface stimulée.
        La sensation de froid ou de chaud apparaît à condition que les variations de température soient au moins de 6° C par minute. Si la variation de température est plus lente, l'écart thermique peut devenir très important avant que nous ne ressentions un changement de température.
        La sensation thermique devient carrément douloureuse si la température cutanée est inférieure à 17° C ou supérieure à 44°C. (récepteurs TRPA1 et TRPV1).

    L’action des piments :

        L’agent actif contenu dans les piments est la capsaïcine. C’est un alcaloïde de la famille des vanilloïdes et son action est une façon pour la plante de se protéger contre les prédateurs.
        La  capsaïcine active les récepteurs TRPV1 et donne donc une impression analogue à celle d’une température de 44 d°C. Elle ne provoque donc pas de brûlure chimique mais seulement une sensation illusoire de brûlure.
        Le lait la transforme chimiquement et donc si vous avez la bouche en feu, parce que vous avez mâché des piments, buvez un verre de lait !!

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        La capsaïcine est utilisée en médecine, dans des crèmes locales pour soulager la douleur nerveuse périphérique. Le traitement  consiste en l’application d’un anesthésiant jusqu’à ce que la zone soit engourdie. Ensuite la capsaïcine est placée  sur la peau jusqu’à ce que le patient commence à sentir la chaleur puis est rapidement retirée. Les nerfs sont dominés par la sensation de brûlure apparente et ne peuvent communiquer la douleur pendant une longue période.

    Et d’autres condiments :

        Le thym renferme du thymol, l’origon du corvacrol, la sariette et le clou de girofle de l’eugénol, l’oignon et l’ail de l’allicine (l’oignon contient aussi d’autres produits qui font pleurer), et ces produits interfèrent aussi avec les récepteurs de la langue., mais pas avec le  TRPV1 et donc ils “brûlent” moins.
        La plupart d’entre eux agissent sur les récepteur TRPV3 et donnent donc une sensation de chaleur très modérée. La menthe et l’ail (crus) agissent sur les récepteurs TRPA1 et produiraient donc une impression plutôt  rafraichissante.


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             J’ai lu récemment des compte-rendus d’études faites depuis 1988 par Martin Sorg et ses collègues de la société d’entomologie de Krefeld, en Rhénanie du Nord, sur les populations d’insectes, leur dénombrement, celui des divers stades de reproduction et aussi sur leur environnement et leur nourriture, mais également sur leurs prédateurs, animaux insectivores.

             Cette étude met en lumière un effondrement de la biomasse des insectes volants, et cela est d’autant plus alarmant que l’étude a été faite au sein de réserves naturelles censées préserver la biodiversité.
             Cette biomasse a diminuée en trois décennies de 76% et même de 82% pendant les mois d’été où les insectes sont plus actifs.
    Parallèlement les plantes et les oiseaux ont également diminués en nombre et en variétés.
    Ci-dessous deux graphiques quand au nombre d’insectes, l’un selon une droite de régression entre 1990 et 2016, l’autre selon de nuages de mesures, mois par mois,  au cours des années 1990 et 2016.

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             Un autre laboratoire, le centre Helmholtz pour la recherche environnementale, coordonne des recherches concernant le papillons. La courbe ci dessous montre que la diminution est moins forte (environ 11%), et même que dans certaines régions leur biomasse a légèrement augmenté.

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             En se servant de nombreuses observations de bénévoles férius d’entomologie, une estimation de l’évolution sur des périodes allant jusqu’à 150 ans a été faite, sur 7444 espèces d’insectes et on constate que 44 % voient leur nombre diminuer, 41% ont restées stables et seulement 2% ont augmenté, les résultats n’étant pas probants pour 15% dont certaines ont disparu.
        On constate - notamment sur les abeilles et les papillons- que les espèces communes résistent à peu près alors que les espèces rares disparaissent, ce qui après tout est conforme aux lois de l’évolution.

            Il est passible que le changement climatique ait une petite part de responsabilité, difficile à apprécier, mais les responsables sont surtout les changements des méthodes en agriculture. L’agriculture intensive, les fauchages et labours fréquents d’une part détruit une partie de la végétation qui servait d’abri et de garde-manger pour les insectes, de même que l’urbanisation intensive, et d’autre part l’emploi de pesticides est ceratainement la cause majeure de leur disparition.
             Actuellement les espèces courantes ne semblent pas en extinction, mais leur nombre d’individu a fortement diminué en trente ans, notamment en dehors des réserves naturelles.
        Cette diminution est grave car la pollinisation des plantes est tributaire à 40% du sort des insectes.
    Par ailleurs ils servent de nourriture aux oiseaux et la diminution du nombre d’insectes entraine automatiquement une diminution du nombre d’oiseaux.

             Dans la lutte contre le changement climatique, nous ne pouvons pas faire beaucoup de choses individuellement, car c’est au niveau des gouvernements et de l’industrie qu’une action est significative, pour modifier les émissions de gaz à effet de serre et faire évoluer les habitudes de vie, sans perturber exagérément les conditions de travail et de vie..
             Par contre au niveau de la biodiversité, une action de tous les citoyens peut être efficace, mais l’action des pouvoirs publics pour réglementer l’usage des pesticides est essentielle.

        Je constate moi-même sur ma terrasse que en vingt ans, le nombre d’oiseaux a considérablement diminué - à part les pigeons et qu’on ne voit plus beaucoup d’insectes.
Alors j’ai essayé de mettre quelques mangeoires avec des graines et un peu d’eau; mésanges, pinsons, verdiers, rouges-gorges  reviennent peu à peu.
J’ai aussi essayé de planter des plants de nos campagne, et des abeilles et bourdons, scarabées et coccinelles reviennent assez nombreuse butiner sur les fleurs.
             En Bretagne j’essaie tous les étés de planter quelques fleurs et je vois revenir des papillons, mais là bas, le nombre d’oiseaux diminue moins. Ils nichent plus facilement qu’à la ville.

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  •           Publier tous les jours oblige à prévoir ce qu'on va écrire pour être un peu en avance, mais on est parfois pris de court.
              Alors on va voir dans sa doc pour publier ce que d'autres ont écrit.
            Aujourd’hui ce sera donc un article  original d’Eddy Barrows sur les fourmis qui défendent les acacias.

          " Pourriez-vous considérer qu’un arbre soit votre meilleur ami ? Je vous repose la question après vous avoir dit que cet arbre vous fournit le gîte et le couvert pour toute votre vie.
           Pour toutes les fourmis qui habitent un acacia dans le monde, les acacias sont sans nul doute les meilleurs amis des fourmis. Les fourmis et les acacias vivent ce qu’on appelle une symbiose, c’est-à-dire qu’ils bénéficient tous deux de leur relation.
         Cependant, rien dans le monde n’est gratuit, comme vous le réaliserez un jour. Les arbres et les insectes s’échangent les services.
         L’acacia donne à la “fourmi d’acacia” (Pseudomymex ferruginea) de la nourriture sous forme de nectar produit par les arbres, et 
    fournit à la fourmi un domicile sur dans ses branchettes creuses. 
          Avec tous ces avantages, les fourmis doivent proposer leurs services en échange de tout ce que l’acaciaa à leur offrir. Les fourmis leur servent de protecteur personnel, elles agissent toutes
    comme des soldats de l’acacia, prête à mourir au combat, en protégeant l’arbre des envahisseurs. 
            Les envahisseurs de l’acacia, que les fourmis pourraient avoir à chasser sont des insectes rivaux, des petits mammifères ou même d’autres plantes.
            Pourquoi les acacias ont-ils des gardes du corps alors que ce n’est pas le cas de la plupart des autres arbres ? Contrairement aux autres arbres, les acacias manquent d’une substance chimique toxique alcaloïde, et sans cette substance des animaux affamés peuvent manger les feuilles et branches de l’acacia sans se faire mal et sanssensation désagréable. C’est pourquoi les acacias ont embauché les fourmis. 
           Quand les fourmis et les acacias travaillent ensemble, les fourmis profitent d’un abri et de nourriture contre leurs services de protection rapprochée dont l’acacia a besoin pour survivre.
          Dans la plupart des cas, les acacias et les fourmis s’entendent bien. Il y a l’exemple de l’Acacia « Bull Horn » d’Amérique centrale protégé par des hordes de fourmisvénéneuses, et l’Acacia du Kenya dont les fourmis protectrices peuvent chasser des girafes qui broutent en leur mettant de l’acide formique spiquant sur la langue.! 
          La morale de cette histoire : quand on travaille ensemble, tout lemonde en profite ! “

    Nota :  Sur la photo vous voyez un acacia d’Amérique centrale et ses grandes épines dites “cornes de taureau” dans lesquelles logent les fourmis, qui le protègent contre les parasites, tout en buvant son nectar.

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