• http://lancien.cowblog.fr/images/Images3/ideesdecoarttablegranadawwwalineafr735444.jpg

    Noël, Jour de l'An, ce sont des fêtes où l'on reçoit la famille ou les mais autour d'un repas. Alors on se pose parfois des questions sur les table et ses coutumes ou ses habitudes. Alors j'ai cherché quelques réponses.


    1 - Pourquoi dit on « mettre la table » ?

    2 - Quels sont les ancêtres des nappes et serviettes ?

    3 - Pourquoi les couteaux de table ont ils des bouts ronds (contrairement aux couteaux de cuisine) ?

    4 - Quelle est l’histoire de la fourchette ?

    5 - Qui a inventé le tire-bouchon ?

    6 - D’où vient le mot « entremets » ?

    7 - De quand date le sandwich ?

    8 - Pourquoi un gâteau alsacien s’appelle t’il « Kugelhopf » et les bonbons « Haribo » ?




    Voici les réponses :

    1 - Au Moyen Age, la table était une grande planche (ou plusieurs) posée sur des tréteaux.
Il fallait la mettre dans la pièce.

    2 - Au même Moyen Age, on mettait une nappe sur les tréteaux, recouverte d'une pièce de tissu pliée en deux, appelée "doublier", destinée à s'essuyer les mains et la bouche. Elle fut ensuite remplacée par une longue pièce de toile posée sur les bords de la nappe : la « longuière », puis en 1560, par une pièce de tissus individuelle : la serviette. De telles serviettes seront en vogue après le mariage d’Henri IV et Marie de Médicis, en 1600.

    3 - A l’origine tous les couteaux étaient pointus. Mais les gentilshommes se curaient les dents à table avec ces ustensiles, et le Cardinal de Richelieu, agacé par cette pratique peu agréable à voir, demanda à son orfèvre de lui faire des couteaux à bouts ronds.

    4 - La fourchette existait au Moyen Age, mais avec 2 dents seulement. C’était un objet de luxe au manche précieux, souvent en ivoire. Puis ensuite l’usage se perdit et on mangeait avec les doigts. Elle ne réapparut qu’au XVIIème siècle.

    5 - Le tire bouchon était à l’origine un accessoire d’arme à feu, destiné à extraire une balle du canon. C’est au 17ème siècle qu’il servit à extraire les bouchons, sous forme d’une vis sans fin.
        Le véritable tire-bouchon, avec une hélice au bout d’un manche en T fut breveté en 1795, par Samuel Hershaw.

    6 -  Au Moyen Age, le repas se déroulait en plusieurs services. Dans les grands repas, des artistes, jongleurs, chanteurs et danseurs venaient combler le temps mort qui séparait deux services : l'entremets.

    7 - En 1762, passionné par les jeux de cartes et ne voulant pas quitter sa table de jeu, pour aller déjeuner, lord John Montagu, comte de Sandwich, demanda à son cuisinier de lui préparer à manger : deux tartines de pain beurré avec une tranche de viande au milieu.

    8 - Un pâtissier de Ribeauvillé, du nom de Kugel, hébergea les rois mages, faisant étape en Alsace sur la route de Bethléem…(c’est une belle légende !).  Pour le remercier, ils lui donnèrent la recette d'un gâteau, dont la forme est celle de leurs turbans, qu'il baptisa Kugelhopf. 
          Certains pensent que le mot vient de Kugelhut (kugel signifiant « boule » et hut « chapeau »), qui était le chapeau des parlementaires de Strasbourg à l'époque.
          Quant au bonbon « Haribo », enrobé de chocolat et aux vives couleurs, il fut inventé par un confiseur allemand Hans Riegel de Bonn (d'où son nom: Ha Ri Bo).

    Et si vous êtes un expert de la table, vous devez reconnaître les différents couverts et verres  autour d'une assiette. 

    Histoire de table

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •  

    Les crèches de Noël

                Je ne suis pas croyant, mais j'aime l'atmosphère des église (et j'admire leurs architectures), et j'adore les crèches de Noël. Sans doute un souvenir d'enfance, puis des Noëls joyeux avec mes enfants et petits enfants.
              Alors en cette veille de fête, je publierai quelques images de crèches de Noël, certaines toutes simples, d'autres qui sont de véritables paysages.

    Les crèches de Noël

    Les crèches de Noël

    Les crèches de Noël

    Les crèches de Noël

    Les crèches de Noël








    Les crèches de Noël




    Les crèches de Noël








    Les crèches de Noël
















    Les crèches de Noël











    Les crèches de Noël

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •           La COP28 s’est terminée à Dubaï, le 13 décembre. Conférence sur le changement climatique réunissant 198 nations, son rôle était d’avancer sur la lutte contre le changement climatique dû principalement à l’augmentation de température moyenne qu’entrainent nos émissions de gaz à effet de serre. ,( principalement le dioxyde de carbone CO2 et le méthane CH4). Elle devait notamment se prononcer sur la sortie des énergies fossiles principalement charbon et pétrole, mais aussi gaz.
               Les énergies fossiles sont en effet responsables à 80% des émissions de gaz à effet de serre, en produisant du CO2, notamment la production d’énergie, l’industrie, le transport, les bâtiments (voir le graphique ci-dessous). L’agriculture est responsable surtout d’émissions de CH4 et la partie « forêt » représente le manque d’absorption de cOé du fait de la destruction des forêts, notamment en Amazonie.

    La COP 28 à Dubaï

               Il faut d’abord remarquer que les présidents des USA et de la Chine n’y ont pas mis les pieds, même s’ils y avaient des représentants. Pourtant la Chine est responsable de 33 % des émissions de CO2 et les Etats Unis de 12,6 % ! M. Macron y était.

    La COP 28 à Dubaï

               Le graphique ci dessous montre que 10 pays sont globalement responsables de près de 70% de ces émissions. (La France n’émet que moins de 1%, grâce au nucléaire).

    La COP 28 à Dubaï

              Les pays se sont mis d’accord avec beaucoup de difficultés et ont fini par rédiger un accord commun qui dit qu’à terme, les énergies fossiles devront être abandonnées et tout le monde crie victoire et qualifie cet accord ‘d’historique, qui changera le monde.
            Bien sûr, cela pourrait être pire s’il n’y avait pas eu d’accord du tout, et c’était jusqu’à présent un sujet tabou..
              Mais impossible de déterminer encore avec précision quelle influence aura ce texte de COP qui pointe, de façon inédite, la responsabilité des énergies fossiles.
              Certes la responsabilité des énergies fossile est reconnue, et on s’engage vers leur suppression progressive, mais aucune date n’est fixée et l’accord n’est pas contraignant. Alors les états grands pollueurs le respecteront ils ?
               Par exemple, l’Allemagne, qui vient de fermer son dernier réacteur nucléaire et ne peut plus bénéficier du gaz russe, ouvre de nouvelles centrales à charbon. Les Etats Unis ne veulent pas fermer les leurs et la Chine, en construit, malgré un effort certain vers le nucléaire et le solaire.
              Et les pays du golfe y étaient opposés, car c’est pour eux un changement complet d’économie, et les enjeux financiers sont énormes. Toutefois les Emirats sont davantage consentants, car l’élévation de température y est importante et rend le pays très vulnérable.
              L’accord indique que les émissions de CH4 devront aussi être réduites et il s’engage à tripler les énergies renouvelables et à accélérer les technologies à zéro émission ou à faibles émissions, notamment les énergies renouvelables, le nucléaire, les technologies de réduction et d’élimination telles que le captage et le stockage du CO2, et la production d’hydrogène. Il faut aussi accélérer la décroissance des émissions de transport routier.        
              Certes c’est déjà bien d’affirmer tout cela, mais on sait bien que les énergies renouvelables sont aussi intermittentes et qu’elles ne pourront prendre en charge qu’une partie modeste de l’énergie nécessaire. Et le captage du CO2 semble très difficile à réaliser et devrait coûter très cher !l

              En définitive de nombreux observateurs présentent la mention de la transition hors énergies fossiles dans la déclaration finale comme une avancée historique, mais le bilan de la COP ne pourra être tiré qu'après un certain délai, notamment lorsque les pays annonceront leurs contributions nationales et leur engagements plus précis et réels.

              Si vous voulez en savoir plus sur cette COP 28, il y a un article très intéressant et complet de Wikipédia, mis à jour le 14 décembre, et qui cite les divers points de vue de façon relativement impartiale. https://fr.wikipedia.org/wiki/Conférence_de_Dubaï_de_2023_sur_les_changements_climatiques

    La COP 28 à Dubaï

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Admettre que l'on peut avoir tort.

                Les médias nous informent régulièrement des tous les événements désagréables dans le monde, et notamment des nombreux attentats ou tentatives, qui le plus souvent sont perpétrés par des personnes qui n’étaient pas des excités fichés S, ni des fanatiques religieux, mais seulement des gens marginaux, à l’esprit un peu dérangé.
              Souvent ces personnes, comme d’ailleurs les fanatiques, n’admettent pas que l’on ait des opinions différentes des leurs.
             Cela arrive à d’autres personnes, mais on ne souhaite normalement pas la mort de ceux qui ont pour seul tort de penser différemment.
             Alors comment cela est il possible ?
             Un article de Nicolas Gauvrit, enseignant-chercheur en sciences cognitives а l’université de Lille. , dans la revue « Cerveau et Psycho », nous fournit quelques éléments de réponse :

             En fait, une tendance universelle existe chez l’humain : l’aversion aux opinions contraires. Pourtant se confronter aux idées des autres nous ouvre l’esprit, étend nos connaissances et permet la compréhension des autres.
            Au lieu de cela, nous préférons lire ou écouter ce que nous pensons déjà, recherchant la confirmation de nos idées, plutôt que de mieux appréhender la réalité, tendance que certaines idéologies renforcent.
              Les chercheurs en psychologie mettent en avant trois raison à ce comportement :

              Ce qu’ils appellent la « dissonance cognitive » , un état désagréable induit par le fait de considérer des informations contradictoires.
             Si l’on apprend qu’un ami a commis des actes très répréhensibles que l’on considère comme immoraux, être son ami est contradictoire avec cette situation et pour rétablir un certain confort cognitif, nous aurions alors tendance а rejeter les preuves d’immoralité.
            Mais pourquoi ces deux informations réagissent en créant de l’inconfort, et pourquoi nous avons tendance а remettre en cause la nouvelle information. Deux explications sont mises en avant           
            D’abord, au niveau social, remettre en cause une opinion peut entraîner de ne plus être en accord avec nos proches, avec notre groupe. Changer d’opinion peut donc nous éloigner des clans auxquels nous appartenons.
            Ensuite, nous avons individuellement besoin d’avoir confiance en nous-mêmes, de penser que nous sommes moraux, intelligents, raisonnables. Toute nouvelle information qui nous obligerait à une remise en cause sera alors perçue comme une menace pour notre intégrité, pour ce que nous sommes.

            Une deuxième situation est celle du « réalisme naïf », qui entraine la certitude que nos opinions ne sont ni plus ni moins que la réalité. Nos croyances sont des évidences objectives, qui ne nécessitent ni preuve, ni mise à l’épreuve. Cette confiance extrême nous amène à estimer que celui qui pense autrement est évidemment fautif et l’écouter n’est que perte de temps.
            L’auteur cite une phrase très évocatrice d’une telle personne : « La seule fois oщ j’ai eu tort, c’est quand j’ai cru que je m’étais trompé. »
           La première théorie prédit que, confrontés а une opinion opposée, nous devrions ressentir menace et anxiété. La deuxième entraîne frustration et colère. 

              Troisième théorie, celle appelée « minimisation de l’effort cognitif »., que je nommerai plus simplement « paresse humaine » : nous évitons de fournir des efforts importants, qui nous fatiguent et nous empêchent de faire d’autres tâches, et, dans ces conditions, il est naturel d’éviter l’exposition aux opinions alternatives.
              Cette troisième hypothèse complète la deuxième : si nous sommes surs d’avoir raison, il est coûteux et finalement inutile d’écouter les contradicteurs
             Le réalisme naпf, galvanisé par la paresse cognitive, fournit un terreau aux dogmes religieux et à la haine terroriste.

                А l’opposé du réalisme naпf, l’humilité intellectuelle, qui consiste а se méfier de ses propres certitudes et а considérer que l’on peut avoir tort. C’est simple, mais ce n’est pas facile. Cela devrait s ‘apprendre à l’école, en lettres, en étudiant les opinions des écrivains et philosophes, en sciences en apprenant le doute et la rigueur, et ensuite par l’entraînement. Cette attitude est voisine de l’esprit critique, dont la juste pratique consiste, non pas à critiquer les opinions des autres, mais les siennes propres

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • Notre cerveau menacé lors des vols spatiaux

             J’ai lu, dans le numéro spécial de la revue « Pour la Science de février-mars 2023, qui traitait des nouveaux horizons de l’exploration spatiale, un article intéressant qui montrait que l’élément faible des longs voyages dans l’espace, était notre cerveau.

               Cela est dû principalement aux rayonnements cosmiques qui se propagent dans le vide spatial, et que nous ne pouvons ni voir ni sentir, mais seulement mesurer leur flux, avec des appareils spéciaux de mesure de rayonnements ionisants.
             Ces rayonnements cosmiques sont de deux sortes :
                     - Les rayons cosmiques galactiques, principalement composés de noyaux atomiques ionisés, 88 % d'hydrogène, 9 % d’hélium, des traces d'éléments plus lourds, mais aussi des photons, qui se déplacent à une vitesse proche de celle de la lumière (300.000 km/s). Ils sont probablement produits et accélérés dans les supernovæ, qui sont les phénomènes qui accompagnent de violentes explosions d'étoiles en fin de vie.
                  - Les rayonnements solaires : les particules du vent solaire et celles des éjections lors des éruptions de la couronne solaire. Ces particules sont également des ions en majorité et sont expulsées à des vitesses comprises entre 300 et 800 km/s pour le vent solaire, et jusqu'à 2 500 km/s lors des éruptions solaires. Moins énergétiques que les rayons cosmiques galactiques, elles sont cependant plus nombreuses . 
              Qu'elles soient d'origine solaire ou galactique, ces particules ont assez d'énergie pour traverser la coque des vaisseaux spatiaux et le corps des astronautes.

             Sur Terre, le champ magnétique protège les organismes vivants en déviant la plupart de ces particules ionisées, qui n'atteignent pas le sol. Il s'étend jusqu'à environ 60.000 km d'altitude du côté du Soleil et plus loin du côté « nuit ».
              Les voyages au-delà de cette magnétosphère (la Lune est par exemple à plus de 400.000 km de la Terre) entrainent une exposition aux rayons cosmiques et à leurs interactions avec les tissus humains.  

               J’ai exposé dans un article du 20 juillet 2018 les effets des rayonnements ionisants, mais j’ai principalement parlé de ceux qu’on rencontrait dans la vie courante : les appareils de radiologie X ou les rayonnements gamma de sources, et éventuellement de ceux rencontrés dans des contaminations radioactives ou des accidents nucléaires (rayonnements alpha, bêta, gamma, neutrons).
                Ces particules laissent une partie de leur énergie et ionisent des atomes des tissus biologiques, c'est-а-dire qu'ils leur arrachent des électrons, entraînant la rupture de liaisons moléculaires. Les atomes et les molécules privés de certains de leurs électrons deviennent très réactifs et vont réagir avec des atomes ou des molécules voisines afin de récupérer des électrons et retrouver une configuration plus stable. Ces radicaux libres transforment les molécules de l'organisme en nouveaux composés chimiques qui ne remplissent plus la fonction biologique initiale.
                Suivant la quantité de rayonnement absorbée reçue (la dose en Grays, Gy, ou mGy), on peut prévoir des effets croissants : effets peu visibles avant quelques mGy, des modifications des cellules sanguines et des tissus qui les produisent, entre 0,1 et 0,5 Gy, une atteinte grave de ces tissus à partir de 1 Gy et 50% de morts en quelques semaines autour de 4 Gy. Des atteintes du cerveau entraînant un coma et une mort rapide pour 10 Gy.
               Une radio des poumons délivre environ 0,1 mGy et la dose reçue sur terre du fait des irradiations naturelles est de 3 à 4 mGy par an. L’étalement dans le temps diminue les effets car il y a une réparation des cellules de l’organisme.

                En ce qui concerne les effets généraux, les rayonnements cosmiques sont concernés par des doses voisines, et les voyages spatiaux n’entraînent pas des irradiations fortes en dose absorbée par tout le corps. Les doses interplanétaires sont de l'ordre de 0,5 milligray par jour. Un voyage sur Mars de 3 ans correspondrait donc à une dose de 0,5 grays.
               Mais les rayonnements cosmiques sont surtout des ions, qui tout le long de leur trajectoire arrachent de nombreux électrons aux atomes qu’ils rencontrent et donc sont beaucoup plus dangereux par leur action locale.
               On caractérise alors le rayonnement en fonction de la densité d'ionisation qu'il produit par unité de dose et par le transfert linéique d'énergie (TLE), qui indique la quantité d'énergie transférée au corps au voisinage de la trajectoire (sous la forme d'électrons secondaires arrachés aux atomes) par unité de distance parcourue.
              Les rayonnements cosmiques ont des TLE beaucoup plus élevés que les rayonnements nucléaires habituels et sont donc plus dangereux localement.

             La NASA a créé en 2003, un laboratoire du rayonnement spatial dans l’état de New York, où l’on peut simuler l’irradiation cosmique par des ions.
              Des souris ont été soumises à des doses de 0,05 à 0,30 gray, mais par des ions ayant un TLE important et ils ont testé leur comportement et leur mémoire.
             L’irradiation diminue considérablement l'attrait d'une souris pour ce qui est nouveau, et ses performances dans des labyrinthes, et les chercheurs ont constaté, le long de trajectoires de rayonnements cosmiques, une modification des connections des neurones, et notamment une réduction du nombre de dendrites, et surtout des épines dendritiques qui jouent un rôle important dans les apprentissages et la mémorisation. Les animaux dont les performances étaient les plus mauvaises, présentaient aussi la plus faible densité d'épines dendritiques.
            Les chercheurs n'ont aucun élément permettant de penser qu'une fois endommagées par l'exposition aux rayons cosmiques, la ramification dendritique et la densité d'épines pourraient se rétablir.

           Bien sûr les effets sur les souris doivent être extrapolées à l’homme avec précaution. Mais les rayons cosmiques peuvent nuire aux performances cognitives des astronautes et l'exposition à ces rayonnements pourrait bien représenter l'un des plus grands obstacles pour un voyage vers Mars, et encore davantage pour les missions plus longues destinées а explorer des planètes les plus distantes.

                   

    Partager via Gmail

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique