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    Comment évoluons nous : contradictions.?

            Notre société évolue, nos habitudes changent; en bien, en mal ? On se pose souvent cette question.
             J’ai trouvé sur internet ce texte qui m’a paru très intéressant comme support de réflexion.
             Alors je me contente de le recopier.

        “De nos jours, nous avons des édifices plus élevés et des autoroutes plus larges, mais notre niveau de tolérance est plus bas et notre esprit est plus étroit.
        Nous dépensons davantage,mais nous nous amusons moins..
        Nous avons de plus grandes maisons, mais de plus petites familles.
        Nous avons plus de compromis, mais moins de temps.
        Nous avons plus de connaissances, mais moins de jugement.
        Nous avons plus de médicaments, mais moins de santé.
        Nous avons multiplié nos possessions, mais nous avons réduit nos valeurs.
        Nous parlons beaucoup, nous aimons juste un peu, et nous détestons trop.
        Nous avons atteint la Lune et en sommes revenus, mais nous trouvons pénible de traverser notre propre rue pour rencontrer nos voisins.
        Nous avons conquis l’espace intersidéral, mais pas notre espace intérieur.
        Nous avons des revenus plus élevés, mais le moral plus bas.
        Nous vivons à une époque où il y a plus de liberté, mais moins de joie.
        Nous avons bien davantage de nourriture, mais nous nous nourrissons mal.
        Nous vivons à une époque où il faut deux salaires pour chaque foyer, mais les divorces augmentent.
        C’est une époque où les maisons sont plus belles, mais où il y a davantage de foyers brisés.

       
    C’est pourquoi je t’invite, à partir d’aujourd’hui,

        De ne rien garder pour une occasion spéciale, parce que chaque jour qu’on vit est une occasion spéciale.
        Recherche la connaissance, lis davantage, pose-toi sur ton balcon (si tu en as un) et admire la vue sans faire attention à tes besoins.
        Passe plus de temps avec ta famille et tes amis, mange tes mets préférés et visite les endroits que tu aimes.
        La vie est une suite de moments de plaisir,  non pas seulement une survie.
        Utilisons nos verres en cristal.  N’économisons pas notre meilleur parfum, et utilisons-le chaque fois que nous en avons envie.
        Élimine de ton vocabulaire des phrases comme “un de ces jours” ou “un jour”.
        Écris cette lettre que tu avais pensé écrire “un de ces jours”.
        Dis à tes proches et amis à quel point tu les aimes.
        Ne retarde rien qui ajoute des rires et de la joie à ta vie.

       
    Chaque jour, chaque heure, et chaque instant est spécial et nous ne savons pas si ce sera le dernier

        C'est peut être un peu exagéré, mais pourtant...... Carpe diem quam minimum credula postero (cueille le jour présent en te souciant le moins possible du jour suivant), disait le poète romain Horace à une femme qu'il aimait.. 

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  • Savez vous ce qu'est l'orthorexie ?

         Bien que je possède un vocabulaire assez important (environ 60 000 mots), je découvre toutes les semaines des mots que je ne connaissais pas.
        Cette semaine c’est une de mes petites filles, qui fait une thèse de psychologie et vient de choisir son sujet : « l’orthorexie ». Savez vous ce que c’est ?

        Si vous écoutez la télévision ou lisez quelques journaux, si vous suivez des blogs ou des forums sur internet, vous devez être saturés d’informations concernant la nourriture.
        Cela peut être des recettes pour « bien manger » et avoir le plaisir du goût, mais le plus souvent  ce sont des information de dangers : la viande et les abats au temps de la vache folle, les canards de la grippe aviaire, les maladies causées par les pesticides….
        Là ce sont des dangers précis, même si les médias les exagèrent parfois, mais en permanence, nous avons des mises en garde contre tel ou tel additif, tel produit présent dans l’environnement qui risque de se retrouver dans la nourriture.
        Les médias ont trouvé là, une tarte à la crème, mais aussi de nombreuses personnes qui y voient un moyen de gagner de l’argent, en fonction de la mode et au dépends de la crédulité de leurs interlocuteurs.
        Je remarque que la plupart de ces informations sont purement qualitatives, sans chiffres et sans références précises d’études scientifiques.
        Or d’une part, avec les moyens modernes d’analyse, on peut trouver des traces infimes de n’importe quel produit, et d’autre part tout est question de quantité : au dessous d’une certaine dose tout produit est inoffensif et au delà d’une dose, en général beaucoup plus forte, il devient dangereux : faites boire en très peu de temps 30 litres d’eau pure à une personne et elle mourra d’œdèmes !.
        Et quand des statistiques sont données, on ne cite pas les sources, on ne dit pas dans quelles conditions elles ont été mesurées, elles semblent peu crédibles car les phénomènes ont des causes très nombreuses et une analyse multi-critères est très difficile à faire. Enfin souvent, on confond une corrélation (deux phénomènes liés, mais on ne sait par quoi) et une relation de cause à effet.
        Mais il est certain qu’avec ce battage médiatique, les gens ont de quoi être inquiets.
        Sans parler des gens qui veulent perdre quelques kilos et qui trouvent maintes recettes tous les jours dans la pub sur la télé et sur internet.
        Alors on prône maintes solutions pour diminuer le risque de mauvaises conséquences de notre alimentation et surtout l’inquiétude grandissante des personnes : dates de péremption, composition, traçabilité, contrôle de l’origine, labels multiples…).
        Des logiciels apparaissent sur les smartphones qui donnent un avis (pas très justifié) quant à la « consommabilité » du produit : bon, moyen, mauvais, très mauvais. (Il faut bien que les informaticiens gagnent leur vie !).
        Les autorités sanitaires défendent d’ailleurs ces actions et poussent à légiférer.
        Mais la réduction du risque par le contrôle accroît la peur du risque. L’appareil législatif et réglementaire inflationniste génère un effet pervers très contre-productif de majoration du danger imaginé.

       Venons en à « l’orthorexie » (du grec orthos, « correct », et orexis, « appétit ») Qu’est ce ?
        Ce terme a été créé en 1997 par le Dr Steven Bratman qui propose de considérer cette pratique comme un trouble des conduites alimentaires, comme le sont l’anorexie ou la boulimie, plus connus de tous.
        C’est « un ensemble de pratiques alimentaires, caractérisé par la volonté obsessionnelle d’ingérer une nourriture saine et le rejet systématique des aliments perçus comme malsains ».
        La personne orthorexique pousse à l'extrême l'idée d'une saine alimentation en planifiant longuement cette dernière pour réduire sa consommation de toute substance qu'elle considère nuisible à sa santé.
        L’orthorexique se fixe une éthique alimentaire rigoureuse, composée de règles strictes, qu’il s’astreint à respecter quotidiennement : concernant le choix et le rituel d’achat des aliments, leur préparation, leur cuisson, etc. Il ne cesse de planifier, sur un terme plus ou moins long, ce qu’il va manger et dans quelles conditions.

        L'orthorexie ne figure pas dans le manuel de référence en psychiatrie, le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM), mais elle commence à faire l’objet d’étude, et les écrits de madame Camille Adamiec, Docteur en Sociologie et professeur  à l’Université de Strasbourg, sont intéressants à lire. (vous trouverez sur internet un CV étonnant de ce chercheur et la liste de ses publications).
    Patrick Denoux, professeur de psychologie interculturelle à l’Université de Toulouse Montmirail est également l’auteur de différentes publications sur le thème de l’alimentation et des nouvelles obsessions qu’elle génère. Nathalie Dumet, psychologue clinicienne, a publié divers cas dans « L’inconscience dans l’assiette ».

        Le problème c’est de différencier le juste souci que nous avons de manger sain, d’une part d’une exagération due au battage médiatique et d’autre part d’une véritable obsession que l’on peut considérer comme pathologique. Cela ne semble pas facile.
        En fait quand nous faisons nos courses alimentaires, nous avons une offre démentielle de centaines de repas et de produits différents, la pub nous vantant chacun d’entre eux dans ce milieu ultra-concurrentiel. Il me paraît donc normal que nous ayons le désir d’ordonner une offre de consommation anarchique qui n’obéit à aucune valeur sinon celle du marché et du profit, et ceci dans un environnement aux risques multiples.
        Les pratiques traditionnelles ont également changé. L’approvisionnement local a été en ville replacé par le supermarché, les couples travaillent en général tous deux et sont dans une situation de stress et d’urgence, et on recherche de plus en plus des plats tout faits ou une cuisine rapide et simple.

        Je connais un camarade qui a remplacé dans son alimentation tout le lait et les yaourts par du lait de soja, (qui n’est pas un lait mais un jus), parce qu’on en vante les bienfaits sur le cholestérol et l’ostéoporose. Mais à haute dose le soja peut aussi être nocif et les occidentaux sont moins habitués que les asiatiques à le tolérer. Cette personne a déclenché des réactions allergiques et une carence calcique et a dû arrêter son habitude alimentaire. Mais était-ce vraiment une obsession.?
        Je connais aussi quelqu’un qui a banni tout à coup toute consommation de gluten (et cela complique singulièrement ses courses). Pourtant elle n’a jamais été sensible ou allergique au gluten. Cela frise l’obsession, mais est ce vraiment pathologique ? Elle est cependant assez hypochondriaque.
        Patrick Denoux cite des pratiques plus bizarres :  « ne pas manger de légumes qui ont quitté le contact avec la terre depuis plus de 15 mn, mâcher au moins 50 fois chaque bouchée avant de l’ingurgiter, ne jamais être rassasié, ne manger que du poisson mais pas d’œufs, certains légumes mais pas tous, tant de fois à tel moment de telle façon, effectuer 12 petits repas par jour d’un seul aliment chaque fois, consommer chaque jour 80 suppléments alimentaires provenant de magasins diététiques….. »
        Un tel carcan conduit inévitablement à une restriction considérable de la socialité, obligeant pour chaque invitation à se déplacer muni d’un menu alimentaire restreint.
        J’ai trouvé dans mes lectures, cette différenciation : « Vous êtes orthorexique quand votre vie tourne entièrement autour de l'alimentation. Le point de bascule, c'est quand on ne peut plus faire autrement, par exemple, quand on commence à refuser des repas chez des amis uniquement pour cette raison. »

        Et il faudrait alors aborder un autre sujet qui relève de la psychologie  : ces excès sont ils la conséquence d’un malaise, de problèmes psychologiques, qui ont engendrés cette pathologie ?

        Mais beaucoup de personnes n’en sont pas là et cèdent simplement à la mode, au battage médiatique, à l’inquiétude ou au souci d’être mieux et plus attrayant(e).
        A mon avis, dans ce cas :
               - Il faut limiter le temps de préoccupation à la recherche de manger sain, sinon cela devient très chronophage et on n'a plus de vie sociale.
              - Il vaut mieux consulter un nutritionniste, un médecin, un vrai professionnel, que de récolter des conseils plus ou moins sérieux à droite et à gauche.                       
             - Il ne faut pas croire toutes les publicités, les gens qui veulent se faire remarquer ou vous arnaquer, les gourous.
            - il faut déculpabiliser le « plaisir de manger » et remettre à l’honneur la pratique de la « bonne cuisine ».

        Et je remercie ma petite fille, qui a piqué ma curiosité et m’a fait chercher des documents qui expliquent ce qu’était l’orthorexie. Je lirai avec plaisir et intérêt ce qu’elle va écrire dans sa thèse
    .

    Savez vous ce qu'est l'orthorexie ?

     

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         Je reste dans le domaine des énergies, mais pour vous distraire un peu des articles sérieux, je vais parler d'éléphants, ces gentilles bêtes qui disposent d'un force certaine, comme le montrent cles photos ci-dessous :

     

                         Savez vous ce qu’est la DSM ?
        Je connaissais la “Direction des sciences de la matière” du Centre de l’Energie Atomique à Saclay, qui fait des recherche notamment sur le climat et l’environnement, et sur les nanotechnologies.
        Cela désigne aussi le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders : DSM), publié par l'Association Américaine de Psychiatrie, qui classifie et catégorise les critères de troubles psychiatriques.

        Mais la DSM dont je vais vous parler, est la "Dutch State Mines", une entreprise des Pays-Bas, qui a pour activités  : la nutrition, les produits pharmaceutiques, les matières performantes et la chimie industrielle et se présente comme un géant des nouvelles technologies.
        Je ne ferai pas de pub pour cette société, mais j’ai simplement lu un article qui m’a amusé et je veux vous en parler.

        Les biocarburants n’ont pas un intérêt très grand au plan de l’écologie, bien qu'ils plaisent beaucoup aux écologistes par leur couleur. En effet, à rendement égal avec l’essence, les émissions de CO2 sont voisines, et le coût de la production est supérieur au coût actuel de l’essence.
        Surtout la première génération utilisait des produits dont la culture concurrençait celle de matières comestibles, ce qui est néfaste pour l’alimentation mondiale.
        Mais ils ont l'énorme avantage de nous rendre indépendants du pétrole et des pays qui le produisent.
        Les études s’orientent vers l’utilisation de matières non comestibles, comme les déchets de végétation, mais les procédés sont pour le moment onéreux et rien n’est industriellement en cours.

        DSM a signé des accords pour introduire une nouvelle technique de fermentation dans des usines tests en Europe et aux Etats-Unis. Un éthanol dérivé de déchets agricoles et de copeaux de bois est ainsi disponible dans certaines pompes.
        Les chercheurs ont dû mettre au point une méthode de production commercialement viable pour transformer en éthanol une matière végétale jugée jusqu'ici inutilisable

         Cette méthode a nécessité des études préalables particulières. La synthèse de cet éthanol repose sur un catalyseur à base de d'enzymes et de micro-organismes qu'on trouve dans les excréments d'éléphant et dans les légumes en putréfaction, notamment dans un tas de compost étudié en Suisse.
        La technique s'inspire des mécanismes permettant aux éléphants de digérer non seulement les sucres ordinaires comme le glucose, mais également d'autres sucres de la cellulose des cellules végétales. Des chercheurs américains ont également trouvé dans les crottes de panda des bactéries qui pourraient également permettre de produire du biocarburant. (mais la production des pandas est nettement moindre que celle des éléphants lol).
        Quand les enzymes des éléphants sont combinées avec une autre enzyme découverte dans un tas de compost en Suisse, et elles forment un cocktail qui peut transformer 90 % de la biomasse, soit le double de ce qu'on atteignait jusqu'à maintenant.

        Rares sont ceux qui auraient parié que notre indépendance énergétique vis à vis du pétrole pourrait un jour dépendre des effluves des crottes d'éléphant et d'un tas de compost suisse, mais pour le moment la production de cet éthanol reste assez faible..
     (renseignements extraits du journal anglais “The Independent”)

     

     

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  • Combattre l'impulsivité.

        A la suite de l'article que j'ai fait samedi sur l'impulsivité et des conseils du vieux singe de dimanche, j'ai reçu des mails me demandant comment combattre son impulsivité et surtout celle de ses enfants
        Je vais donc essayer de répondre à ces demandes en me servant de lectures d'articles, mais aussi de souvenirs personnels et de conseils de ma grand mère quand j'étais petit..

        Certaines attitudes sont nécessaires qu'il s'agisse d'impulsivité ou d'un autre problème :
        Un adolescent est un enfant en train de devenir adulte.
        Il a encore les mêmes besoins qu'un enfant : être aimé, écouté, rassuré, quelquefois grondé mais aussi encouragé, conseillé.
        Quelque soit le problème avec les jeunes que j'ai aidés il y a quelques années, je les écoute, je les prends au sérieux et je leur fais confiance; leurs problèmes m'intéressent et j'essaie de les conseiller mais je ne les juge pas. J'évite de ne voir que les côtés négatifs, je valorise plutôt les gestes positifs.
    Finalement la confiance s'installe, on m'appelle papynet, et la discussion peut avoir lieu sans réticences.
        Créer un climat d'écoute, d'attention, de confiance et d'affection est toujours essentiel.

        Venons en à l'impulsivité.

        Il y a d'abord des actions très générales qui peuvent inciter à diminuer l'impulsivité d'enfants dont on a la charge :
            - Réagir rapidement avant qu'il adopte un comportement hostile que ce soit par un geste, un signe verbal ou non-verbal.
            - L'aider à développer sa personnalité, sa volonté et surtout l'estime et la confiance en soi.
            - Développer les idées de non-violence; montrer les risques de conduites impulsives.
            - Renforcer les comportements amicaux, de coopération et d'entraide dès qu'ils se manifestent.
            - Forcer les jeunes à régler leurs conflits ensembles et à trouver des solutions (tout en surveillant comment cela se passe pour éviter que cela ne dégénère).
            - Prévoir un coin sécuritaire et reposant où l'enfant pourra se retirer pour se sentir rassuré et aussi pour réfléchir sur ses gestes ou ses paroles;(sa chambre par exemple).

        On peut ensuite aider l'ado à traiter son impulsivité et son agressivité. On peut aussi , si on est un grand ado, s'améliorer soi-même :

        Il faut d'abord essayer d'avoir un  tempérament plus calme et des actions très générales y contribuent :
        Pratiquer des activités de relaxation peut être très efficace. Cela détend le corps mais aussi l'esprit. Quand j'étais un jeune adulte, je me crispais facilement et j'avais du mal à me détendre et lors de la naissance de mon premier enfant, j'ai  accompagné ma femme aux cours d'accouchement sans douleur et cela m'a en partie appris à me relaxer.
        Penser à ses désirs et travailler à réaliser ses rêves. Enfant, quand je commençais à m'énerver, ma grand-mère me disait “essaie donc de rêver un peu à ce qui te plairait de faire”.
        Gardez en tête les choses que vous aimeriez réaliser, les projets que vous aimeriez mettre sur pied. Apprenez à vous organiser en fonction de vos objectifs. Vous canaliserez ainsi votre énergie vers un objectif réfléchi.
        Faites vous plaisir : Changez-vous les idées en pratiquant des activités que vous aimez. Respectez vos limites au travail et n'oubliez pas de prendre soin de vous. Accordez-vous des pauses et des petits plaisirs, même en période d'activités intense. Ceux-ci sont nécessaires pour votre bien-être et pour votre équilibre !
        Banissez de votre esprit les expressions trop manichéennes, tout n'est pas seulement blanc et noir : certaines idées viennent systématiquement à l'esprit lors de situations irritantes et empêchent de bien voir la réalité. Pour ne pas laisser vos émotions négatives vous dominer, commencez par proscrire de votre vocabulaire intérieur par exemple des mots tels que « toujours » et « jamais », ce qui ramènera les choses à leurs justes proportions.
        Prenez des risques avec philosophie : apprenez à accepter le risque de ne pas réussir ! Les échecs font partie de la vie. Il s'agit de savoir en tirer les leçons qui s'imposent pour construire votre avenir et ensuite de tourner la page. Affrontez les difficultés avec philosophie et voyez les différentes étapes de votre vie comme des expériences enrichissantes à vivre plutôt que comme des obstacles stressants à affronter.
        Développez votre patience; entraînez vous à faire des tâches délicates et un peu fastidieuses qui demandent du soin et de l'attention.

        On peut ensuite traiter l'impulsivité de façon générale :

        Déterminer les sources de ses réactions impulsives : Qu'est-ce qui provoque ces réactions ? La peur, l'insécurité, le stress, votre manque de confiance ou tout simplement unpetit ennui ? Dans quel genre de situation êtes-vous généralement le plus souvent à fleur de peau ?
        Devant ces situations, reprenez votre souffle et pesez le pour et le contre avant d'agir et de réagir: prendre un peu de temps pour réfléchir avant d'agir est une excellente façon de rester calme.
        S'habituer à sentir ses émotions et à les traduire en mots (le langage est le support de la pensée réfléchie) sans réaction impulsive, avant d'éclater et de se désorganiser. Anticiper les circonstances et les contextes où l'on a tendance à être impulsif. Reconnaitre les signes avant-coureurs de l'impulsivité : envie de passer immédiatement à l'action, observation désordonnée et superficielle, besoin d'aller vite, sentiment d'être pressé...
        Revenir à la raison : l'impulsivité c'est la bride laché au cerveau émotionnel(les amygdales notamment), par le cortex qui ne réfléchit pus assez et ne contrôle plus les décisions et les .actions.
        Il faut donc essayer de mettre de coté un instant ses émotions et de rendre l'initiative à la réflexion en examinant la situation comme si on lui était extérieure, en observateur.
        Essayer de se concentrer : en général dans un comportement impulsif, les pensées se bousculent et on a une attitude distraite. En fait il faut essayer de se concentrer sur le problème, de l'analyser, de réfléchir aux solutions et de ne pas agir immédiatement, mais de remettre la décision à la fin d'une analyse plus sérieuse de la situation.
        C'est difficile pour les gens de préférence cérébrale “J” qui veulent décider et agir rapidement mais également pour les gens de préférence antagoniste “P”qui n'ont pas l'habitude d'agir sur les événements mais de s'y adapter.
        Essayer d'évaluer objectivement les risques de ses actions avant de les entreprendre :      cela retarde la réaction et éviterait les impulsions qui risquent d'avoir des conséquences néfastes.
        Préférer le contact direct aux discussions virtuelles (mail; MSN, téléphone) dans le cas de discussion difficile : j'ai trop souvent été témoins de ruptures par téléphone ou MSN, par lâcheté (peur d'être en face de l'autre) ou par culpabilité.vis à vis de l'autre.
        Le manque de retenue dans les communications - les propos offensants, embarrassants ou carrément grossiers - sont plus fréquents dans les communications en ligne que dans les communications en face à face.
    Les psychologues expliquent ceci par une certaine “desinhibition", due entre autres à l'anonymat d'un pseudonyme, l'invisibilité aux autres; le délai entre l'envoi du message et la réception de la réponse; le fait d'être seul(e) à son clavier et le manque de responsable de l'autorité en ligne.
       
        Et enfin on peut traiter les “crises” elles-mêmes.

    Combattre l'impulsivité.

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  •           Je vais souvent lire dans eklablog, des articles de blogs de professeurs des écoles qui donnent des conseil ou font  de la pédagogie d'enseignement. Cela m'intéresse car je me suis toujours intéressé à l'éducation et la formation des jeunes. Je ne mets pas de commentaire parce que, n'étant pas prof, je ne suis pas compétent en la matière, mais cela m'intéresse cependant beaucoup, d'autant plus que les méthodes actuelles - et aussi les élèves - sont très différents de ce que j'ai connu à l'école, il y a 80 ans.

              Il y a une quinzaine d'années j'avais créé un blog - sur Tchatheblog aujourd'hui supprimé - pour aider des jeunes en difficulté, qui avaient des problèmes de toutes sortes, mais notamment des frictions - ils appelaient cela des "frittages" - avec leurs parents.
               J'ai envie de ressortir aujourd'hui, après l'article que j'ai fait hier sur l'impulsivité,  certains des conseils que je leur donnais.

    Recettes pour rester calme devant ses parents.

      Recettes pour rester calme devant ses parents.         

     

     

     

     

     

     

     

               Quand j'étais enfant, j'étais cabochard, j'aimais bien avoir raison, et j'avais ma petite dose d'impulsivité. Ma grand mère était encore plus tétue que moi et les occasions d'affrontements ne manquaient pas, même si on s'aimait beaucoup, mais elle avait le don de désamorcer les discussions qui s'envenimaient.
               Elle m'a appris ses “trucs et astuces” et, avec un peu de sauce “vieux singe”, je les explique parfois à des ados.
    Voici ce que je leur dis, en ajoutant en plus des éléments qui leur sont personnels :

               Une cocotte minute, si tu laisses monter la pression, cela t'explose à la figure! Il faut se servir de la soupape pour faire baisser la pression !
               Toi c'est pareil. Il faut que nous trouvions une soupape, et tu seras à  nouveau dans un monde supportable.
        .
               Tu es à la période de l'adolescence où on veut être libre et s'assumer, au moins en idée et sur les petites choses quotidiennes et tes parents sont les  gardiens de l'autorité. Même s'ils t'aiment beaucoup, ils tolèrent donc difficilement qu'on ne leur obéisse pas.
               Vous êtes tous entêtés, vous tenez à vos idées et un petit zeste de goût de la polémique ou de la discussion en plus.   
               Tu es fatiguée par tes déplacement, ton travail de classe et tes parents par leur boulot; bref être fatigués nerveusement n'incite pas à être patients et supporter l'autre .
               Tous les ingrédients sont réunis  pour que ce soit explosif !!! .

        “....En général, en cas de dispute, c'est ma mere qui commence, moi qui relance bien les choses, et nous voulons toutes les deux avoir le dernier mot.....C'est toujours m'a mere, en temps qu'adulte, qui fini par l'avoir et m'envoie dans ma chambre, mais ce n'est jamais une "vraie" victoire....”

               C'est le processus classique:
                Ta mère veut exercer son autorité, même sur des bricoles et donc elle te fait des remarques et probablement, au lieu de les demander gentiment, elle te le dit de façon un peu sèche. Alors tu réagis et tu discutes. Le ton monte; on s'excite mutuellement. Chacun veut avoir raison. On en arrive aux arguments de mauvaise foi, qui ne sont plus logiques, mais il faut bien avoir raison !. LooL  Alors quand on ne sait plus comment en sortir, ta mère use de son autorité parentale et te renvoie dans ta chambre et toi, tu as le sentiment d'une injustice, de ne pas être comprise.
                C'est vrai qu'il n'y a pas de victoire, car dans toute confrontation, pour que cela se termine bien il faut une solution “gagnant-gagnant”, où chacun, certes fait des concessions, mais y trouve aussi son compte.

               Etant impulsive, tu te vexes facilement, que tu as du mal à supporter d'être enguelée, surtout pour un truc mineur, et tu te sens tout de suite agressée !
               C'est justement là où il y a quelque chose à faire, à avoir la force de ne pas se vexer de ne pas se laisser emporter.
               Quand ta mère dit quelque chose qui ne te plait pas, coupe la communication entre tes oreilles et ton cerveau. Dis toi qu'on t'aime, qu'il faut faire plaisir, rester calme, ne pas se focaliser sur ce que dit ta mère, ne lui répondre qu'au juste nécessaire.
              Il faut absolument arriver à rester calme
                Si tu restes calme, elle sera tellement étonnée qu'elle restera calme, elle aussi, et ne s'excitera pas

               La difficulté c'est sa propre fierté; c'est l'idée de céder devant l'autre, de faire quelque chose qui ne vous plait pas, de dire quelque chose sur lequel on n'est pas entièrement d'accord, quand on dit ce que les autres veulent entendre alors qu'on ne le pense pas, qu'on le réfute même quelquefois de tout son esprit, et qu'on doit le faire uniquement pour pouvoir conserver le peu de libertés qui reste encore, conserver le reste de ce qui nous tient à coeur, avoir un semblant de respect de la part de ses parents (ou de ses amis, parce que c'est pareil dans des discussions avec eux).
               J'ai appris en faisant du judo, que céder, reculer un moment, ce n'est pas renoncer à sa force, c'est au contraire la concentrer et l'orienter autrement, pour ne pas se faire prendre, pour ne pas chuter et un peu plus tard, pour gagner.
               Accepter les critiques sereinement, voire les injures.
    Je sais ce n'est pas facile, surtout de quelqu'un de sa famille. Il faut se dire d'abord qu'ils ne le font pas exprès, soit parce qu'ils ne se rendent pas compte, parce qu'ils sont en colère, soit parce qu'ils ne comprennent pas et ne savent pas le mal qu'ils font ainsi.
               Devant une critique, il faut d'abord se demander : est elle vraie ? Si c'est le cas, il vaut mieux le reconnaître, quitte à expliquer pourquoi on a fait ainsi.
               Si ce n'est pas le cas, le temps de réfléchir, on n'a pas explosé, c'est déjà cela de gagné.
               Ensuite il faut encore se forcer à réfléchir : qu'est ce qui leur prend de me dire cela; qu'est ce qu'ils veulent exactement dire? Font ils exprès? Pourquoi? Veulent ils me provoquer ? Se rende t'ils compte de ce que cela me fait.?
               Cela a l'air idiot; mais la colère, vient d'une zone du cerveau émotionnel: les amygdales. Le fait qu'on ne se contrôle pas, qu'on se vexe, vient de ce que la communication a été coupée avec le cortex préfrontal qui doit anticiper les événements, mesurer les risques et prévoir. Alors se forcer à réfléchir, c'est s'obliger à sortir du cerveau émotionnel pour porter l'affaire devant son cortex,.
               Se forcer à réfléchir, c'est la clé du calme, de la non-colère. Evaluer en permanence la situation et ses risques. Risques des réactions à ce qu'on vous dit, risques des mots que l'on va prononcer, de ce que l'on va répliquer
               S'empêcher de parler.  S'empêcher de répliquer au mauvais moment.

                Evaluer le risque c'est aussi un “calcul coût efficacité” comme en stratégie d'entreprise. Est ce que je n'avais pas raison (ça c'est pour ma fierté!!) mais est ce que cela vaut la peine que je me batte pour cela?
               Se dire aussi que l'adversaire vous pousse à la colère, essaie de vous mettre hors de vous, de vous pousser à la faute.
               Vous voulez m'exciter ! vous en serez pour vos frais et comme vous vous exciterez vous même, c'est moi qui, étant calme, serai le plus fort.
               Face à quelqu'un qui est excité, qui est sur le terrain de la passion et des arguments sentimentaux toujours subjectifs, ne jamais engager la discussion sur ce terrain mouvant, propice à l'incertitude, au malentendu et à la mauvaise foi.Toujours rester et revenir au plan objectif et rationnel, à la réflexion.

               Ne pas mentir, mais ne pas dire toute la vérité. On se fait toujours prendre lorsque l'on ment parce qu'on ne pense pas à tout et que quelque chose qu'on n'a pas prévu, ou qui n'est pas logique, vient mettre ce que l'on a dit par terre.        
               Toute vérité n'est pas bonne à dire. Pas la peine d'exciter les foules ! Et on peut touojurs dire après si on s'en aperçoit, qu'on a oublié, qu'on pensait que cela n'était pas important.
       
               Et parfois répliquer cependant, mais avec précautions. On ne peut pas tout laisser passer. Rester très froid, Ne pas faire voir que cela t'a touché, garder ta désinvolture comme quand tu fais le petit ange après une espièglerie.
    Sans toutefois avoir l'air de te moquer d'en face; ça c'est dangereux !!
               Répliquer par des affirmations plutôt que par des réfutations (au plan syntaxe). Rester sur le plan rationnel. Bannir le sentiment sauf si tu sais que tu vas toucher dans le bon sens. (un “je t'aime” quand l'adversaire s'apitoie tout à coup, et à condition qu'il soit sincère et ne sonne pas faux.).
               Si tu veux démontrer que tu n'as pas menti, essaie de trouver des arguments rationnels pour montrer que cela aurait été absurde de le faire.
               Bien respirer calmement pour se calmer et se concentrer, et “tourner 7 fois la langue dans sa bouche avant de parler” (on peut même le faire réellement, elle ne s'est jamais coincée!! C'est ce que me disait ma grand mère ! LOL)

               Finalement une discussion difficile c'est à la fois comme une partie de poker et une scène, un rôle comme au théâtre.
               Tu me diras que lorsqu'on n'est pas sincère, c'est de la comédie.    .
               Quand cela devient conflictuel, les autres en face ne cherchent plus à te comprendre; cela ne sert plus à rien d'être sincère. Ils “jouent la comédie”, il faut la jouer mieux qu'eux ! Enfin dans certaines limites !!
               Il faut rester sincère avec soi même, avec ceux qui te comprennent, qui discutent calmement.

               Voilà ce que le vieux singe dit parfois à ses guenons et à ses babouins en s'inspirant des leçons de sa grand-mère. Et en général c'est efficace.

    Recettes pour rester calme devant ses parents.

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