• A quoi peut servir l'hypnose.

          Je ne parlerai pas des applications ludiques et des magiciens en tous genre, mais essentiellement des applications en médecine, qui sont les plus importantes, surtout d’une part dans le domaine psychiatrique et psychologique, et d’autre part de lutte contre la douleur, mais ce ne sont pas les seules applications.

        Les premières applications de l’hypnose ont été d’accéder à l’inconscient des personnes, pas au sens de Freud des refoulement notamment sexuels, qui ne sont qu’une bien faible partie de l’inconscient et ne sont plus une préoccupation importante sauf pour quelques anciens inconditionnels de Freud, Lacan et leurs disciples.
        Il s’agit simplement de retrouver certains souvenirs enfouis au fond de la mémoire, d’expliquer certaines réactions, certains blocages et ensuite ayant conscience de ces notions de trouver avec le patient une solution à ses problèmes.
        Ce qui est le plus proche des refoulements, ce sont certains blocages ou certaines souffrances après un traumatisme psychologique, connu ou inconnu.
        Un traumatisme connu peut être par exemple un accident, un décès, une rupture.
        Mais d’une part la personne s’est renfermée sur elle même et ne veut pas aborder le sujet avec ses proches, et déjà le fait d’extraire ces souvenirs d’en parler est bénéfique, mais d’autre part on connaît les circonstances du traumatisme, mais pas forcément le fait détaillé qui vous a frappé, qui a bloqué quelque chose en vous. Le recours a l’hypnose peut permettre à la personne de découvrir ce détail important et ensuite de voir avec le thérapeute comment diminuer son action, même s’il est impossible à éliminer.
        Le traitement des phobies est un  cas particulier de ce type de blocage.
        On trouve dans la littérature de très nombreux exemple de traitement par des séances d’hypnose, et parfois, on s’aperçoit que la cause initiale traumatique remonte à des années en arrière. Phobie des piqûres médicales, des araignées ou autres bestioles, de la foule, claustrophobie dans les ascenseurs ou dans un appareil IRM, l’agoraphobie dans les manifestations et les foules, la peur du dentiste, d’un accouchement ou d’une opération, voire même la phobie scolaire ou la gestion du stress d’étudiants lors des examens.
        Bref en général la lutte contre les stress et peurs diverses et notamment les crises de panique.
        L'hypnose a beaucoup été utilisée aux USA pour soigner des séquelles de chocs psychologiques, subis par des militaires lors d’opérations de guerre.
        On commence à l’utiliser pour soigner le burn-out et le stress en entreprise.
        Mais évidemment on ne supprimera pas des causes physiologiques : on peut essayer de lutter contre des acouphènes, mais si ceux-ci ont pour origine un défaut de l’oreille, tout au plus, atténuera t’on leur perception.

        L’hypnose est également utilisée dans le traitement des maladies mentales (cela a même été une des premières applications pour des malades hystériques), mais elle est alors un palliatif pour éviter un trop important usage des médicaments psychotropes, et il est évident qu’elle ne traitera pas vraiment un défaut physiologique, mais ses conséquences psychiques.
        L’hypnose a par exemple été souvent utilisée pour soigner des épilepsies chez des enfants pour lesquels les crises n’était pas dues à une anomalie cérébrale, mais essentiellement d’ordre psychique.

        Mais une utilisation de plus en plus fréquente est la lutte contre la douleur.
        L’hypnose permet de bloquer en partie, voire totalement la transmission de la douleur jusqu’au cortex frontal et donc à la conscience. Les principales aires qui interviennent dans cette transmission sont partiellement bloquées : cortex somatosensoriel sur le sommet du crâne, cortex cingulaire antérieur, insula, hypothalamus…)
        L’hypnose est utilisée pour le traitement de douleurs aigües, et même dans certaines opérations, où le malade au lieu de subir une anesthésie, est simplement sous hypnose et tranquillisant.
        Mais elle est aussi utilisée pour des douleurs chronique, notamment les migraines des enfants et permettent de diminuer considérablement la quantité d’antialgiques administrés.
        Elle est aussi de plus en plus utilisée en cancérologie et dans des soins palliatifs de fin de vie, pour soulager de la douleur et du stress, avec moins de recours à des doses importantes de psychotropes ou de morphine.
        Une autre action est la lutte contre les sensations non seulement douloureuses, mais les démangeaisons et même les stress qui en résultent en dermatologie ou dans des maladies inflammatoires, notamment du système gastro-intestinal.

        D’autres applications voient peu à peu le jour, car la plupart des maladies ou des problèmes de santé, ont un aspect psychologique, qui intervient, ne serait ce qu’au plan du confort de la personne qui subit. C’est le cas de traitement des conséquences de la ménopause, des problèmes respiratoires, ou l’insomnie.

        Un des avantage de l’hypnose en thérapeutique, est que, si elle est pratiquée par une personne compétente, ayant bien été formée à ces techniques, elle n’a pratiquement aucun effet secondaire, aucune séquelle psychologique ultérieure, si ce n’est qu’elle n’est pas toujours pleinement efficace.

        L’hypnose est évidemment aussi utilisée par des « coachs » et des gourous divers, pour son pouvoir de suggestion.
        Il n’est pas impossible d’atteindre de meilleures performances sportive, ou certains objectifs professionnels grâce à des séances d’hypnose, mais il faut se méfier, car il est certain que, comme dans tous les domaines, on peut avoir affaire à des charlatans ou simplement à des personnes peu formées, dont l’action sera inefficace, bien que rémunérée.
        On trouve de nombreuses annonces sur internet de « thérapeutes » ou de « mages » qui vont soigner par l’hypnose, les chagrins d’amour, les troubles sexuels ou les addictions, notamment le tabagisme.
        Certes cela est possible si l’on a affaire à un expert compétent, mais il faut s’assurer, si on ne veut pas dépenser inutilement, de cette expertise.
        La plupart des applications efficaces de l’hypnose, restent faites en hôpital ou par des médecins, ou au minimum des psychologues confirmés et formés à cette technique.
     

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  • Hypnose et cerveau

       Pour continuer l’article d’hier, sais t’on ce qui se passe dans le cerveau, lorsqu’on est en état d’hypnose ?
        Il n’y a pas beaucoup de publications sur ce sujet et cela semble encore peu connu.

        D’abord rien à voir avec le sommeil :  si l’on regarde les tracés des électroencéphalogrammes, et les rythmes de certains neurone du tronc cérébral (qui sont entre autres, le métronome du cerveau, son « oscillateur » sous diverses fréquences, et du thalamus, qui coordonne nos sensations, on constate qu’on est éveillé, avec des fréquences autour de 40 hz.
        Ce n’est donc pas non plus le rêve, au sens habituel du terme.
        Ce n’est pas non plus une rêverie, comme lorsque éveillé, notre imagination vagabonde d’une pensée à l’autre. En fait, contrairement à ce que beaucoup croient, le cerveau est, dans ce cas en forte activité, non seulement au niveau du cerveau émotionnel, (sentiments et émotions) mais aussi du cortex frontal (qui dirige l’opération), de l’hippocampe (mémoire), mais aussi des centres d’interprétation des sens (notamment le cortex visuel primaire qui imagine des images) et mêmle des centres de Geschwind et de Broca, à l’origine d’un dialogue lexical intérieur (on se raconte intérieurement une histoire !).
        Lors de l’hypnose, on constate au contraire une baisse d’activité du cerveau.
        Ce n’est pas une méditation non plus, car les électroencéphalogrammes sont différents dans les deux cas. Mais c’est l’état qui se rapproche le plus de l’hypnose.

        Alors que ce passe t’il dans l’hypnose?

        Ce n’est pas facile à définir, car les questions posées aux divers patients ne sont pas les mêmes, et l’activité cérébrale dépend en partie des questions posées. Par ailleurs le mécanisme d’hypnose est avant tout sensoriel, et les sensibilités des organes et des centres d’interprétation du cerveau, peuvent être assez différentes selon les individus.
        Il faut donc trouver des facteurs communs qui seraient importants en cas d’hypnose.
        On a pu notamment observer, par IRM, la réaction de certaines zones du cerveau (voir le schéma ci dessous)
            - le cortex cingulaire antérieur, qui est activé lorsque nous faisons attention, et dans le contrôle cognitif des émotions et sentiments (habituellement en liaison avec le cortex préfrontal). Il reste très actif même quand le cerveau est au repos,
            ll est beaucoup moins actif dans l’hypnose, sauf dans sa région dorsale, qui est au contraire très active, zone qui contrôle la concentration, ce qui explique qu’une personne hypnotisée soit tellement absorbée qu’elle ne se soucie plus de rien d’autre.

            - le précunéus : il est situé entre les aires somato-sensorielles sur le dessus du crâne (qui nous renseignent sur l’état de notre corps, de nos membres, de nos muscles…) et l’aire d’interprétation visuelle à l’arrière de notre crâne. Il reçoit des informations très élaborées en provenance des divers centre d’interprétation des sens et semble participer à la mémorisation épisodique. Il semble avoir un rôle dans la « conscience de soi ».
        Il a habituellement une grande activité quand le cerveau est au repos, ou lorsqu’on est éveillé et il a alors des connexions nombreuses avec le cortex frontal.
        Il est au contraire presque inactif dans le cas de l’hypnose.

            - dans le cortex temporal, les centres liés à la mémorisation et notamment à la production d’images mentales, qui sont ensuite « visualisées » dans les centre primaires d’interprétation de la vue du cortex occipital, restent au contraire très actifs en cas d’hypnose, comme dans la réalité.

          - Le cortex préfrontal est peu actif dans l'hypnose, sauf le préfrontal dordolatéral qui échange avec l'insularité (qui nous renseigne sur nos états internes), tous deux intervenant dans la conscience de soi et la flexivité cognitive.

    Hypnose et cerveau

        Mais d’autres centres aussi sont activés suivant les circonstances de l’hypnose :
            - les centres de Wernicke et de Geschwind, qui interviennent pour comprendre les paroles du thérapeute hypnotiseur. Mais en fait sous hypnose, il semble qu’il y ait valorisation des termes à répercussion positive et atténuation des termes à répercussion négative.
            - les centres prémoteurs, qui préparent un mouvement (d’habitude sur ordre du cortex préfrontal). Il semble qu’ils provoquent alors des images mentales des mouvements.
    Mais les centres moteurs peuvent également intervenir, car on constate pendant l’hypnose certains mouvements des membres ou des yeux, involontaires ou sur commande de l’hypnotiseur : balancement des pieds, ou lévitation ou de paralysie des bras par exemple.
    Lorsque le thérapeute demande de bouger ou de bloquer un membre, les phases de mouvement ne semblent pas modifiées dans le cerveau, mais ce sont les phases de transmission des ordres moteur et de préparation motrice qui sont différentes dans l’éveil normal et dans l’hypnose.
        On constate même une hyper activité de la partie motrice quand on donne des ordres de mouvement sous hypnose.
        Par contre il y a pendant l’hypnose détente des muscles.
            - les expériences sous hypnose montrent une sensibilité particulière des centres d’interprétation sensorielle.
        Par exemple le centre d’interprétation auditive réagit de la même façon si on écoute un morceau de musique, réellement en étant éveillé, et si sous hypnose, on vous demande de l’écouter, sans qu'il y ait de son extérieur.
        Lorsqu’on présente un  objet rouge à un individu, les neurones « rouges » du centre d’interprétation visuelle restent activés, même si on lui dit que l’objet est bleu. Par contre, sous hypnose, les neurones « rouges » s’éteignent et les neurones bleus sont activés quand le thérapeute lui dit que l’objet est bleu et il peut faire de même avec d’autres couleurs.

        On ne sait pas ce qui provoque l’hypnose dans le cerveau, mais les données ci dessus donnent une approche des conséquences :

        Le cerveau contient une multitude de centres,  qui d’une part interprètent le monde extérieur grâce à nos sens, et d’autre part créent des actions dans notre corps et dans l’environnement par l’intermédiaire de nos membres (et du langage).
        En temps normal, quand nous somme éveillés, notre cortex préfrontal est le chef d’orchestre de ces centres : il reçoit des information sur l’état de notre corps et de l’environnement, consulte notre cerveau émotionnel, réfléchit, organise et donne des ordres pour améliorer son information à partir de nos sens, et pour déclencher des actions.
        Il est aidé par le cortex cingulaire antérieur qui focalise notre attention et oriente notre conscience.
        Il est aidé aussi par le précunéus qui différencie nous même par rapport au monde extérieur, notamment au niveau des images mentales.

        Dans le cas de l’hypnose, les connexions semblent modifiées.
        Le rôle du cortex préfrontal, de cortex cingulaire antérieur et du précunéus sont fortement diminués. Nos sens et nos centres moteurs n’obéissent plus au contrôle rationnel et aux ordres du cortex préfrontal.
        Notre attention est relâchée et nous avons une conscience du « moi » très réduite et surtout de sa place dans l’environnement.
        Les mouvements sont déconnectés de l’intention et de l’attention.
        D’où notre dépendances aux ordres de l’hypnotiseur.
        Par contre il y a une hyper activité des centres qui interprètent les données des sens, activité sous forme d’images mentales, non liées aux perceptions réelles. Une particulmarité des sensations sous hypnose est que les sujets ont une impression beaucoup plus grande de "vivre dans un souvenir" avec toutes ses sensations, que s'ils se remémoraient ce souvenir en état normal de veille.
         L’hypnose, par sa capacité à modifier la perception de la réalité, favorise la « flexibilité psychologique », soit notre aptitude à prendre du recul face à une situation donnée, car si l’on est trop en prise avec un problème, on fait obstacle à sa résolution.
        Elle nous met dans une forme de perception globale dans laquelle nous recevons toutes les informations en même temps, sans fournir de signification. Cet état de confusion permet de circuler d’un élément de la réalité à un autre sans avoir à justifier de liaisons logiques et de sortir de notre manière habituelle d’assembler des pensées, et de faire des choix.

        Cependant il reste une veille de nos sens et même de notre cortex frontal :
    Des personnes sous hypnose et placées en position d’écriture automatique, et dont on avait plongé la main dans l’eau glacée écrivaient « sortez ma main de l’eau » l’individu étant encore sensible aux états dangereux, et si on veut imposer à un sujet sous hypnose, une action qui le choque profondément, il sort de son état.

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  •  

    Qu'est ce que l'hypnose

         J'ai fait les 5, 7, et 9 février 2018 trois articles sur les "états de conscience"
         Un lecteur m'a demandé ce qu'était et ou se plaçait l'hypnose
         Pour répondre à cette question, je vais essayer d'abord de décrire ce que sont divers états d'hypnose.

         Milton Erikson est un psychiatre américain, du début du 20ème siècle, qui a fait de nombreux travaux sur l'hypnose, ses application thérapeutiques, et une nouvelle conception de l'inconscient.
    (ne pas confondre avec Erik Erikson, psychiatre germano-américain très connu pour ses travaux sur  les stades du développement psychosocial et sur le développement des enfants.)

         En effet, il faut raisonner autrement que les anciens adeptes de Freud, et se dire, comme Erickson et les neuropsychologues, que l'inconscient n'est pas un perturbateur psychologique, par les pulsions et refoulements notamment sexuels qu'il engendre, mais une partie utile de notre psyché, qui peut être une ressource pour le patient, si on lui apprend à l'utiliser pour trouver des solutions à ses problèmes, en changeant ses comportements.
        Il faut aussi savoir que les divers sujets ont une sensibilité différentes vis à vis de l’hypnose, 10% des personnes sont très faciles à hypnotiser, 80% sont sensibles à l'hypnose, et 10% seulement sont réfractaires (et beaucoup plus quand on voulait les « endormir » dans les méthodes anciennes).
      Enfin l’hypnotiseur n’est pas tout puissant et dominateur, et on ne peut faire dire ou faire n'importe quoi à la personne sous hypnose, et notamment quelque chose de contraire à ses principes.

        Jusqu'à Erickson l'hypnose consistait à plonger le patient dans un pseudo sommeil profond. Il a mis au point une méthode d'hypnose brève et "éveillée", fondée sur la relation patient-thérapeute et à mettre au point l’auto hypnose, et les méthodes thérapeutiques actuelles s’inspirent de ses travaux.
        Dans les séances selon les méthodes thérapeutiques actuelles, (je ne parlerai pas des méthodes utilisées sur scènede cabarets!) le sujet reste éveillé, les mains sur les genoux et les yeux fermés.
        Il a donné son consentement à cette séance car il la pratique dans un but thérapeutique précis, qui lui a été expliqué, et il sait qu’en rouvrant les yeux il peut arrêter le phénomène.
        Il a au préalable décrit son problème au thérapeute qui connait donc le problème et la façon dont le patient l’exprime.
        Le thérapeute centre alors l’attention du sujet sur son corps et ses sens : les sensations qu’il a sur la position de son corps et les sensations (sons, odeurs,..) perçus de son environnement.
        Puis on lui demande de se remémorer un souvenir agréable, éventuellement, s’il le souhaite, de le décrire en quelques mots, puis de se concentrer sur lui.
        La personne éprouve une sensation de bien être, ses muscles se détendent, voire sont parfois animés de mouvements involontaires (notamment des tapotements des doigts), Souvent la déglutition, la respiration et les cillements de paupières se font plus lents ou plus rapides. Les perceptions sensorielles paraissent plus claires, plus précises, plus sensibles, et d'autre part la fatigue musculaire disparaît (par exemple si on maintient une jambe levée).
        Le thérapeute demande alors au sujet de se remémorer les sensations de son souvenir, images, sons, odeurs, toucher, formes couleurs et il évoque ce souvenir par des questions auxquelles le patient ne répond en général que par oui, rarement par non car c’est une notion que l’inconscient a peine à avoir), ou par un signe.
        Puis le thérapeute aborde des questions sur le problème en cause, et il va se guider dans ses questions sur les expressions du patient qui trahissent ses émotions, positives ou négatives.
        Les questions ont pour but de mieux définir le problème, d’évoquer certaines raisons enfouies dans l’inconscient, puis de suggérer des solution, mais par un dialogue, où à tout instant, on sollicite l’accord du patient.
        Les problème ne sont pas évoqués brutalement, mais on utilise des métaphores, des comparaisons, des sensations, pour petit à petit arriver au réel problème. Il faut en effet ne pas heurter le patient, car, dans ce cas, le sujet sort de l’état d’hypnose.
        A la fin de la séance, en rouvrant les yeux, en respirant profondément, en bougeant ses membres et son corps, le patient reprend en quelques secondes, le sens de la réalité et de son environnement.
        Malheureusement je n’ai jamais subi d’hypnose, alors je ne peux vous donner mes impressions, mais seulement rapporter ce que j’ai lu.
        Je n’ai jamais non plus essayé de pratiquer cette technique sur quelqu’un : comme toutes les techniques, ce n’est pas facile, et il faut donc avoir été formé pour la pratiquer.
       
        Il est également possible, semble t’il, de pratiquer ce que l’on appelle l’auto-hypnose.
        Ce n’est ni conduire une voiture en hypnose, ni tenter d’hypnotiser votre véhicule, mais seulement d’avoir un dialogue avec votre inconscient.
        J’ai essayé quelques fois, mais sans guère de succès. C’est relaxant, mais pas très efficace sur moi. Sans doute suis-je trop rationnel ou bien je n’avais pas la bonne méthode. Je n’ai d’ailleurs jamais bien su détendre mes muscles.
        
        Peut être que certains d’entre vous qui auraient pratiqué cette technique pourraient compléter ce texte par leur commentaire.

        Demain je reviendrai sur le comportement du cerveau sous hypnose.

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  •                Nous avons vu dans le précédent article que des anomalies de l'équilibre résultent le plus souvent d'un dysfonctionnement du système vestibulaire et de l'incohérence des interprétations que peut en faire le cervelet
    .              Mais le symptôme « vertige » ne renvoie pas à un phénomène, une sensation uniques. Les sensations les plus fréquentes sont les suivantes : tendance à tomber, environnement visuel qui tourne, sensation que le sujet tourne sur lui-même, perte d'équllibre, faiblesse posturale, tête lourde, sentiment que l'on va s'évanouir...
     .            Les patients souffrant de problèmes vestibulaires développent souvent des troubles émotionnels.
                Réciproquement plusieurs études ont montré qu'un trouble vestibulaire peut être lié à un grand nombre de symptômes anxieux, surtout ceux caractérisant des troubles paniques : agoraphobie (la phobie des grands espaces ou de la foule) ou acrophobie (la phobie des hauteurs).
                Les dysfonctionnements du système vestibulaire créent un handicap, de sorte que le patient redoute les apparitions de vertiges : la crainte d'être victime de vertiges ne fait que renforcer l'anxiété.
    Vertiges et stress, ou anxiété.Vertiges et stress, ou anxiété.













     
                Des études ont été faites mettant en jeu un plateau oscillant et une cabine fermée sur ce plateau. Le patient peut être dans ou hors cabine, les yeux ouverts ou fermés. On peut ainsi différencier les signaux de l'oreille interne, de la vue et de la proprioception.
                On a montré ainsi que les patients souffrant de troubles paniques maîtrisaient moins bien les conflits de signaux contribuant à l'équilibre.

                Des études ont été faites aussi en environnement virtuel : un ordinateur projette un certain environnement visuel en 3D, sur des lunettes que porte le patient et on envoie également des signaux sonores sur un casque. On peut ainsi créer un environnement différent, voire contradictoire avec les signaux reçus de l'oreille interne ou sur la situation de nos membres.
              La encore les patients souffrant de phobies ou simplement très stressés et anxieux sont plus sensibles à ces conflits, y compris à un simple décalage de quelques dixièmes de secondes entre les signaux sonores et visuels.
                On reconnaît une anxiété généralisée à six principaux symptômes :                          
                               - agitation, sentiment d'être à bout, tension permanente;
                               - sensation de fatigue, de ralentissement, non justifiée par une activité physique ou mentale intense;     
                                - difficulté de concentration, fuite dans les idées, défaut de la vigilance;
                                - irritabilité, nervosité ;              
                                - tension musculaire;           
                                - trouble d'endormissement (insomnie), réveil nocturne.                                                     
                Le patient anxieux ressent en permanence des angoisses et des soucis sans que sa situation personnelle ne le justifie forcément. Cette anxiété interfère en permanence avec l'attention portée aux autres ou à ses propres actes, et notamment à l'opinion des autres qui sont souvent interprétés à tort, source de nombreux malentendus et conflits.
               L'esprit anxieux n'est pas le seul à souffrir et le corps pâtit aussi de ce trouble. Par exemple, le sentiment de fatigue des anxieux (comme celui des dépressifs) est bien réel et peut se mesurer par une baisse des capacités musculaire

               Au bout d'une période d'anxiété forte peuvent apparaître des vertiges et ce peuvent être des signes avant-coureurs d'une dépression.
               Il ne faut cependant pas s'affoler, le vertige est souvent considéré comme une urgence par les personnes qui en sont victimes alors que dans la très grande majorité des cas, le vertige est une manifestation bénigne. 

              Mais il est prudent de consulter un médecin qui fera faire un bilan, car le vertige peut aussi être le signe d'une anomalie physiologique :    
                        - forte migraine, accident vasculaire cérébral.       
                        - réaction à certains médicaments; allergies    
                        - hypertension artérielle;  
                        - troubles de la vision;    
                        - lésions su rachis cervical:
                        - lésion du nerf acoustique;        
                        - tumeur du cervelet;  
                        - une infection de l'oreille interne. 

             Ne vous affolez pas, ces cas sont très rares, surtout si on est jeune, mais il ne faut pas les négliger,

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  • Le 14 juillet, on a la flemme, alors un intermède s'impose !

    Malgré le Brexit, on trouve encore sur le Daily Telegraph des annonces d'offres d'emploi.
    En voici quelques unes pour vous amuser.

    Annonces d'offres d'emploi au Royaume Uni


    Cherche quelqu'un pour cacher des œufs de Pâques dans mon appart en mon absence
        J'ai besoin de quelqu'un pour cacher des œufs de Pâques dans mon appartement en mon absence! Ils sont petits et remplis de bonbons ! J'aimerais les chercher moi-même dimanche!
        Je suis prêt à payer!  Pas sérieux s'abstenir!

     

    Exemplaire dédicacé de La République de Platon
        Première édition de La République dédicacée par l'auteur. Evidement, l'ouvrage est usé (surlignage, soulignage, pages cornées, manque le dos, etc.), mais d'un bon état général vu son âge.


    Annonces d'offres d'emploi au Royaume UniRecherche assistant personnel textos.
        Je reçois 40-50 textos par heure, et je ne peux pas gérer à la fois ma charge de travail et mes responsabilités SMS.
        Ma boîte est vite pleine et il faut la vider toutes les deux heures.
        C'est un job à plein temps, et il faudra me suivre partout, car j'ai toujours mon portable sur moi. Pas sérieux s'abstenir.

     

    Annonces d'offres d'emploi au Royaume Uni

     
    Recherche poney

         Mon fils fête son anniversaire bientôt, et comme il y aura plein d'enfants, je me suis dit que ce serait bien d'avoir un poney.
        Si vous en avez un à vendre, merci de me contacter et de mettre immédiatement de la sauce barbecue sur sa litière : j'adore le poney mariné longtemps à l'avance, pour qu'il ait un maximum de goût quand j'en prend possession.


          Mitres papales
    Avec cette crise terrible, je suis dans l'obligation de mettre fin aux activités de mon entreprise.
    Je possède plus de 1300 mitres papales (reproductions) dont je dois absolumenT me débarrasser. Ces chapeaux viennent de Chine et sont un peu trop petits pour une tête d'adulte ; et, comme ils irritent la peau, il est préférable d'avoir les cheveux longs ou de porter une calotte en dessous (comme le vrai pape).
    Les chiens n'aiment pas porter ces mitres, mais elles pourraient convenir à un gros chat ou à un chien docile.

    Annonces d'offres d'emploi au Royaume Uni

     

         Couches culottes à vendre.
    J'ai un paquet de couches-culottes pour chien de petite taille. je ne veux pas les jeter parce que c’est  hors de prix (tous les propriétaires de petit chien incontinent savent ça).
    SVP, n'essayez pas de les mettre à un chat: je vous assure, ça ne marche pas..

        

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