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         L'hiver est là et il m'arrive d'être amené à aller à Paris, notamment pour des conférences, alors que j'habite à environ 10 km de ses portes.  Ayant la chance d’habiter à moins d’un kilomètre d’une station du RER en banlieue sud, et trouvant les temps de trajet et les stationnements en voiture chers et incertains au plan des délais, je ne me sers que du RERB, puis du métro
        Mais j’évite si je peux, les heures de pointe. Pour ceux qui ne connaissent pas le métro de Paris, on y transporte en deux heures maximum, le matin, quelques millions de personnes et le soir c’est dans un délai encore plus court.
        Tout le monde est pressé, de peur de rater sa correspondance; des gens courent et vous bousculent involontairement en vous doublant, les quais sont bondés, et quand la rame arrive,  ceux qui sortent et sont aussi pressés, doivent d’abord fendre la foule qui attend, et ensuite tout le monde s’engouffre dans une porte trop étroite. Le flux de personnes se bousculant pour entrer, ressemble à l’eau d’un lavabo qui veut s’écouler par l’orifice étroit de l’évacuation.
        S’ils veulent entrer, pour obtenir un petit espace, les derniers doivent appuyer sur la foule entassée dans la voiture, pour la compresser encore plus, comme on appuie sur une valise trop bourrée avant de la fermer. Les portes automatiques se ferment péniblement et heureusement le train ne peut pas partir si elles ne se ferment pas complètement, coincées par quelqu’un qui n’a pu rentrer !
        Une fois dedans, pas moyen de s’accrocher quelque part, mais ce n’est pas grave. Les corps sont serrés comme des sardines dans une boîte, et tous sont soudés entre eux et les parois de la rame. Le seul ennui, c’est que si on a un ordinateur portable, il faut prendre le sac entre les dents pour qu’il ne soit pas écrasé.
        Et si on est à coté de la porte on se ronge les sangs, car, pressé contre la vitre, on a peur qu’elle éclate.
        Si vous êtes au contraire, loin de la porte, pour descendre, il faut vous y prendre deux stations avant votre destination, pour vous rapprocher de cette porte, par un lent jeu de taquin, et d’efforts désespérés pour vaincre les frottements. Et à la sortie, attention, la pression des gens dans la rame va vous éjecter à grande vitesse sur le quai, au milieu de la foule qui attend pour monter. Gare aux « belles rencontres » à grande vitesse !!
        Alors vous comprendrez que, ayant la chance d’être maître de mes horaires, j’essaie d’éviter cet enfer et de prendre le métro aux heures dites « creuses ».

       Je me souviens qu'il y a une dizaine d'années, Nathalie Kociusko Morizet, ma charmante consœur de Polytechnique, candidate à la mairie de Paris et en campagne électorale,affirmait  que le métro était « un lieu de charme, où l’on faisait de belles rencontres ».
     
     Même si, en ce moment, à cause du covid19, la fréquentation est beaucoup moindre,  j’avoue que le « charme »  me paraît rare.

       Je trouve que la plupart des gens dans le métro sont tristes, préoccupés, ont l’air fatigué. La plupart consultent leur téléphone portable, écoutent de la musique ou suivent une rencontre sportive (je me demande d'ailleurs comment on peut voir le ballon ou une balle de tennis sur un si petit écran !).
        J’ai toujours été un peu surpris d'entendre les personnes assises à coté ou en face de vous, converser à voix très haute (sans doute à cause du bruit ambiant), et donc on est obligé d’entendre la conversation. Parfois anodine, parfois une engueulade ou une rupture avec le ou la petit(e) ami(e). Quelque fois aussi ils racontent leurs fredaines ou les aventures de leur dernière nuit. J’avoue que je serais très gêné de faire pareil, devant tous les gens du wagon qui écoutent !
        Quelques jeunes qui chahutent aussi parfois, mais dans la journée, je n’ai jamais rien vu de bien méchant.
        Bref le métro me paraît, certes, un excellent moyen de transport et un très bon observatoire de l’environnement humain de la capitale, de ceux qui travaillent et n’ont pas une vie de nantis. Mais de là à dire que c’est un charme envoûtant, j’avoue de pas bien suivre NKM
        Mais que ne dirait on pas quand on est en campagne électorale, pour charmer ses électeurs dans le métro !!! Que vont nous inventer les candidats à la proche élection présidentielle ?

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         C’est aujourd’hui  Noël et vous serez certainement moins nombreux à me lire, car vous serez en famille, autour d'un bon repas, ou à aider les enfants à jouer avec leurs cadeaux. J'ai connu cela autrefois. Mes enfants ont maintenant au moins 60 ans et mes petits enfants entre 22 et 35 ans, et ils n'ont plus besoin de moi pour les aider à jouer.
        Je ne suis pas croyant, mais j’aime les églises, leur architecture, leurs statues et peintures, l’ambiance de recueillement qui y règne en général. J’ai une certaine culture catholique et protestante, issue de ma famille, et j’ai eu des amis juifs ou musulmans et j’ai discuté avec eux de leur foi.
        Je respecte donc toutes les religions, et leurs croyants, mais par contre je ne suis pas d’accord avec les intégristes de tous bords, qui veulent imposer leurs idées avec une grande intolérance, et je condamne toutes les violences faites au nom de la religion, qui d’ailleurs le plus souvent, ne sont qu’un prétexte pour cacher la volonté de pouvoir et d’exploitation de ses semblables.
        Je suis profondément laïque (c’est à dire la liberté de croyance pour tous, sans prosélytisme), mais je m’insurge également contre les ultra-laïques, qui sont eux aussi des intégristes.

        Certains d’entre eux m’ont agacé, en s’insurgeant à la télévision, contre la réalisation de crèches de Noël et qui voulaient même supprimer cette fête parce que issue du catholicisme.
        C’est idiot et le fait de gens intolérants et de peu de culture.
        Ils devraient savoir que Noël est à l’origine une fête païenne : la fête de la déesse Isis, (déesse égyptienne, puis gréco-romaine, dont le culte a subi un grand essor dans les derniers millénaires avant notre ère), fête qui marquait le retour de l’allongement des jours.
        Les chrétiens, pour lutter contre le culte d’Isis, ont choisi de mettre la fête de la nativité du Christ (dont on ne connait pas la date exacte de naissance, peut être 4 à 7 ans avant notre ère pour cadrer avec le règne d’Hérode, et il est peu probable que ce soit en hiver), à la même place que celle d’Isis.
        Mais progressivement la fête de la nativité est devenue celle des enfants, mais est restée avant tout une fête religieuse, avec la tradition de la messe de minuit et le repas après cette messe (avec des traditions régionales comme les 13 desserts du sud de la France).
        C’est au XXème siècle qu’elle devient une fête familiale avec repas et échange de cadeaux autour d’un sapin, qui se généralise indépendamment de toute religion. Je connais des musulmans et des juifs qui fêtent Noël avec leurs enfants.

        Quant à la crèche, c’est certes une origine religieuse, et il y a toujours dans toutes les crèches de Noël, Joseph, Marie et l’enfant Jésus, mais il y a aussi l’étable, des animaux, les rois mages de la légende, et même des tas de personnages que l’on rajoute, voire même toute un paysage de campagne comme la crèche de Saint Saturnin en haut de cet article.
        Bien que non croyant, à Noël, il y avait toujours, pour mes enfants. puis mes petits enfants, à coté du sapin, une crèche avec des santons et des guirlandes qui éclairaient l’étable, simplement parce que c’était joli, l’occasion de parler des animaux aux enfants, de chanter des chants de Noël, et aussi l’occasion de montrer la solidarité et l’affection de personnes différentes (y compris un roi mage noir) autour d’un enfant nouveau-né.
        Alors bien que profondément laïque, et justement à cause de cette liberté, je trouve ridicule les déclarations intempestives de ces ultra-laîques, qui voudraient supprimer la fête de Noël et ses traditions ancestrales.

    C'est aujourd'hui Noêl

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  • Encore quelques données sur le coronavirus19

                Avec l’apparition du nouveau variant, l’inquiétude monte, même chez les non-vaccinés.
               Certains ont lu mes précédents articles et j’ai reçu quelques mails qui font de nouveau état de leurs craintes vis à vis des vaccins, notamment ceux à ARN. Je vais essayer d’y répondre.

    On n’a pas assez de recul !

               L’agence Nationale de Surveillance des Médicaments (ANSM), fait une veille permanente sur tous les médicaments et donc les vaccins.
               Or aucun vaccin n’a été autant utilisé que les vaccins anticovid en peu de temps : plus d’un milliards d’injections dans le monde, plus de cent millions en France. On a donc des données très nombreuses, équivalente à celles que l’on n’obtiendrai, dans d’autres cas, qu’au bout de quelques années.
               Ce reproche est donc totalement fallacieux.

    Les effets secondaires à court-terme.

               Certes les effets secondaires de la vaccination existent, mais ils sont relativemnt peu nombreux. Pour l’ensemble de vaccins en France, 0,11% et les trois quarts de ceux-ci sont bénins. Le pourcentage d’effets sérieux est donc de 1 pour 3 000 enviro

    Au 28/10/2021

    Nombre 

    d’injections

    Nombre d’effets

    indésirables

    % effets indésirables

    dont nombre d’effets bénins

    Pfizer

    78  910  400

    65  569

    0,08 %

    48  520

    Moderna

    11  110  300

    14  522

    0,13 %

    11  908

    Astra-Zeneca

    7  795  000

    26  795

    0,34 %

    20  632

    Jansen

    1  047 600

    989

    0,09 %

    593

    Ensemble des vaccins

    98  860  300

    107  875

    0,11 %

    80  906

               Il peut d’abord y avoir des effets d’allergie, mais ils sont immédiats et c’est la raison pour laquelle on demande aux vaccinés de rester ¼ d’heure sur les lieux  pour une éventuelle injection d’antiallergique. La fréquence est faible, environ 2/100 000
               Les effets bénins sont surtout des réactions locales à l’endroit de la piqûre (c’est d’ailleurs le cas de toute injection, le liquide injecté mettant du temps à se résorber, provoque une irritation). Mais cela peut aussi être de la fatigue, des maux passagers de tête ou des articulations, une légère fièvre pendant 24 heures
               Les effets plus graves sont les mêmes mais plus intenses et plus longs, de l’urticaire, des insomnies, une infection du lieu de piqûre, des diarrhées. des vomissements, un malaise (qui peuvent être d’origine psychologique), des paralysies faciales temporaires.
               Enfin, dans des cas très rares de myo ou pericardite, de l’hypertension ou une aggravation de co-morbidité déjà sous surveillance.
               En ce qui concerne les décès intervenus après vaccination, ces cas concernaient des personnes âgées, pour la plupart résidant en EHPAD ou en résidence vieillesse, et présentant de lourdes co-morbidités. Au vu des connaissances actuelles sur le vaccin et des éléments renseignés sur les cas, rien ne permet de conclure que ces décès sont liés au vaccin.
               Tout médicament a des effets secondaires. Si vous prenez un médicament aussi courant que le paracétamol, (dafalgan, efféralgan, doliprane ….), il a au moins autant d’effets secondaire que les vaccins anti-corona, et les anxiolytiques dont les français raffolent, en ont beaucoup plus.

    Les effets secondaires à long-terme.

                Avec les vaccins à ARN, ces effets paraissent improbables.
               En effet le vaccin est composé de morceaux d’ARN destinés à générer dans les cellules du corps les protéines qui vont amener la production d’anticorps, et de nano-lipides (des nano-graisses), qui protègent l’ARN messager sur son chemin vers les cellules.
               Ces lipides, en quantité très faible, vont se dissoudre dans l’organisme et disparaître. L’ARN messager est utilisé par les cellules, et s’il en reste, comme il est un ARN étranger par rapport à ceux de notre organisme, il va être détruit. Il ne reste donc rien du vaccin. Et par ailleurs, l’ARN n’est pas un ADN et il n’a donc aucune propriété génétique.

     Risques d’aller se faire vacciner

               En fait les anti-vaccin ont raison : Les dangers d'aller se faire vacciner sont nombreux.
               IL faut d’abord prendre un  moyen de transport pour s’y rendre. Les transports publics sont parfois dangereux et on peut y rencontrer des personnes ivres, subir une agression ou être victime d’un terroriste. Si vous y allez avec votre propre voiture, vous risquez un accident qui peut être mortel. On peot aussi tomber dans une bouche d’égout ouverte.
               On peut aussi croiser des gens agressifs, un terroriste venu se faire vacciner lui aussi, se faire agresser par un anti-vax. On peut tomber et se casser un membre.
               Ceci dit, une fois arrivé au lieu de vaccination, il vaudrait mieux y rester car les statistiques montrent que la plupart des accidents arrivent à la maison.

    Il peut y avoir plus de vaccinés que de non-vaccinés à l’hôpital !

               C’est vrai, mais cela ne met pas en cause l’afficacité du vaccin. Supposez que toutes les personnes soient vaccinées, alors 100% des malades du covid à l’hôpital seraient vaccinés !
               En fait, pour faire une comparaison valable, il faut comparer le nombre de malades vaccinés par rapport au nombre de personnes vaccinées et le nombre de malades non-vaccinés par rapport au nombre de personnes non-vaccinées.
               C’est également vrai pour les décès.
               Si on rapporte ainsi le nombre de cas à celui des populations de vaccinés ou non vaccinnés, on trouve que le risque de formes graves est réduit par le vaccin de plus de 90% et que celui de décès pour les gens hospitalisé de plus de 85%

    Les vaccinés peuvent avoir le covid. Baisse de l’efficacité du vaccin.

               La nécessité de la troisième dose a fait croire à certains que le vaccin était inefficace.
               C’est là aussi une erreur. Tout vaccin ne protège que pendant une durée limitée car le taux d’anticorps, et la mémoire des cellules qui mobilisent les défenses immunitaires baissent avec le temps. Pour certains vaccins, cette baisse est faible, et le rappel ne se fait qu’après des années, pour d’autres, (la grippe), il faut un rappel tous les ans.
               La durée de la protection ne dépend pas du vaccin, mais de l'agent biologique pathogène à l'origine de la maladie concernée (virus, bactérie, bacille) et de sa vitesse de mutation.
               
    Moins l'agent mute dans le temps et dans de faibles proportions, et plus l'efficacité du vaccin est durable. Par contre, si un nouveau variant apparaît avec de très importantes mutations de son enveloppe, le vaccin dispensé peut perdre de son efficacité.

               Le virus SARS-CoV-19 mute très rapidement, voire plus vite encore que le virus de la grippe. il va falloir vivre avec cette maladie qui n'est pas près d'être éradiquée, et que de surcroît, la vaccination devra être annuelle, avec des vaccins actualisés.
               A noter que le fait d'attraper la maladie et d'en guérir, a le même effet qu'un vaccin.
               Il est donc nécessaire de recevoir la 3ème dose de rappel.

    Les vaccinés sont ils moins contagieux que les non-vaccinés?

               On appelle charge virale, la quantité de virus présente dans les organes infectés, dans le cas du corona, essentiellement les voies respiratoires et les poumons.
               Au début de l'infection par le variant Delta, les patients vaccinés semblent présenter des charges virales similaires à celles des personnes non vaccinées,
               Mais  la charge virale des patients vaccinés semble diminuer rapidement, plus rapidement que celle des personnes non vaccinées, y compris dans une population âgée.
               A 6 jours, la charge virale baisse chez les vaccinés, au 8° jour elle est 64 fois inférieure .
               Mais, il est possible que la charge virale des personnes vaccinées infectées augmente avec l'ancienneté de la vaccination, peut-être en lien avec une diminution progressive des anticorps dans les voies respiratoires supérieures, d'où un effet positif d'une 3e injection sur le contrôle de la charge virale en cas d'infection
               La capacité infectante des particules produites par l’infection et éjectée dans l’air extérieur, est peut être un peu plus faible pour les personnes vaccinnées, mais la chose n’est pas certaine

    Une chose m’étonne; on ne parle jamais de « dose de contamination » et pourtant cela me paraît très important.

               Supposons que vous parliez un quart d’heure, en plein air, avec une personne contaminée, tous deux sans masques. Vous pouvez être contaminé, mais peu de virus vous auront infecté.. Si vous n’êtes pas vacciné et que vous avez un bon système immunitaire, il arrivera à amener devant les intrus, suffisamment de lymphocytes T pour les détruire. Si vous êtes vacciné, c’est certain.
               Supposons maintenant que deux personnes contaminées se trouvent dans une fête de famille, qui réunit, pour dîner dans une pièce, une vingtaine de personnes, évidemment sans masque.. Leurs voisins de table seront alors fortement contaminés par de nombreux virus.
               S’ils ne sont pas vaccinés, le temps que leurs défenses mmunitaires réagissent, les nombreux virus auront le temps de se répliquer et leurs organismes seront vite débordés et la maladie risqie d’être grave.
               Pour une personne vacinnée, la réaction sera plus rapide et en général pourra limiter la prolifération du virus pour éviter une forme grave.
               Je pense qu’on devrait expliquer cela pour mieux faire comprendre l’utilité des gestes barri§re et celle de la vaccination.

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  •   

    Les médicaments contre le covid19.

                 L’actualité du Covid19 est malheureusement préoccupante.
               Outre que le nombre de contaminés augmente de façon alarmante, un nouveau variant vient d’apparaître, provenance Afrique du Sud, et il a été baptisé « omicron ».
                Il est trop tôt pour savoir quelles sont ses caractéristiques exactes et son incidence sur l’épidémie, mais ce qui est inquiétant c’est que les mutations subies concernent surtout la protéine « spike », qui est responsable de la capacité du virus à s’accrocher aux cellules du système respiratoire et d’autre part sur laquelle agissent les vaccins actuels.On peut donc craindre qu’il soit plus contagieux et que les vaccins agissent moins sur lui. Mais actuellement on ne sait pas encore et on ne sera fixé que dans une quinzaine de jours.

    Les médicaments contre le covid19.

                  J’ai souvent dit dans mon blog que ls gens aujourd’hui manquaient d bon sens et de curiosité intellectuelle et gobaient toutes les informations vraies ou fausses, sans chercher à comprendre et à approfondir.
                  Le journal télévisé a annoncé l’émergence de deux médicaments contre le coronavirus, et une personne avec laquelle je discute parfois et n’est pas encore vaccinée, me disait que puisqu’on avait des médicaments ce n’était plus nécessaire de se faire vacciner. Grave erreur et manque de connaissances élémentaires.

                 Quelle que soit la maladie, un vaccin est fait pour prévenir la maladie alors qu’on est en bonne santé et éviter d’en être malade, et de l’être gravement.
                 Un médicament au contraire n’est employé que lorsqu’on est déjà malade, (et donc que les symptômes ont été diagnostiqués), pour limiter les conséquences de la maladie et, si possible, vous en guérir.
                 Le médicament, pris à l’avance, n’empêche donc pas d’être malade et ne limite en rien la circulation du virus.

                  Quels sont les médicaments contre le coronavirus dont on a parlé.

                 Un premier médicament est le « Molnupiravir », des laboratoires Merck. Son but est de freiner la maladie et à réduire l'apparition d'une forme grave.
               Il augmente le nombre d'altérations (mutations) dans le matériel génétique ARN du virus, ce qui diminue la capacité du SARS-CoV-2 à se multiplier et à se répliquer dans l’organisme. Il se présente sous la forme d’une pilule à avaler.(très chère : 600 €)
              C’est mieux que rien, mais son efficacité n’est pas miraculeuse. D’après un essai fait sur seulement 385 patients non vaccinés et atteints du coronavirus, le laboratoire a montré que le nombre d’hospitalisés était divisé par deux, par la prise du médicament et qu’il n’y avait alors aucun décès, contre 8 chez les personnes non traitées.
              Merck a déjà commencé la fabricationOlivier Vérand, ministre de la santé, a annoncé qu’il avait fait commander 50 000 doses de ce médicament.

              Un second médicament est le « Paxlovid » des laboratoires Pfizer. 
             Les premiers résultats du laboratoire sont fondés sur des essais cliniques rassemblant plus de 1 200 adultes ayant contracté la Covid-19 et présentant un risque de développer un cas grave de la maladie. Dans les jours suivant l'apparition des symptômes, certains ont reçu la pilule de Pfizer, et d'autres un placebo. Au total, 10 personnes sont mortes parmi les patients ayant reçu le placebo contre zéro décès dans le groupe ayant reçu le traitement.

              Un deuxième essai sur 3000 adultes ayant contracté le virus, a montré une réduction de 89% des hospitalisations et une suppression des décès, si les malades étaient traités dans les 3 jours suivant l’apparition des symptômes et 85% s’il était administré dans les 5 jours.
              Les virus utilisent une « protéase », qui est une enzyme qui agit sur les protéines virales et en favorise la réplication et donc la multiplication du virus. Le coronavirus utilise deux protéases et le Paxlovid empêche l’une d’entre elle de se répliquer
             Il est composé de deux molécules. La première est l'agent actif qui empêche à la protéine du virus de se répliquer. La deuxième est le ritonavir, un inhibiteur de la protéase, normalement utilisé pour le traitement des infections par le VIH.  
             Parmi les patients qui ont participé à l'étude et qui ont reçu Paxlovid, 1,7% ont connu des événements indésirables graves et ont dû arrêter le traitement. Le ritonavir, peut en effet entraîner des effets secondaires comme des diarrhées, des nausées et  vomissements, des douleurs abdominales, une irritation de la gorge ou une toux, des maux de tête et des vertiges, des éruptions cutanées et des démangeaisons, des perturbations du métabolisme des sucres et des graisses avec une redistribution anormale des graisses observée après plusieurs mois de traitement, une toxicité pour le foie et le pancréas. 

            Voici donc quelques données sur ces deux médicaments anti-coronavirus.

            Certaines personnes pensent ne pas se faire vacciner, alors que des centaines de millions de personnes l’ont été avec une efficacité certaines et peu d’effets secondaires, parce qu’on a trouvé deux médicaments qui n’empêchent pas la maladie mais en évitent les cas graves.
             Paradoxalement ils invoquent un manque de recul sur ce vaccin nouveau, alors qu’aucun vaccin n’a jamais été autant administré, ou la peur des effets secondaires, et ils préfèreraient ces médicaments, sur lesquels on a peu d’expériences et qui ont des effets secondaires plus importants.
              J’appelle cela du manque de bon sens et de logique, et un manque de curiosité, car, quand on ne sait pas, on peut se renseigner facilement sur des sites médicaux d'internet.

     

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  • Vive la (grande) Bretagne !

              Depuis que l'évêque Cochon a brulé notre Jeanne d'Arc on traite les anglais de roast-beef et cela a toujours choqué les correspondant(e)s anglais(e)s de mes enfants et petits enfants.
               Mais, puisqu'on est dans la nourriture, ils nous traitent bien de mangeurs de grenouilles ou d'escargot !
               Effectivement, on n'est pas toujours copains et ils ne sont pas aussi fairplay qu'ils le disent.
               Nos différents actuels sur la pêche le montrent bien.
               Mais nos différents sur la nourriture et sur la façon de se comporter ne datent pas du Brexit. Ils étaient vrais, même quand j'étais jeune.

               C'est vrai que j'ai un certain manque de respect pour la cuisine anglaise.
               Mais j'ai de mauvais souvenirs de mes incursions en Angleterre, à part la National Gallery, qui est une merveille sur le plan peintures, et où on peut bien manger (mais un menu "français" et plutôt cher !).
                Déjà je n'aime pas beaucoup la bière, mais de la "pale ale" tiède, je préfère boire de l'eau. Je crois qu''Astérix aussi. Mais, il y a 30 ou 40 ans, pour se faire servir de l'eau au repas, c'était un défi.                       
                 Et les déjeuners "officiels", ce n'était pas une partie de plaisir. Du lapin, c'est bon, mais bouilli au court bouillon de poisson, bizarre.
              Et à Cambridge, après de magnifiques soles, mais à la sauce à la menthe, et un dessert où le fromage succède aux glaces aux fruits, un café assez fade et enfin miracle, des cerises à l'eau de vie.... mais avec un anchois roulé dedans ! Un espoir déçu ! 
              De superbes langoustes en Ecosse, mais sauce au roquefort, ce n'est pas mauvais, mais j'aime mieux la mayonnaise.
               Quant au roast-beef, il est plutôt beef (c'est de la très belle viande), que roast, cuit au four à l'étouffée, et accompagné d'un pudding traditionnel à la graisse de rognon, bouilli ou cuit à la vapeur enveloppé dans un beau linge, comme s'il sortait du bain. En revenant en France, je me suis jeté sur un steak pommes frites.
                Et il y a 50 ans , pour être poli dans un dîner officiel, on devait charger les petits pois (en les écrasant un peu pour que l'équilibre tienne), sur le dos de la fourchette, (coté convexe vers le ciel), en priant Dieu qu'un petit pois ne roule pas sur la nappe. Cela a l'air d'avoir passé de mode. Mais je n'ai pas été invité chez la Reine !! 

                Et puis les anglais ont un esprit spécial, pour un "latin" comme moi.
                Je me souviens - mais c'était il y a 60 ans -, m'être promené dans Londres un jour d'été où il faisait très chaud, en sandales "nu pieds", à lanières, mais avec des chaussettes. Je croyais être pudique, mais à mon grand étonnement une vieille dame m'a abordé, m'a montré mes pieds et m'a dit "shocking" ! Ne voulant pas être en reste, je l'ai amenée devant un kiosque à journaux et je lui ai montré un journal X, en lui disant que ces jeunes femmes étaient certes plus belles que mes pieds, mais beaucoup moins vêtues. Elle a haussé les épaules et m'a tourné le dos.
                 Le plus amusant est que j'ai retrouvé cette vieille dame très distinguée à l'heure du thé, dans un pub. Leur thé et leurs gâteaux étaient excellents. Ma vielle dame a pris des scones.... mais avec une demi bouteille de sauvignon blanc qu'elle a gentiment sifflé.
               
                 Et l'esprit chevaleresque et le "fair play" anglais sont bien connus.
                 Dans les régates de quillards à l'île de Wight, auxquelles participaient des bateaux anglais et étrangers, des cartes de parcours étaient remises aux participants, mais les bancs de sables, qui étaient sur les cartes anglaises, n'étaient pas mentionnés sur les cartes remises aux étrangers, dans l'espoir qu'ils s'échoueraient.
                Et une année mon fils a gagné la course du Fastnet, sur son trimaran : horreur un français qui gangne une course très british !! L'année d'après, il a reçu les bulletins d'engagement pour la course... huit jours après la clôture des inscriptions. D'accord il aurait dû se renseigner sur internet plus tôt !!

                 Cela me rappelle aussi la concurrence Paris-Londres pour les jeux olympiques, il y a une douzaine d'années, où tous les coups étaient permis.

                 Bon j'ai dit assez de mal des anglais,  (mais les anglais disent en permanence du mal des français !), et aussi, je suis presque breton (probablement avant 1740) et ces cochons d'anglais se débarrassent de tous leurs nuages sur la Bretagne. Alors !...
                  On devrait profiter du Brexit pour faire payer des droits de douane aux perturbations atmosphériques.

              Je ne suis pas anglophobe, juste pas anglophile, je les ai trop fréquentés dans mon métier, et je préfère les américains. Eux c'est clair, on sait qu'ils feront tout pour gagner du fric, mais ils ne le cachent pas.

                Et pour terminer, un été où j'étais en panne d'internet à Carnac, j'appelle le service technique au téléphone. (Je ne dit pas quel opérateur, ils sont tous aussi nuls!)
                Un gars très gentil, prénommé Mohamed, avec un fort accent, me répond (probablement de Tanger) et je lui dis que j'appelle de Bretagne. Il me demande alors pourquoi je ne parle pas anglais.              
                J'avoue que j'ai été un peu vexé !!! Depuis je leur dis que j'habite en Breizh, mais ils ne savent pas où c'est dans le monde, et alors c'est eux qui me parlent en anglais !!

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