•           Le site des anciens chantiers navals de la ville de Nantes, fermé en 1987, lieu emblématique du passé ouvrier de la ville, est devenu depuis 2003 un  site culturel et artistique appelé "Les Machines de l'Ile", qui conçoit et met en scène des machines animées par des mécaniques complexes, inspirées de celles de la compagnie "Royal de Luxe".
            On peut examiner les mécanismes complexes de ces animaux, qui permettent de les animer. Voici quelques réalisations :

    Nantes: les"machines de l'île.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nantes: les"machines de l'île.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nantes: les"machines de l'île.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nantes: les"machines de l'île.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nantes: les"machines de l'île.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nantes: les"machines de l'île.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Nantes: les"machines de l'île.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nantes: les"machines de l'île.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • Nantes est une ville qui aime les automates géants; je vais vous le montrer en deux articles, l'un sur la "Compagnie Royal de Luxe" et l'autre sur "Les Machines de l'île".

    La "compagnie Royal de Luxe"? C'est une compagnie de théâtre de rue française fondée en 1979 par Jean-Luc Courcoult, basée à Nantes depuis le début des années 1990 et dont l'activité est de se produire dans le monde entier avec des marionnettes géantes qui défilent dans les rues.

    Voici quelques unes de ses réalisations :

    Nantes : la compagnie Royal de Luxe

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nantes : la compagnie Royal de Luxe

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nantes : la compagnie Royal de Luxe

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nantes : la compagnie Royal de Luxe

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nantes : la compagnie Royal de Luxe

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    Nantes : la compagnie Royal de Luxe


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nantes : la compagnie Royal de Luxe

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nantes : la compagnie Royal de Luxe

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nantes : la compagnie Royal de Luxe

     

     

     

     

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  •        Hier nous avons vu qu’en définitive, pour les bactérie ou virus, en dehors des piqûres par des arthropodes, la contamination se fait surtout par voie aérienne par respiration pulmonaire de gouttelettes, et par contamination des muqueuses de la bouche du nez et des yeux par nos mains ayant touché des surfaces contaminées.
        Ce sont de ces deux phénomènes et de leur prévention dont je voudrais vous parler maintenant.


         Les américains ont fait des études sur la “production”  d’aérosols de gouttelettes lors d’un éternuement (le cas le plus grave de dispersion) et ils ont trouvé la répartition suivante autour de la personne éternuant qui est à droite sur le schéma ci dessous, les six cases représentant le trajet de gouttelettes de tailles différentes de 30 à 500 microns (millièmes de millimètres)

    Comment lutter contre un  risque d'épidémie ?    On s’aperçoit que seules les gouttelettes de taille de l’ordre de 30 μm. sont vraiment dispersées dans l’atmosphère, mais en subissant une grande dilution, celles plus grosses entre 100 et 500 μm. étant projetées vers l’avant, mais à moins de 2 mètres.

    http://lancien.cowblog.fr/images/ClimatEnergie/aerosol.jpg

        Une étude parallèle des dépôts de particules dans les diverses parties du système respiratoire a montré que le risque principal était représenté par les particules de 1 à 10 μm.
        Les masques en tissus utilisés arrêtent les particules à partir de 50 μm. (cadre  bleu du schéma.)
        Un masque est donc peu utile, car il n’arrête pas les particules les plus fines, qui sont pourtant les plus disséminées et les plus dangereuses, et par ailleurs les gouttelettes arrêtées par le masque ne sont pas en général projetées à plus de 2m de la personne qui éternue.
        Par ailleurs tout déplacement d’air (vent, ventilation) dilue la concentration des aérosols porteurs de germes, et alors qu’en une heure dans l’obscurité le titre infectieux de certains virus ne diminue que de 10%, il chûte de 99,98% dans le même temps exposé aux rayons ultraviolets du soleil.
        Les études ont montré que la contagion était très peu probable en plein air, même sans masque, si on se maintient à plus de 2 mètres des autres personnes. car la dilution dans l’air des gouttelettes est très rapide et les UV jouent leur rôle protecteur.
        Par contre la contagion est très probable dès que l’on séjourne nombreux dans des locaux peu ventilés, comme les bureaux, le métro, les classes, les magasins...

     Comment lutter contre un  risque d'épidémie ?   Par exemple une étude a montré que la contamination dans un avion où une forte ventilation permanente existe était limitée aux places adjacentes à deux rangs de la personne porteuse de germes, mais que par contre dans un avion où la ventilation était en panne la contamination était très forte, plus de 70% au bout de 3 heures à partir d’un seul malade.
        On sait d’ailleurs que l’aération régulière des chambres d’hôpital est une mesure de prévention essentielle.

        Les études systématiques menées depuis 2003 ont également montré que la contamination par les surfaces sur lesquelles s’étaient déposés les gouttelettes contenant des virus ou bactéries (les “fomites”) était aussi importante que la transmission dans l’air dans le cas de la grippe et du SRAS (le syndrome respiratoire aigu sévère, dû à un virus qui s’attaque au système respiratoire, jusque là inconnu et qui était probablement un mutant d’un virus animal, apparu en Chine).

        Il est donc très important :
               - pour un malade contagieux d’éviter de contaminer des surfaces : utiliser des mouchoirs en papier quand on tousse, on se mouche ou on éternue et jeter ces mouchoirs aux ordures sans les laisser traîner,
              - pour le malade comme pour toute personne, de se laver souvent les mains avec un savon efficace pour éliminer ces “fomites” que l’on risque ensuite de transporter sur les muqueuses de la bouche du nez ou des yeux.
       

        Je ne parlerai pas de l’aspect médical, mais il faut savoir que d’une part les antibiotiques permettent de lutter contre les complications graves dues à des bactéries, et que, contre la grippe elle même, des antiviraux (comme le tamiflu), empêchent la prolifération du virus, mais à condition d’être pris au moment de cette prolifération. Cela ne sert à rien de le prendre à l’avance, mais il faut le prendre rapidement après la contamination dès les premiers signes de maladie et donc consulter le médecin.
        Mais la lutte contre la grippe pour éviter une pandémie est essentiellement préventive : empêcher la contamination et la transmission exponentielle du virus (ce serait encore plus vrai pour une peste pulmonaire, heureusement presque inexistante)
                - le masque n’est pas indispensable en plein air. Par contre il est indispensable pour le personnel soignant, pour  s’occuper d’un bébé, et plus généralement dès qu’on est pendant  longtemps à coté d’une personne à moins de 2 mètres et quand on est dans un lieu clos.
                - si l’épidémie menace, une mesure efficace serait de consigner le plus possible les personnes à leur domicile pendant le temps de transmission et d’incubation, de l’ordre de la semaine. Fermer les bureaux, les écoles, les transports en commun. Les contacts dangereux sont ainsi limités.
               - recommander de nettoyer les surfaces de table, les boutons de portes, les surfaces que l’on touche souvent, avec de l’eau javélisée.
        Se laver souvent les mains avec du savon. Eviter le plus possible de porter les mains à la bouche au nez, aux yeux.
              - et se faire vacciner.

         Dans les hôpitaux, isolation des malades dans une chambre seule avec WC individuel, climatisation débranchée et fenêtre ouvrante. Port de masque et de gants par le personnel et les visiteurs; limitation des procédures pouvant entraîner l'émission d'aérosols par l’usage de mouchoirs en papier, port de masque par le patient en cas de déplacement, désinfection des mains après retrait des gants, et après toute activité de nature à entraîner une contamination. Limitation du personnel de soin et surtout des visites au strict nécessaire.
        Bien entendu désinfection de tout le matériel non jetable, chambre et literie au départ du malade. Elimination sécurisée des déchets dans des sacs prévus pour le matériel représentant un risque biologique.

        Et pour que les personnes appliquent ces mesures, il faut leur expliquer à quoi elles servent, et ne pas faire à la place de la médiatisation catastrophe sans explication.
        C’était un peu le but de mes articles.J'espère qu'ils ne vous ont pas trop ennuyés par leur aspect un peu scolaire.

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  •     Vous avez maintenant une idée des propriétés des bactéries et des virus.
    Aujourd’hui je vous parlerai donc des problèmes de contagion.
        Mais chaque maladie est particulière et chaque personne est plus ou moins sensible. Il faut donc que je simplifie mon article.
        Je prendrai donc deux exemples de maladies que vous connaissez :
             - la peste qui a fait de grands ravages il y a quelques centaines d’années et notamment au moyen âge et qui est due à une bactérie  “Yersinia pestis”.
             - la grippe, dont on connaît les pandémies du siècle dernier  et d’ont le vecteur est un virus “Myxovirus influenzae”.

        J’ai pris la peste comme exemple en raison de sa funeste notoriété, mais aussi parce que la maladie a deux aspects et sa propagation initiale est particulière.

    Comment attrape t'on des maladies ?    La peste est en effet une maladie véhiculée par les rats. Les morsures de rats peuvent être infectantes, mais elles sont rares et ce sont essentiellement les puces de ces animaux qui la véhiculent en piquant les hommes.
        Il y a encore des cas de peste aujourd’hui, environ 10 000 cas en dix ans et 10% de décès, principalement en Afrique.

        Toutefois les écureuils sont aussi une source contaminante aux Etats Unis et les animaux domestiques peuvent accueillir des puces de rats. Une puce peut être infectieuse pendant des mois.

        Les bactéries se multiplient au point d’inoculation et  après une dizaine de jours d’incubation, une pustule infectée apparait le “bubon”. Les bactéries de disséminent par voie sanguine et lymphatique et des bubons apparaissent et fur et à mesure de l’envahissement, notamment au voisinage des ganglions lymphatiques.
        En outre les bactéries détruites par les défenses immunitaires libèrent une toxine..
        On appelle donc cette maladie la “peste bubonique”.
        Au moyen âge où l’on ne connaissait aucun traitement, la mort survenait  dans environ 70% des cas, au bout d’une semaine environ, en raison  de deshydratation et de problèmes neurologiques, également dans certains cas de septicémie.

        La bactérie lorsqu’elle atteint les poumons se multiplie de façon importante et les expectorations des personnes malades contiendront alors de nombreuses bactéries.
        Une deuxième forme de contamination apparaît alors par voie respiratoire, par contamination par les goutelettes respirées.
    L’incubation est alors de quelques heures seulement et sans soins la mort intervient en quelques jours, pratiquement sur la totalité des gens atteint par oedème pulmonaire et insuffisance respiratoire.
        C’est la “peste pulmonaire”.
        Il suffit d’un nombre faible de bactéries par voie respiratoire (quelques centaines) pour contracter la maladie.

        En outre si l’on touche des objets contaminée la bactérie peut être introduite quand on se touche la bouche, le nez, les yeux, par les muqueuses correspondantes.
        La résistance dans l’environnement de la bactérie est de l’ordre d’une heure dans l’air, plusieurs heures voire plusieurs jours sur des surfaces contaminées, des semaines à des mois dans le sol ou sur des cadavres (c’est la raison pour laquelle au moyen âge, les cadavres étaient brûlés).
        La peste pulmonaire donnait donc lieu à des épidémies épouvantables, car très contagieuse, mortelle et la bactérie était difficile à détruire.
        On sait actuellement soigner la peste par des antibiotiques, mais ils doivent être administrés très tôt, surtout dans le cas de la peste pulmonaire, relativement résistante aux antibiotiques..
        Mais on sait (en raison des bubons) que quelqu’un est contagieux et donc on peut procéder à un isolement  sérieux.

        Il existe des maladies virales propagées par des piqûres principalement de moustiques; je vous ai dit quelques mots des arbovirus, et vous vous souvenez sans doute d'épidémie récente de dengue ou de chikungunya dont on parle à la télé ou dans la presse..

    Comment attrape t'on des maladies ?    Par contre la grippe se propage essentiellement par les voies respiratoires par respiration de gouttelettes contenant des virus, expectorées par les malades (ou les porteurs sains) et par absorption des virus lorsque les gouttelettes se déposent sur des surfaces (ou y sont déposées par des objets contaminés, les mains en particulier), que nous touchons ces surfaces avec nos mains que nous portons ensuite à la bouche, au nez ou aux yeux. Les virus passent alors par les muqueuses de ces organes.

        Ces dépôts de gouttelettes infectées sur des surfaces où elles sèchent et qu’elles contaminent avec des bactéries ou des virus ont reçu un nom bizarre et peu connu : des “fomites”.
        (Pour votre culture générale, Wikipédia indique que “fomite était le nom autrefois donné aux éclats de bois se détachant des arbres lorsqu'on les abattait à la hache et désignait également les étincelles du silex ou que le marteau fait surgir lorsqu'il frappe le fer chauffé au rouge sur l'enclume.”.)
        Le virus peut également se transmettre par la salive et donc une contamination des lèvres et des mains du malade.

        Le problème de la grippe, c’est qu’on est  contagieux avant la phase symptomatique de la maladie, de telle sorte que l’isolement intervient trop tardivement. On est contagieux au bout de 2 à 3 jours, un ou deux jours avant le début de la maladie,  et on considère que le taux moyen de contamination  est de l’ordre de 3, de telle sorte que le nombre de malade peut croître comme 3n et donc très rapidement si des mesures ne sont pas prises. On reste contagieux durant toute la maladie
        Dans l’air les virus de grippe dans leur gouttelette ne résistent guère plus d’une heure. Par contre les surfaces peuvent rester contaminées un à deux jours.
        Les virus influenza A sont relativement fragiles, réputés sensibles à la chaleur et aux UV qui les inactivent, mais des épidémies sévissent néanmoins l'hiver dans les pays tempérés et dans certains pays chauds même en saison chaude.
        Ils semblent en grande partie détruits dans le tube digestif et donc se diffusent peu par cette voie.

        L’autre problème que pose le virus de grippe est qu’il est facilement sujet à des mutations et qu’il change donc fréquemment, son patrimoine  d’ARN étant modifié au cours de réplications. La plupart des virus grippaux, suite à une mutation, peuvent potentiellement devenir hautement pathogènes, notamment parce que nous n'avons pas développé de défenses immunitaires, et sont pour cette raison suivis par l'OMS.
        Notons qu’on ne meure que très rarement d’une grippe, mais surtout des complications et notamment des maladies respiratoires causées par des bactéries , l’infection étant plus facile sur un malade affaibli par le virus grippal.

       La meilleure protection contre la grippe est le vaccin. Je me fait vacciner depuis plus de 25 ans et je n'ai jamais eu la grippe depuis.


        En définitive on voit que, en dehors des piqûres par des arthropodes, la contamination par les virus et bactéries se fait surtout par voie aérienne par respiration pulmonaire de goutelettes, et par contamination des muqueuses de la bouche du nez et des yeux par nos mains ayant touché des surfaces contaminées.
        Ce sont de ces deux phénomènes et de leur prévention dont je vous parlerai demain.

     

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  • En intermède, je vais vous présenter des figurines en fil de fer, qui m'ont paru ingénieuses.

    Un cochon et une vache :

    http://lancien.cowblog.fr/images/Images2/achatventeprixstatuehippopotameenmetalafrique.jpghttp://lancien.cowblog.fr/images/Images2/topiairefigurine.jpg
    Un loup et un animal martien non identifié :

    http://lancien.cowblog.fr/images/Images2/IMGP2866.jpghttp://lancien.cowblog.fr/images/Images2/coch01.jpg


    Le chat botté et un chat noir, serviteur du diable :

    http://lancien.cowblog.fr/images/Images2/T2eC16hyME9s5qJFg1BRUItN3g6035.jpghttp://lancien.cowblog.fr/images/Images2/BlackCatbyreynaldomolinawire.jpg

     

    Une statue en fil de fer inspirée par Audrey Hepburn :

    Intermède en fil de fer

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Enfin la panthère rose et la dame aux larmes de perles :

    http://lancien.cowblog.fr/images/Images2/PinkPantherinWirebyreynaldomolinawire.jpghttp://lancien.cowblog.fr/images/Images2/PrayingMermaidbyreynaldomolinawire.jpg




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