• Une quatrième vague de Corona19 delta?Une quatrième vague de Corona19 delta? 

     

     

     

     

     

     

     

     

                   Le coronavirus mutant delta est devenu maintenant majoritaire également dans notre pays et est à l’origine de la quasi-totalité des nouvelles contaminations.
                  C’est un phénomène courant en microbiologie. Le microbe essaie de s’adapter à son environnement pour se reproduire le plus possible, et donc il change légèrement de structure par mutation de son ADN ou ARN.
                  Si cette mutation aboutit à un microbe moins performant, il disparait parce qu’il ne supplantera pas ceux présents, mais s’il est plus contagieux et plus virulent, c’est lui qui sera vite à l’origine de toutes les contaminations.
                  C’est ce qui est arrivé avec le virus alpha anglais et maintenant le virus delta indien.

                   Le variant Delta est plus transmissible de l'ordre de 40% à 60%, par rapport au variant Alpha [celui identifié au Royaume-Uni], lui-même 50% plus transmissible que le variant original (chinois).
                   On constate qu’en Europe, il contamine surtout des personnes relativement jeunes et qu’il donne moins de cas graves, mais c’est essentiellement parce que la population âgée est maintenant vaccinée dans une proportion importante.
                   Les contaminations par cevirus sont reparties à la hausse en France et on peut craindre une quatrième vague pour le mois d’août, qui imposerait des mesures beaucoup plus sévères que celles prises au 14 juillet.
                    La pandémie n’est pas terminée comme trop de personnes l’ont cru. Tant qu’il y a une circulation importante du virus, le nombre de contamination est suffisant pour que la probabilité d’une mutation (une modification aléatoire de la réplication du virus) soit importante et donc pour que des virus plus actifs voient le jour, ceux qui le seraient moins étant éliminés.
                   Tant que tout le monde ne sera pas vacciné, tant que des médicaments anti-viraux efficaces ne seront pas disponibles, la circulation du virus ne sera pas contenue, et l'apparition de variants comme le delta risque de devenir habituelle.
                   Ceux qui ont reçu les deux doses ont dix fois moins de risque d'une hospitalisation s'ils contractent le variant delta, mais en France, ils sont moins de 20 millions. On est donc loin du seuil de l'immunité collective.
                   Les assouplissements de juin ont fait trop croire que la crise était fini et la soif de liberté a fait oublier les précautions indispensables, d’où une nouvelle croissance des contaminations.
                   À moins de vouloir revoir un confinement dont nous avons connu les inconvénients personnels et les retombées économiques catastrophiques, il faut absolument se faire  vacciner et continuer les gestes barrière.
                 Certes se faire 
    vacciner ne protège pas totalement mais à 95% contre les formes graves, mais ne pas être vacciné protège à 0*

                   D'après l'Institut Pasteur, les statistique du Royaume Uni, d'Europe, des Etats Unis et d'Israël montrent que plus de 83% des personnes infectées n’étaient pas vaccinées et environ 13% n’avaient reçu qu’une seule dose. Seulement 4% des personnes vaccinées étaient positives et il n’y a pratiquement pas eu de cas grave, (7%), et aucun mort parmi les vaccinés et les séquelles de la COVID sont plus graves chez les non vaccinés.

    Une quatrième vague de Corona19 delta?

    Une quatrième vague de Corona19 delta?

                  Et si vous tombez malade à l’étranger, si vous avez été vacciné vous n’aurez pas besoin d’une hospitalisation. Comme un mois en soins intensifs pour cause de Covid coûte (au minimum) 80.000 euros en Europe, les complications pour que l’hôpital à l’étranger se fasse rembourser,  n’existeront donc pas.
                 Au plan personnel, cela vaut la peine de se faire vacciner. 

                 Mais c’est un devoir collectif de le faire, vis à vis des autres.
                 En effet d’une part il y a peu de personnes vaccinées infectées mais d’autre part, le système immunitaire d'une personne vaccinée est capable d'éliminer le virus.
                 La personne  vaccinée a 12 fois moins de risques d'infecter les autres.

                 Même si le risque zéro n'existe pas, et que la vaccination ne protège pas à 100%, le risque de répandre le virus est minime, et incomparable avec le risque très élevé d'une personne malade, ou de porteurs asymptomatiques qui, sauf test PCR, sont indétectables
                 Réduire le nombre de contamination réduit le risque de mutation et donc la probabilité d’une longue durée de la crise.
                 Je ne comprends pas qu'un personnel soignant soit enclin à refuser le vaccin. C'est prendre le risque de contaminer les malades qu'il soigne, et c'est contraire à la déontologie de son métier.

                 Atteindre ainsi une immunité collective est le seul moyen de sortit de la pandémie actuelle, mais pour cela il faut que 75% au moins de la population, enfants compris (car ils sont un des principaux vecteurs de contamination asyptomatique), soit vaccinée. (c’est à dire 90% des adultes).

                 Je suis donc entièrement d'accord avec les mesures annoncées par le président Macron le 12 juillet. S'il ne les avait pas prises, nous aurions en outre plusieurs centaines de milliers de gens contaminés, la plupart entre 15 et 50 ans.
                 Il semble que cela ait été efficace puisque plusieurs millions de 
    rendez vous ont été pris pour se faire vacciner. Mais il est triste de constater que le bâton est plus efficace que la carotte. Les ânes sont moins idiots que les humains.

                J’avoue ne pas comprendre que nos compatriotes n’aient pas saisi cette importance et que certains ne veuillent toujours pas se faire vacciner. Outre que c’est dangereux pour eux mêmes, surtout s’ils sont âgés, c’est de l’égoïsme et de l’inconscience vis à vis de la collectivité.
                
    Certains ont peur de la piqûre ce qui n’est vraiment pas une raison valable. On ne sent rien du tout.

                  Certains ont peur des effets secondaires : ceux -ci sont rares et on a un recul important puisque plus de 50 millions de vaccinations des vaccins Pfizer et Moderna ont été faites en Europe.
                   Le seul effet courant est une inflammation du point de piqûre qui est sensible pendant quelques heures. En fait ce n’est pas particulier au vaccin: toute piqûre avec injection de liquide fait un tel effet, si on a fait l’injection un peu vite, si on n’a pas massé ensuite le point d’injection, et si vos tissus diffusent plus lentement le liquide.
                   Des effets assez fréquents (1/10) sont de la fatigue et des maux de tête mais il n’est pas sûr que ce soit une cause directe du vaccin.
                   Plus rares des douleurs articulaires, de la fièvre et un gonflement des ganglions lymphatiques sous les bras.
                   Personnellement, sur une centaine de personnes vaccinées que je connais, celles-c) n’ont pas connu d’autre effet que qu’un petite inflammation locale et un peu de fatigue, encore que cela n’est pas sûr qu’elle soit la cause du vaccin lui même (la psychologie intervient beaucoup dans la sensation de fatigue).
                  Quant aux effets à long terme qui servent de prétexte à certains pour ne pas se faire vacciner, ils ne sont guère à craindre. En effet le contenu du vaccin est essntiellement un ARN et des microprotéines lipides destiné à le protéger jusqu’à ce qu’il agisse sur nos cellules.
                  Ces protéines disparaissent ensuite, de même que l’ARN lorsqu’il a provoqué la réaction de production d’anticorps. A long terme il ne reste rien du vaccin.
                  En fait quelques personnes que j'ai rencontrées ont simplement peur du vaccin, psychologiquement et sans savoir pourquoi

                 Je pense donc qu’on n’a guère de risques à craindre des vaccins ARN contre le COVID, alors que le bénéfice est immense tant pour soi-même que pour la communauté.

                 Vacciner toute la population au plus vite est notre seule chance d’éviter la 4ème vague et de revenir à une situation normale.
                 Je comprends mal pourquoi le gouvernement ne va pas plus loin pour certaines mesures.

                  Une vaccination pourrait être obligatoire. Elle l’est pour de nombreuses maladies  qui font beaucoup moins de morts que le coronavirus (justement grâce à l’obligation de vaccination). Mais je comprends que le gouvernement craigne que ce ne soit pas forcément très efficace.
                  De même dire que seuls les personnes non vaccinées seraient confinées dans un prochaine vague serait trop discriminatoire et guère contrôlable. 
                  Mais il y a une autre mesure qui pourrait être très incitative : c’est la pass sanitaire allant plus loin dans son emploi. Il suffit de supprimer de celui-ci le test PCR. Celui-ci n’est pas probant puisqu’il indique seulement que l’on n’était pas porteur du virus 5 jours avant, mais on a très bien pu être contaminé depuis. Comme l’a décidé Malte, il suffirait de réserver ce pass aux seuls complètement vaccinés depuis plus de 15 jours, (et ceux qui ont eu le covid et reçu une seule dose). 
                  J'avoue que je comprends mal les personnes qui préfèrent actuellement subir un grattage profond des narines lors du test PCR, ce qui est beaucoup plus désagréable qu'une vaccination que l'on fait juste deux fois et qui est indolore et beaucoup moins désagréable.

                Et pour conclure, je citerai une réflexion de l'immunologiste Pierre Desvaux, à propos des mesures prises par le président Macron et les protestations de certains adversaires du vaccin, que je trouve très pertinente :
              " Vous ne voulez pas vous faire vacciner ? Vous voulez continuer à répandre le virus ? Vous voulez donner au virus de meilleures opportunités de muter ? Vous voulez continuer à encombrer les hôpitaux et prendre la place de ceux qui en ont besoin pour autre chose que le Covid ? Vous voulez contaminer vos proches, au risque de les faire mourir ? Vous tenez tant à être reconfinés, pour mettre à mal l'économie et permettre d'avoir plus de chômeurs?
              Libre à vous, la vaccination n'est toujours pas obligatoire, mais ne venez pas vous plaindre de ne pas avoir les mêmes possibilités que ceux qui on fait cet acte de simple bon sens qui les protège, et civique, puisqu'il protège aussi les autres." 

     

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  • La fête du 14 juillet

     

              Vous avez probablement appris comme moi à l'école primaire que l'on fête le 14 juillet la prise de la prison de la Bastille parles révolutionnaires de 1789. Alors on croit que cette fête existe depuis cet événement;
               Il n'en est rien. En effet c'est le 6 juillet 1880 qu'une loi précise que : « La République adopte le 14 juillet comme jour de fête nationale annuelle », sans indiquer quel est l'évènement ainsi commémoré.
               Certes l'événement est dans toutes les têtes, mais jugé trop sanglant, c'est finalement  la "Fête de la Fédération du 14 juillet 1790, qui a servi de référence aux députés de l'Assemblée Nationale et du Sénat, lors de leur vote.

                Cette fête de la Fédération est peu connue et pourtant c'était un grand événement médiatique de la Révolution.
                C'était effectivement le premier anniversaire de la prise de la Bastille, et elle a eu lieu à Paris, sur le Champ de Mars (sans tour Eiffel évidemment), et le roi Louis XVI y assistait et y a 
    prêté serment à la Nation et à la Loi, en présence des députés des 83 départements de ce temps. La reine avait présenté son fils, le dauphin à la population.
                 La foule les avait acclamés.
                   Mais ce n'était pas une nouveauté, car, le 30 mai 1790, avait eu lieu à Lyon une première fête de la Fédération, dans un "temple de la Concorde, bâti pour la cérémonie, 

                   La fête de la Fédération ne sera pas poursuivie, après des célébrations réduites en raison des événements  : fuite à Varenne, la terreur, la guerre avec nos voisins...
                Par la suite et jusqu'en 1880, plusieurs fêtes nationales ont eu lieu, à des dates diverses, et sous des prétextes divers : Fondation dela république, Saint Napoléon, fête de Saint Louis, Saint Charles sous Charles X, exposition universelle de 1878....

               Depuis 1880, le 14 juillet est l'occasion d'un défilé militaires, de bals populaires dont le "bal des pompiers", et de feux d'artifices dans la plupart des communes.

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  •            La vaccination contre le covid19 étant en phase de croissance et de généralisation à tous, on en parle évidemment beaucoup

               Voyons d’abord quelles sont les stratégies possibles pour créer un vaccin mais il nous faut d’abord comprendre comment le vaccin va lutter contre le virus :

                 Il faut apprendre au système immunitaire à reconnaître le plus rapidement possible le virus pour lutter contre lui. Le principe est de créer des cellules qui reconnaitront des morceaux spécifiques du virus (des protéines), que l’on appellera des « antigènes » (dans le cas du covid on choisit la protéine Spike » du virus qui est celle qui permet au virus de rentrer dans les cellules et qui est donc la première avec laquelle le système immunitaire se trouve en contact).
                Ces cellules vont intervenir auprès de lymphocytes B, qui vont créer d’une part des anticorps qui, lors d’une infection, neutraliseront les virus, et d’autre part des cellules mémoires qui conserveront la mémoire du code des antigènes et, alerteront le système immunitaire en présence du virus. (voir le schéma ci-dessous).

    L'avenir des vaccins à ARN               
                   Le schéma montre aussi ce qui se passe lors de l’infection par le virus : les cellules sensibles aux antigènes et les cellules mémoires, alertent des lymphocytes T qui d’une part transmettent l’information aux lymphocytes B qui vont libérer des anticorps qui vont neutraliser le virus pour l’empêcher de rentrer dans une cellule pour se multiplier et d’autre part à des lymphocytes T « tueurs », (cytotoxiques), qui vont détruire (phagocyter), les cellules infectées par le virus, ce qui empêchera sa réplication.

                 Quels types de vaccins peut on utiliser pour obtenir cette création de sensibilité à des antigène, d’anticorps et de cellules mémoires.
     Le schéma ci-dessous montre les six possibilités qui se divisent en deux groupes.

    L'avenir des vaccins à ARN

                 On peut d’abord injecter un virus atténué, un virus mort ou des fragments du virus que l’on recueille dans l’environnement contaminé. L’inoculation de tels vaccins provoque la sensibilisation de cellules du corps aux antigènes. C’est le cas du virus chinois qui uilise des virus du covid19 morts. L’inconvénient est que, si un variant apparu par mutation, est très différent du virus qui  servi pour le vaccin, il faut recommencer à créer un vaccin avec le nouveau variant inactivé.

                 Dans les nouvelles techniques on peut transporter un ADN ou un ARN, qui code la fabrication d’une protéine du virus. Cet ADN ou ARN synthétisé en laboratoire s’il peut rentrer dans des cellules, va engendrer la synthèse de la protéine qui va servir d’antigène et créer ainsi la réaction du système immunitaire déjà décrite ci-dessus.
                 Le problème est que cet ARN ou ADN n’est pas celui de nos cellules et  « tout nu » et étranger, il va être détruit par notre système immunitaire. Il faut donc le protéger :
                              - soit on l’entoure de micro-protéines qui l’isoleront jusqu’à son arrivée dans les cellules, (c’est le cas des vaccins Pfizer et Moderna), L’inconvénient des vaccins ARN protégés est que les nano-protéines ne se conservent bien qu à très basse température et ils necessitent donc un approvisionnement logistique complexe.
                              - soit on l’intègre dans le code génétique d’un virus inoffensif, qui va le transporter jusqu’aux cellules (c’est le cas des vaccins Astrazénéca, Janssen et du vaccin russe Spoutnik).
              L’avantage des ces vaccins à ARN ou ADN, est que, en cas de variant, il faut resynthétiser un ARN ou ADN, mais on n’a pas à réétudier tout le vaccin.

               Un aspect peu connu est que l’idée d’un vaccin à ARN contre la grippe avait été énoncée par l’institut Pasteur plus Sanofi, dans les annés 1990, mais les protéines nécessaires pour le protéger se sont révélées trop toxiques pour les souris qui étaient utilisées pour l’étude.
               Mais des « nano-protéines » sont apparues vers 2010 et ce problème a donc été susceptible de nouvelles solutions. Un vaccin à ARN contre la grippe a été étudié en 2013 par l’équipe d’Any Geal de la société Novartis sur des rats; mais on n’a jamais réalisé les essais phase 3  sur le humains, car Novartis a vendu en 2015 ses activités de recherche sur les vaccins (il doit s’en mordre les doigts aujourd’hui !!).
                A cette époque la DARPA, l’agence américaine pour le développement de reerches a financé le développement de vaccins ARN, mais Novartis, Pfizer, Astrazénéca et Sanofi-Pasteur n’ont pas poursuivi ces recherche et seules deux petites entreprises, ont poursuivi, Moderna aux USA, qui développait un vaccin ARN contre la grippe aviaire,, et Curevac en Allemagne, qui avait racheté l’activité Novartis et développait un vaccin antirabique. Cette dernière a développé d’ailleurs un vaccin anticovid, actuellement en cours d’homologation.

                Si on fait le point sur la situation actuelle, les vaccins ARN apparaissent comme une solution d’avenir. Ils peuvent être plus rapidement mis au point que les autres types de vaccins et peuvent être plus facilement adaptés à des variants du virus. Par contre leur conservation est plus difficile, souvent à basse température, entrainant une logistique coûteuse, et ils sont plus chers. Certains présentent par ailleurs des effets secondaires : les effets graves sont très rares, mais des effets bénin mis gênant peuvent être tolérés vu l’urgence, mais ne le serait pas dans une option dun vaccin à renouveler annuellement.
                Des améliorations sont nécessaires. Mais les laboratoires étudient dès maintenant un vaccin universel contre la grippe, et peut être, des vaccins contre la dengue, le zirka ou  ébola, et si cela est possible, le cancer, le sida et le paludisme.

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  • Que faire dans un monde incertain ?

                En Europe et particulièrement en France, nous sommes dans un environnement relativement sécurisé. Certes il y a des vols et des crimes, des femmes battues et même assassinées par leur conjoint, des inondations et des incendies, des accidents de la route et des accidents ménagers, des maladies et la pauvreté. 
                Mais nous avons un système de santé performant, une aide aux ménages, un enseignement presque gratuit, les pouvoirs publics arrivent à maintenir l’ordre, nous n’avons pas de guerre sur notre sol et une relative démocratie.

                Le niveau moyen de vie est relativement élevé, et nous devrions donc être sereins.

               Cependant, par rapport à l’époque de ma jeunesse, où il y avait du travail pour tous, le chômage est apparu et cela a été une craite croissante. Puis on a vu apparaitre le terrorisme et des attentats. Même s’ils sont restés limités, cela a fait apparaître un sentiment d’insécurité. Puis le changement climatique s’est manifesté et des cataclysmes naturels sont de plus en plus fréquents. Mais nous ne nous sentions pas vraiment impuissants face à ces calamités.
                 Et l’épidémie de coronavirus est arrivée, inimaginable jusque là car, contre les maladie, nous avions des vaccins, des médicaments, des antibiotiques. Les maladies comme zirka ou ébola n’étaient pas venues su notre continent.
                  De plus des conséquences économiques énormes, et hors de toute prévision : même si lEtat a fait beaucoup pour ses citoyens, c’est le virus qui commande et influe sur notre avenir.
                  Et là c’est la déstabilisation concrète, car nous nous croyons revenus au temps de la peste ou de la grippe espagnole, sans défenses devant l’inconnu.

                 Nous étions habitué à un monde relativement rationnel et en partie prévisible. Alors comment rester calmes dans un monde devenu incertain ?

                Quand nous voyons quelqu’un touché par le chômage, un attentat, le covid, nous ne savons pas ce qui nous attend et nous avons tendance à imaginer ce qui peut nous arriver de pire. Nous nous focalisons sur ces pensées négatives, sur ces craintes, nous oublions tout ce qui est positif pour nous et l’angoisse et le stress sous envahissent.
                L’anxiété est une émotion voisine de la peur, que font nâitre les centres amygdaliens de notre cerveau. La peur avertit d’un danger, l’anxiété signale la possibilité d’un danger futur, face à l’incertitude. Les psychothérapeutes considèrent que l’anxiété chronique, qui aboutit parfois à la dépression, est une sorte d’allergie à l’incertitude, qui la rend insupportable.
                L’incertitude est un un obstacle à la survie des êtres vivants, qui ont besoin de prévoir d’anticiper, de distinguer ce qui est favorable et défavorable, amis et ennemis, danger et sécurité. Le cerveau de l’homme est organisé dans ce sens : les centres amygdaliens avertissent des dangers, le cortex cingulaire détecte les anomalies par rapport à ce qui est connu et prévisible, et le cortex préfrontal réfléchit analyse, planifie avant de décider et d’agir; et c’est encore plus vrai pour quelqu’un de préférence J, qui veut prévoir et maîtriser les événements, que pour quelqu’un de préférence P, qui s’adapte plutôt à ceux-ci.
                Face aux incertitudes de la vie, les Etats et les sociétés ont essayé de diminuer les incertitudes en mettant en place des mécanismes de défense, mais aussi d’aide à ceux qui rencontraient des problèmes. Les individus se regroupent pour réfléchir ensemble et s’entre aider, au sein de leur famille, d’amis, des entreprises, d’associations …
                 De plus par le passé existait au plan commun et éducatif, une certaine incitation à la sagesse, à la prudence (prudence est mère de sureté!), à la solidarité, incitant à lutter contre l’adversité en gardant un certain optimisme et à une certaine patience et et àa la persévérance
                Aujourd’hui l’Etat assure une sécurité matérielle et une assistance, mais le groupe s’est restreint à la famille et aux copains. De plus le covid a amené le confinement et le télétravail, ce qui a coupé chacun des autres laissant chaque personne face à elle même, à ses craintes et à ses incertitudes.

                 Nous sommes devenus des enfants gâtés, qui confondent bonheur, confort et possession, qui ont oublié que l’adversité fait partie de la vie, avec une certaine incertitude de l’avenir; que les gouvernements ne peuvent pas toujours les protéger et qu’ils ne sont pas tout puissants.
                 Anxieux et apeurés, les gens se posent des tas de question sur les dates de retour à la vie d’avant, et aspirent au vaccin parfait, ne comprenant pas que le gouvernement ne puisse prendre des décisions précises et datées, car c’est en fait l’épidémie qui mène la barque.
                 Il nous faut, pour revenir à la sérénité, accepter à nouveau l’incertitude et l’adversité, réapprendre la patience, voir les aspects positifs et quels sont nos atouts, réagir et agir, et se préparer à changer certaines manières de vivre, de lutter contre l’individualisme et l’égoïsme, de cultiver la confiance en autrui et la solidarité.
                Sans doute consommera t’on moins, il faudra faire certains sacrifices, profiter davantage de ce que nous avons, sans vouloir sans cesse du nouveau et du plus performant, mais cela ne nous empêchera pas de profiter du présent, que nous pouvons accepter tel qu’il est, l’améliorer et le rendre bénéfique pour tous et plus soucieux d’autrui.

     

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  • Coronamuguet.

    Coronamuguet.

               

     

     

     

     

     

     

                       Le muguet aussi appelé lys des vallées, une plante originaire du Japon, est présente en Europe depuis le Moyen-Age.

                     C'est une petite fleur blanche de printemps. Selon la tradition, le 1er mai, on offre un brin de muguet aux gens que l’on aime. Le muguet est une fleur "porte-bonheur" et l'on dit qu’elle apporte bonheur et santé jusqu’à l’année d’après. Au printemps, les clochettes du muguet sont blanches, alors que l’été elles sont rouges.

                   Pour cueillir un brin de muguet il est préférable d'utiliser des ciseaux car il faut faire attention de ne pas arracher sa tige souterraine. Dans certaines régions cette fleur est protégée. Si on arrache ses "racines" ou plus exactement ses rhizomes qui portent les racines, le muguet ne pourra plus refleurir au prochain mois de mai.

                   Offrir du muguet le premier mai est une tradition très ancienne qui remonte à l’antiquité, car c’était à cette date que les marins reprenaient la mer..

                   En France, à la Renaissance, on prêtait déjà au muguet une réputation de porte-bonheur et on dit que la tradition d’en offrir remonte à Charles IX, qui en avait reçu avec plaisir quelques brins et qui en aurait distribué aux dames de la cour et aux courtisanes en gage de porte-bonheur et pour célébrer l'arrivée du printemps..

                   Rien à voir donc avec la Fête du Travail mais depuis, le muguet antique du premier mai est devenue le symbole de cette fête, vers 1907.

                   L'origine en France de la fête du travail remonte à la révolution : en 1793 une fête du Travail est fixée le 1er pluviôse (en janvier), par Fabre d’Églantine.
               C’est en juillet 1889 que la IIe Internationale socialiste  décide le 20 juillet 1889 de faire de chaque 1er mai une journée de manifestation avec pour objectif la réduction de la journée de travail à huit heures, soit 48 heures hebdomadaires, le dimanche seul étant chômé à l’époque.

                   La première célébration a lieu le 1er mai 1890 et les manifestants arborent un triangle rouge, pour signifier que la journée devait être découpée en trois parties égales : une pour le travail, une pour le repos et une pour les loisirs. Ce symbole fut ensuite remplacé par une fleur d’églantine, symbole de la foi en la Révolution et fleur traditionnelle du nord de la France, puis par le muguet.

                   Mais le premier mai est aussi une fête internationale annuelle célébrant les travailleurs.
                   A l'origine c’était une journée annuelle de grève pour la réduction du temps de travail, et elle est encore l’occasion d’importantes manifestations

                  Elle est célébrée dans de nombreux pays du monde, le 1er mai, en Amérique du Nord,  le premier lundi de septembre et au Royaume-Uni et en Irlande, le premier lundi de mai.
                 Bien qu’ils la fêtent maintenant un autre jour, ce sont les Américains qui ont initié en 1884 la Fête du Travail le 1er mai. La Fédération américaine du travail promit aux ouvriers, qui travaillaient alors 12 heures par jour si ce n’est plus, que, deux ans plus tard, la durée de la journée de travail serait fixée à 8 h. Mais le 1er mai 1886 seulement 200 000 ouvriers bénéficièrent de cette avancée sociale.
                 Et pourtant entre temps le Central Labor Union avait institué le "Labor Day", le premier lundi de septembre, mais le Congrès américain ne légalisera cette décision qu’en 1894, après des émeutes pendant lesquelles la troupe tua deux ouvriers à Chicago..

                C’est Lénine en Russie, qui le premier fit du premier mai un jour chômé

                En France le premier mai n’est un jour férié que depuis 1941, mais c'est en avril 1947 que le gouvernement, issu de la libération, en fit officiellement un jour férié payé.

    Coronamuguet.

     Coronamuguet.

                 

     

     

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