• Réfléchir avant de trop s'attrister sur son sort.

              Ces derniers temps j'étais allé faire un tour sur les blogs et j'avais visité quelques blogs de jeunes; certains semblaient heureux, d'autres très occupés dans des univers fantastiques de jeux de rôle, plusieurs déssinaient très bien, mais quelques uns se faisaient du souci..
              Comme j'ai laissé quelques commentaires, j'ai eu droit ensuite à des mails pour me parler de leurs problèmes.
              Cela m'a ramené à quelques années en arrière, où j'avais, sur mon ancien blog et sur messagerie, beaucoup de doléances analogues.

              Là je n'ai pas de cas alarmant, ce sont des problèmes importants mais pas catastrophiques.    
              Heureusement personne ne m'a dit   “Je souffre trop, quitter la vie est le seul moyen de m’en sortir”.  Car cela m'est déjà arrivé et c'est toujours angoissant
              Quand on en est là, c’est vrai que l’on est au bord du gouffre et je voudrais attirer votre attention sur le caractère insidieux du stress et de la souffrance psychologique !
              La personne a l’air bien et soudain le cafard la submerge; elle ne sait pas bien pourquoi, elle ne raisonne plus, les pensées tristes tournent en rond dans son cerveau émotionnel (le circuit de Papez) ; des neuromédiayteurss empêchent de bien fonctionner les centres de votre cerveau qui ne sait plus voir les choses agréables, ni produire raisonnement logique et volonté.        
              Dans un prochain article je décrirai ce que j’appelle “une overdose de tristesse”
              A ce stade, on ne peut plus s’en sortir seul, il faut appeler à l’aide le plus vite possible.
             Mais, avant d’en arriver là, comme c'est la cas pour les jeunes dont j'ai parlé en début d'article, on peut se prendre en main et réfléchir en se demandant : mes problèmes sont ils à la hauteur de ma souffrance?  

             Rien de plus naturel que la détresse d’un handicapé ou de quelqu’un qui a une maladie très longue ou incurable : il est normal qu’alors la vie soit parfois un fardeau.
             C’est aussi normal que la souffrance soit très forte, dans le cas d’un grave accident, d’un viol, du décès de quelqu’un qu’on aimait beaucoup, des enfants battus qu'il m'est arrivé de rencontrer parfois. Là il faut aussi se faire aider pour en sortir.

             Pour un ado, c’est une épreuve difficile que des parents qui se séparent ou se font du mal; mais il faut se dire que c’est surtout eux qui souffrent, qu’ils ont besoin de l’aide et de l’amour de leurs enfants. Vous vous n’êtes que, pour un temps avec eux, et vous serez un jour indépendant (vous y aspirez et cela a ses avantages, mais cela a aussi ses inconvénients!). Et même s’ils se séparent vous continuerez à les voir et à être leur enfant.
             Un petit ami vous a laissée tomber : bien sûr, il y a de quoi vous rendre malheureuse. Mais pensiez vous vraiment à 15 ans trouver l’amour de toute votre vie? Dans quelques années vous auriez changé d’avis.
             Votre vocabulaire est d’ailleurs symptomatique : un véritable ami est un “grand” ami, alors que votre amoureux n’est que le “petit” ami !! Paradoxal !!
             Alors, garçon ou fille en mal d'amour, pleure un bon coup et dis toi que, quelque part dans ce monde, quelqu'un dont tu ignores aujourd'hui l'existence, t'aimera un jour. Un(e) de perdu(e), dix de retrouvé(e)s (mais pas tout de suite, évidemment et il faut le chercher et il vaut mieux bien le connaître avant de l'aimer!).

             A part ces gros chagrins, vous avez un ordinateur, probablement la fibre, une chaîne pour écouter vos CD, un smartphone; vous pouvez regarder télévision et DVD. Vous ne devez pas être SDF.!
             Vos parents (dites vous), sont sévères, ne vous comprennent pas (c’est vrai pour tous les ados!) et ne vous aiment pas (ce n’est sûrement pas vrai).
             Vous vous sentez seul(e)? Qu’avez vous fait pour l’éviter, est-ce vraiment la faute des autres? Il faut souvent faire le premier pas.
             Vous vous sentez nul(le) ? Faites donc le tour de vos défauts et de vos qualités : vous verrez que celles ci existent et prenez des résolutions pour combattre et diminuer vos défauts.
             Rien ne vous réussit, il y a trop d’obstacles : écoutez le conseil d’une camarade de 16 ans qui m’écrivait un jour : “Tu sais, la vie est parfois étrange, avec son lot de surprises et d'imprévus, et il ne nous est pas donné de savoir à l'avance combien d'étapes nous devrons franchir, ni combien d'obstacles nous devrons surmonter avant d'atteindre le bonheur et la réussite. On peut se reposer quand on est trop las, mais il ne faut surtout pas abandonner.! ”
             Peut être avez vous au contraire trop de choses, êtes vous trop gâté(e) et passez vous à coté du bonheur.?

             Pendant la guerre nous n’avions rien, il n’y avait ni téléphone, ni télé, ni CD, ni ordinateur, on mangeait à peine à notre faim, et pourtant je me demande parfois si, enfant, je n’étais pas plus heureux que mes petits enfants qui ont tout ce qu’ils pourraient désirer.
             Je crois que vous vous êtes peu à peu laissé(e) submerger par la facilité et que vous vous êtes complu(e) dans la souffrance. Cela ne vaut pas la peine de stresser ainsi.
             Il faut bouger, agir, s’amuser, mais aussi travailler, car vous préparez votre avenir, ne pas avoir le temps de s’ennuyer et reconstituer autour de soi un univers plus joyeux de rire et de beauté (sports, poésie, photos, musique, peintures.....). Donnez vous des objectifs et cherchez à les atteindre.
             Et pensez que vous pourriez sans doute bien réussir dans vos études si vous vous y mettiez, si vous travailliez beaucoup.
             D’une part cela vous occuperait tellement que vous ne penseriez plus à vos problèmes, mais pensez aussi à la fierté de vos parents et à votre satisfaction d’avoir réussi !

        Pour la plupart de celles ou ceux qui m’écrivent, je crois qu’un saine réflexion logique et objective sur leur sort, devrait permettre de diminuer fortement le niveau de ces idées tristes et de cette souffrance que vous vous imposez à vous mêmes, souvent de façon exagérée et cela vous éviterait d’aller trop loin, de dépasser un stade pour lequel le retour en arrière devient difficile et éprouvant..

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  • http://lancien.cowblog.fr/images/Animaux5/Unknown.jpg
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        J’ai horreur des chaînes, ces petits textes à transmettre aux amis, pour en multiplier les destinataires.
    Ils sont souvent assez bêtes.
        Mais, il y a quelques années j’avais reçu une histoire assez amusante et je l’ai retrouvée ces jours ci. Je vous la raconte en intermède.
        C’est celle d’un chien africain, astucieux parti à la chasse aux papillons, dans la savane.

        Il voit tout à coup un jeune léopard qui court vers lui, visiblement affamé.
        Que faire pour sauver sa peau ?
        Il y avait une vieille carcasse à coté de lui et cela lui donne une idée : il mâche alors les os, tournant le dos au léopard, et fait semblant d’être très affairé à son repas.
        Le léopard ayant approché, le chien fait une réflexion à haute voix :
    « Ce léopard était vraiment excellent à manger. Je me demande s’il y en a d’autres par ici? »
        Le léopard regarde alors le chien et s’enfuit effrayé. « Brr, j’ai bien failli y passer ! »

        Mais un singe a observé toute la scène, et il pense qu’il pourrait profiter de ce qu’il a vu, pour rendre service au léopard et s’assurer ainsi sa protection.
        Il va donc voir le léopard et lui apprend comment il s’est fait berner par le chien.
        « Monte sur mon dos, singe, et tu vas voir comment je vais me venger ».

        Le chien a vu le singe courir après le léopard et maintenant il les voit revenir tous les deux, le singe sur le dos du léopard.
        Alors il s’assied en tournant le dos à ses adversaires, et quand ils approchent, il s’exclame : « Où est donc passé ce fichu singe; cela fait une heure que je l’ai envoyé chercher un autre léopard et je commence à avoir faim. »
        Le léopard s’est enfuit à nouveau, mais il paraît qu’il a assouvi sa faim en mangeant le singe !

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  •           Et pour vous faire sourire un peu, parlons de l'addiction au chocolat (mais ne vous y méprenez pas, ce que je raconterai est exact au plan chimique).

     L'addiction à la "drogue" chocolat.         Près de 15 % des hommes et de 30 % des femmes avouent avoir des envies compulsives de chocolat. La proportion est double chez les ados.

        On connaît plus de 300 substances qui composent le chocolat. Parmi celles-ci, on en a effectivement identifié certaines qui pourraient provoquer des effets de dépendance comme la caféine et la théobromine, un autre stimulant un peu moins puissant. Mais ces substances se retrouveraient en trop faible quantité dans le chocolat pour avoir vraiment un effet.

       
    Même chose pour la présence de phényléthylamine, une substance reliée à une famille de stimulants : les amphétamines. A titre d'exemple, le chocolat contient moins de phényléthyl-amine que le fromage de chèvre.! (donc attention à ceux qui vont sur “face de bouc” LOL).

       
    Enfin, récemment, un neurotransmetteur naturellement produit par le cerveau, l'anandamide, a été isolé dans le chocolat. Les récepteurs neuronaux à l’anandamide sont aussi ceux auxquels se fixe le THC, le principe actif du cannabis. L’anandamide du chocolat pourrait donc peut-être contribuer au sentiment de bien-être rapporté par les personnes accrocs au chocolat (bien que plus de 30 kilos de chocolat devraient être ingurgités pour avoir des effets comparables à un joint de cannabis ! Je suis certain que cela est au delà des capacités des personnes que je connais et donc cela ne m’alarme pas).

       
    Quoiqu'il en soit, plusieurs scientifiques s'accordent pour dire que la dépendance au chocolat pourrait être simplement due à son bon goût qui entraîne une sensation de plaisir intense qu'on veut renouveler.
        Vous voyez, encore la faute du circuit de la récompense ! On le trouve partout, celui là , avec sa dopamine de petite amie !
        Tiens si j’étais en âge d’avoir encore une fille, je l’appellerais “Dopamine”, c’est mignon ! IOI  Après tout, j’ai connu des filles qui s’appelaient Annie-Line (un produit chimique jaune,) ou même Ikéa.(Il y a bien des garçons qui s'appellent Périféric !)

     
       Mais soyez rassurées, le chocolat noir, qui contient peu de sucre et seulement du beurre de cacao (et pas les graisses que nous retrouvons dans maints aliments) ne fait pas grossir. C’est une légende inventée par les grand-mères pour éviter une indigestion à leurs petits enfants.
        Bien plus il contient divers éléments bénéfiques, et notamment du magnésium et il est excellent pour notre équilibre neurologique.
        Alors quand vous êtes un peu anxieuses, remplacez les anxiolytiques par du chocolat, vous vous porterez mieux à terme.
    L'addiction à la "drogue" chocolat.
          Moi pour me remonter le moral et me défatiguer, le clavier de mon macintosh est en chocolat ! Miam !    

           C'est très agréable, mais je dois acheter un clavier neuf toutes les semaines !

           Les addictions c'est contraignant et cela coûte cher ! LOL

     

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  • http://lancien.cowblog.fr/images/Image4/11191333.jpg
        La presse parle beaucoup d’un nouveau radar routier le « mesta-fusion », construit par la société IDEMIA, filiale de SAFRAN, qui va remplacer les radars anciens détruits par les gilets jaunes.
        Avant d’examiner les performances de ce nouveau radar, voyons quel est le principe de fonctionnement d’un radar de mesure de vitesse.

        L’effet Doppler-Fizeau. Mesure de vitesse.

        Supposez que vous soyez immobile face à l’océan qui vous envoie régulièrement des vaguelettes par exemple une toutes les douze secondes, c’est à dire à une fréquence de 5/mn.
        Maintenant vous marchez vers les vagues. Vos vitesses s’ajoutent puisque vous allez à la rencontre l’une de l’autre et vous recevez une vague par exemple toute les 10s c’est à dire 6 fois par minute.
        Lorsque vous allez au devant d’elle, le fréquence de l’onde « vagues » a donc augmenté (5 à 6/mn).
        Si vous vous éloignez d’elles, les vagues mettront plus de temps à vous atteindre et le fréquence diminuera.
    http://lancien.cowblog.fr/images/Image4/220pxDopplereffectdiagrammaticsvg-copie-1.png     Supposez maintenant que vous soyez dans une voiture qui émet un sifflement à fréquence constante. Vous percevez un son dont la hauteur (la note de musique) correspond  à la fréquence de l’émetteur du son et vous vous déplacez à la même vitesse que la voiture.

        Supposez que la voiture vienne à une certaine vitesse vers un piéton. Nous serons dans la même situation que précédemment pour les vagues, et la fréquence du son va être (pour de piéton immobile), plus élevée. Le son qu’il percevra sera plus aigu que ce que vous entendez.
        Puis la voiture passe devant lui et s’éloigne. La fréquence va diminuer / Le son deviendra plus grave pour le piéton et sera plus grave que ce que vous entendez dans la voiture, sans vitesse par rapport à elle.
   

        Imaginons maintenant un radar qui envoie un paquet d’ondes de fréquence donnée dans la direction d’une voiture et qui écoute le signal des ondes réfléchie par cette voiture.
        Si la voiture est immobile, la fréquence de l’onde réfléchie sera la même.
        Si la voiture vient vers le radar, la fréquence de l’onde réfléchie sera plus grande que celle de l’onde incidente
        Si la voiture s’éloigne du radar, la fréquence de l’onde sera au contraire plus faible.
       La mesure de la différence de fréquence entre l'onde émise et celle retournée, permet de calculer la vitesse de la voiture.

        Pour effectuer cette mesure on superpose l’onde réfléchie à l’onde incidente. Comme les deux fréquences sont voisines, la superposition des deux provoque ce que l’on appelle un battement, c’est à dire une modulation périodique, qui passe par des maxima et des minima, et qui permet de calculer la différence de fréquence, donc la vitesse.

        Rappelons qu’un accordeur d’instrument de musique se sert de ce battement qu’il entend si la fréquence de son diapason est différente de celle de la vibration de l’instrument, battement qui disparaît s’il règle cette vibration à la même fréquence que son diapason
    Notons aussi que l’effet Doppler est utilisé en médecine pour mesurer la vitesse du sang dans les artères et les veines.

    Le radar de contrôle routier « Mesta fusion ».

        Les radars actuels avaient un faible angle de mesure et on ne pouvait mesure la vitesse que d’un seul véhicule vers lequel il pointait son faisceau, et d’autre part disposé au bord de la route, du fait de l’angle de son faisceau par rapport à la trajectoire du véhicule, la vitesse de celui-ci était sous-estimée.
        Les progrès des radars et de l’électronique rapide, permettent maintenant de construire des radars avec un champ beaucoup plus large, qui peuvent observer la position du véhicule toutes les millisecondes.
        Un tel radar peut donc observer plusieurs véhicules à la fois, dans des files différentes et non seulement connaître leur vitesse, mais aussi leur trajectoire, avec des corrections d’angle de mesure et donc avec une bonne précision.

    http://lancien.cowblog.fr/images/Image4/coverr4x3w10005ca384045f903radartourelle.jpg

        Le radar de contrôle routier « Mesta fusion » pourra surveiller, de jour comme de nuit,  en même temps 32 véhicules sur ! voies différentes et ceci à une distance de 100m de part et d’autre (s’approchant ou s’éloignant). Il pourra différencier les voitures, camions, motos… Sa marge d’erreur est d’environ 1%, de 0 à 300 km/h.
        Il est en outre associé à une caméra haute définition. Il peut donc visualiser le visage du conducteur et ce qu’il fait, et il pourra détecter les infractions suivantes..
            Non-respect de la limitation de vitesse;
            Feu rouge ou stop brûlé
            Dépassement interdit:
            Non-respect des distances de sécurité;
            Utilisation du téléphone portable au volant       
            Absence de la ceinture de sécurité (conducteur et passagers).
    Il a été homologué pour le moment pour relever les deux premières infractions.

        Ce radar a une structure originale :
        Son antenne est au sommet d’une « cabine » un petit pylône de 4 m de haut, ce qui permet d’avoir une vue dégagée de loin. A cette hauteur, ils sont moins vulnérables.
        En outre pour faire baisser la facture, le gouvernement envisage d’installer 6000 cabines, mais dont 4 resteraient aléatoirement vides, 1200 radars n’équipant qu’un cabine sur 5, mais en étant déplécé de temps à autre, de telle sorte que l’usager de la route ne sache pas quelle est la cabine dans laquelle il y a un radar de mesure.
        Son déploiement devrait se faire d’ici 2020, pour une centaine de millions d’euros.

        Une belle machine à PV.

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  •           J'ai fait le 5 juin 2019, un article sur les amphétamines et l'addiction correspondante. Aujourd'hui, je voudrais parler des opiacés (morphine, héroïne) et de la cocaïne.

    Les opiacés (héroïne, morphine)

              L'héroïne ou diacétylmorphine est obtenue par acétylation de la morphine, le principal alcaloïde issu du latex du pavot (l’opium).
              L'héroïne pure est de couleur blanche, mais la drogue produite dans les laboratoires clandestins est de couleur plus ou moins brunâtre selon le degré de pureté, souvent coupée  avec d'autres produits psychoactifs (cocaïne par exemple) ou non,  (caféine  paracétamol) voire toxiques.
              Les pays producteurs sont essentiellement l’Asie (notamment Afganistan, Pakistan et Inde) et le Mexique
              Dans l'organisme, elle est métabolisée en monoacétylmorphine puis en morphine par le foie.
              L'héroïne peut se consommer par :injection intraveineuse, l'effet apparaît en moins d'une minute et s'estompe au bout de 3 à 5 heures; ou par inhalation (fumée ou prisée), entraînant un effet analgésique, puis un effet apaisant.
              Les effets psychologiques recherchés par ceux qui consomment cette drogue sont la relaxation, l’apaisement, une certaine euphorie voire une extase, suivis de somnolence.
              Les effets physiologiques des opiacées à court terme sont un ralentissement du rythme cardiaque et de la respiration, une hypothermie et une contraction de la pupille, mais aussi des problèmes gastro-intestinaux  et des démangeaisons, des nausées et des vertiges.
              A terme on constate des insomnies, des perturbations hormonales, des carences alimentaires dues à une perte d’appétit, des infections, un affaiblissement général, des problèmes cutanés, et sur le plan psychique, une apathie générale, des troubles de l’humeur et des angoisses.

    Addiction aux drogues dures : héroïne, morphine, cocaïne.          Notre organisme utilise naturellement des substances similaires aux opiacés comme neurotransmetteurs. Il s’agit des endorphines, des enképhalines et de la dynorpine, que l’on désigne souvent sous l’appellation d’opioïdes endogènes. Ces molécules modulent les réactions aux stimuli douloureux, régulent les fonctions vitales comme la faim ou la soif, interviennent dans le contrôle de l’humeur, de la réponse immunitaire, etc.
              Les effets très puissants des opiacés comme l’héroïne ou la morphine s’expliquent par le fait que ces substances exogènes vont se fixer , dans les synapses nerveuses, sur les mêmes récepteurs que nos neurotransmetteurs opioïdes endogènes naturels de notre organisme (en vert sur le schéma).

             En absence d'héroïne, pour empêcher un excès de dopamine, l'hypothalamus fait intervenir in neurotransmetteur inhibiteur, le GABA, qui libère des ions chlore, lesquels bloquent l'influx nerveux du neurone dopaminergique.
              L'héroïne se fixe sur les récepteurs des opiacés naturels et diminue cette émission de GABA. Le neurone dopaminergique n'est plus bloqué et il y a émission d'excès de dopamine  relâchée dans l’ATV et le noyau accumbens qui sont donc sont moins ralentis dans leur action ce qui produit un renforcement du processus de satisfaction.
             L’addiction est rapide (quelques semaines) au bout desquelles les sensations agréables diminuent et obligent à augmenter les doses. De plus s’installent rapidement l’anorexie et l’insomnie, entraînant une fatigue générale croissante.

             En 2017, 0,6 % des filles et 0,7 % des garçons âgés de 17 ans ont expérimenté l’héroïne. Après une période d’évolution stable entre 2000 et 2005, le niveau d’usage de l’héroïne a augmenté jusqu’en 2008 et se trouve actuellement dans une phase de lente décrue, notamment chez les garçons (1,0% en 2014).

             Le niveau d'expérimentation (usage au moins une fois dans la vie) de l'héroïne en population générale en France est faible, à 1,5 % (légère hausse par rapport à 2010 : 1,3%) parmi les 18-64 ans (2,5 % parmi les hommes et 0,6 % parmi les femmes) et l’usage régulier actuel apparaît très rare (0,2 % des personnes interrogées). Le nombre d'expérimentateurs d'héroïne en France parmi les 11-75 ans est estimé à 600 000 personnes 

    La cocaïne :

             La coca est une plante d'Amérique du Sud qui joue un rôle important dans la culture locale et ancestrale, à travers ses utilisations rituelles ou médicinales.
             La cocaïne est extraite de ses feuilles. C’est un alcaloïde classé en occident comme stupéfiant.
             Environ 1 000 tonnes de cocaïne sont produites chaque année. La Colombie est le premier pays producteur
             La cocaïne se présente le plus souvent sous la forme d'une poudre blanche et floconneuse, plus rarement sous forme de cristaux. La cocaïne (ou chlorhydrate de cocaïne de son nom scientifique) qui alimente le trafic clandestin, est la plupart du temps coupée - « allongée » - dans le but d'en augmenter le volume, avec des substances diverses telles que le bicarbonate de soude, le sucre, le lactose ou divers autres produits pharmaceutiques.
       
    Addiction aux drogues dures : héroïne, morphine, cocaïne.         La dépendance à la cocaïne est intimement lié à son action sur les neurones du circuit de la récompense.
             La cocaïne agit en bloquant la recapture de certains neurotransmetteurs comme la dopamine, la noradrénaline et la sérotonine. En se fixant sur les transporteurs chargés d’éliminer l’excès de ces neurotransmetteurs de la fente synaptique, la cocaïne empêche ceux-ci d’être recaptés par le neurone émetteur et fait ainsi augmenter leur concentration dans la synapse
             Ceci va donc amplifier l’effet naturel notamment de la dopamine sur le neurone post-synaptique.
             L’ensemble des neurones ainsi modifiés produit l’euphorie (dopamine), le sentiment de confiance (sérotonine) et d’énergie (noradrénaline) typiques de la prise de cocaïne.
             Avec la prise chronique de cocaïne, le cerveau va compter sur à cette drogue exogène pour maintenir un niveau élevé de plaisir associé à l’élévation artificiel du taux de dopamine dans ses circuits de la récompense. La membrane post-synaptique va même aller jusqu’à s’adapter à ce haut taux de dopamine en synthétisant de nouveaux récepteurs de dopamine dans la partie synaptique des neurones récepteurs..
             Cette sensibilité accrue provoquera la dépression et le sentiment de manque quand cessera l’apport extérieur de la cocaïne et le retour à la normale du taux de dopamine.

             Au plan physiologique, la prise de cocaÎne provoque sur le moment une sécheresse de la bouche et de la gorge, une augmentation du rythme cardiaque et de la pression sanguine, de la fièvre, des spasmes, crampes, tremblements, et éventuellement des hémorragies, notamment des saignements de nez et des troubles de l’odorat, des insomnies, une perte d’appétit..
             Au plan psychologique, elle engendre une forte euphorie, un sentiment de puissance intellectuelle (illusion de tout comprendre et d'avoir une intelligence inconcevable) et physique (voire sexuelle) qui provoque une desinhibition, une indifférence à la douleur, à la fatigue et à la faim, éventuellement des difficultés à respirer..
             Ces effets vont laisser place ensuite à un état dépressif et à une anxiété que certains apaiseront par une prise d'héroïne ou d’anxiolytiques.
             La levée des inhibitions peut provoquer une perte de jugement entrainant parfois des actes inconsidérés, tels que la violence, des comportement très agressifs, accidents voire suicides, crimes ou viols.
              A long terme la consommation régulière de cocaïne, outre la dépendance, nécrose les vaisseaux sanguins, dérègle le rythme cardiaque et la tension artérielle et peut donc provoquer accidents vasculaires et cardiaques, ainsi que des insomnies et amnésies, des difficultés de concentration et des tics nerveux. Un usage intensif de la cocaïne par voie nasale, provoque la gerçure des narines par la suite une atrophie de la cloison nasale avec perte d'olfaction, pouvant mener à une perforation de la paroi séparant les narines.
              Au plan psychique, elle entraîne des troubles chroniques de l'humeur : irritabilité, nervosité, panique, anxiété, sentiments de persécution, actes violents crises de paranoïa et hallucinations.
              Un dosage trop élevé peut entraîner la mort par overdose, notamment quand on consomme d’autres substances (alcool, tabac, amphétamines....), qui en aggravent les effets
        S'ils sont partagés entre plusieurs usagers, les matériels utilisés pour "sniffer" peuvent transmettre les virus des hépatites A, B et C, et le matériel d'injection, le virus du sida.

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