• Les perceptions du fœtus.

              J'ai écrit dans un de mes précédents articles, que les perceptions commençaient avant la naissance. On me demande de préciser cette affirmation.

              Je voudrais vous donner les grandes étapes de l'évolution du fœtus puis parler de cet apprentissage et de ce qu'on peut en connaître, car on ne peut évidemment pas l'interroger sur ce qu'il ressent.            

              Voici d'abord le déroulement dans le temps des principales étapes de développement de l'embryon et du fœtus et de ses capacités humaines.  

              Développement embryonnaire :                    
                        - première semaine : les cellules se multiplient et commencent à se différencier.Le placenta commence à se développer dans l'utérus de la mère.           
                        - 21 à 28 jours : le tube neuronal, yeux, le cœur se développent, et la pulsation cardiaque se met en place           
                        - 5 à 8 semaines, 3cm, 1gramme : les bourgeons des bras et jambes sont visibles, la plupart des organes achevés, le cerveau se développe.           
                        - 8 à 12 semaines, le sexe, les systèmes excréteur et respiratoire se développent .Le cerveau peut assurer toutes les fonctions vitales.
    L'embryon a les caractéristiques d'un être humain au delà de 12 semaines. 

              Développement du fœtus :            
                        - 13 à 16 semaines, 20cm, 450 grammes; cheveux, peau et squelette osseux sont en place.                               
                        - 28 à 28semaines : les poumons et le système vasculaire se mettent en place           
                        - 30 semaines, 37 cm, 1kg, les chances de survie, si naissance prématurée, sont grandes.                               
                        - 38 à 40 semaines, 50 cm, 3 kg, le fœtus s'étoffe et prend les dimensions d'un nouveau-né et c'est la naissance.

              Développement des organes sensoriels et de leurs fonctions :

                - toucher : dans les 20 premières semaines, le développement des sens commence par le cerveau et la bouche et se propage vers le bas du corps. Le cerveau droit se spécialise dans le repérage spatio-temporel. Les organes de l'équilibre et le cervelet se développent. Le fœtus ressent les pressions de l'utérus sous l'effet des mouvements de la mère et de ses propres mouvements.

                - goût : (3ème mois) : les organes du goût se développent. Si on injecte un goût sucré dans le liquide amniotique, la fréquence de la déglutition du bébé devient plus fréquente que la normale, dans le cas d'une substance amère, la fréquence est moins élevée que la normale.        

              - odorat (24 à 28ème semaine de grossesse), il se développe et le cerveau du fœtus est sensible à des produits odorants véhiculés par le sang de la mère (on l'a vérifié chez les enfants prématurés nés à 6 mois). La consommation maternelle de produits anisés dans les dix jours précédant la naissance rend à l'enfant cette odeur agréable, et 4 jours après la naissance, il aime de l'eau anisée, alors que ceux dont la mère n'en a pas consommés montrent du dégoût pour cette boisson (mais ils ne savent pas encore dire beurk !).

             - audition (6 mois) l’enfant est entouré des bruits intestinaux de la mère, ses pulsations cardiaques, sa voix, la musique qu'elle écoute. L'audition dépend de la fréquence et l'intensité, ainsi que du ton : seuls les sons plus graves passent tous les obstacles. La voix rythmique et mélodique semble bien préservée en particulier celle de la mère qui est transmise par vibration sonore de l'air ambiant au travers du liquide amniotique, autant que par vibration des os.
              L'enfant est capable de discerner les sons selon leur intensité. Un fœtus qui s'intéresse à quelque chose ralentit la fréquence de sa succion instinctive dans le liquide amniotique; il l'augmente s'il "s'ennuie". On peut ainsi montrer qu'il s'intéresse aux bruits extérieurs.        
              Par ailleurs dans les jours qui suivent la naissance quand on donne à un bébé une tétine en lui faisant entendre a voix de sa mère et une autre en lui faisant entendre la voix d'une autre femme, il tête préférentiellement la première.        
              Lorsqu'une femme a écouté régulièrement pendant sa grossesse une série télévisée, il semble que le bébé, une fois né, reconnaisse la musique du générique de l'émission.        
              Il y a chez ma fille une horloge dont le carillon fait beaucoup de bruit et fait sursauter tous ceux qui n'y sont pas habitués. Pourtant, dans les jours qui suivaient sa naissance, ma petite fille ne sursautait jamais à ce bruit qu'elle avait entendu en tant que fœtus.

              L'apprentissage du foetus

             Cela pose la question de la cognition et des capacités d'apprentissage du fœtus par habituation: on présente au fœtus un stimulus répétée, on note une perte d'intérêt progressive, (succion moins fréquente que si le stimulus est neuf) on présente alors un second stimulus différent du premier et on peut constater si l'enfant le trouve différent ou non, selon qu'il est motivé ou que cela ne l'intéresse pas.         

              vision : à partir de sa 20ème semaine le bébé est capable de mouvoir ses paupières, la vision est fonctionnelle chez les prématurés. On pense que la vision se développe à partir de la 25ème semaine mais son développement s’étale sur une longue période après la naissance, avant d’atteindre l’efficacité d’une vision adulte vers 3 ou 4 ans.         

              motricité : à partir de la 7ème semaine, des mouvements du fœtus sont observables à l’échographie. Au quatrième mois, la mère peut percevoir ces mouvements. Au premier trimestre de la grossesse, ils sont constants; durant le second trimestre, le nombre de mouvements diminue, mais ils acquièrent une certaine précision et de la coordination; au cours du 3ème trimestre, ils s’organisent de façon cyclique. On a repéré 15 types de mouvements entre la 7 et la 23ème semaine  et les manques peuvent être des indices de pathologies.          

              mémoire : il semble que le cerveau soit rapidement doté d'une certaine mémoire, mais qui n'est pas durable : quelques minutes, puis quelques heures, quelques jours.        
              A partir du sixième mois de grossesse, il semble que la mémoire du fœtus soit capable de consolidation et qu'il retienne des données sur son environnement, notamment auditif : voix, lecture à haute voix, musique, chansons, bruits divers....         
              Des études montrent que l'habitude de la voix de personnes parlant une certaine langue, prédisposent probablement le futur bébé à mieux la comprendre. Elles montrent que la prosodie du discours (le rythme, l’intonation, les contours mélodiques) et certaines caractéristiques sont conservées in utero.           
              Des IRM ont montré en 2011, que chez le bébé, les centres auditif et de Wernicke, (avant que l'enfant ne sache parler), étaient plus sollicités par la langue maternelle, que par une langue étrangère.           

              Il est probable que ces capacités d'apprentissage des sons chez le fœtus sont une conséquence de l'évolution, une adaptation pour mieux reconnaître et être reconnu par sa famille, condition de survie autrefois aux temps préhistoriques, pour l'enfant qui a besoin de sa protection, 

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  •           Il arrive que des chats se trouvent dans des situations insolites et Wamiz a publié certaines de leurs réactions :

              Voici deux matous surpris parla neige de cet hiver :

    Situations insolites

    Situations insolites

     

              Ceux de gauche sont curieux de savoir avec qui leur maître parle, tandis que celui de droite découvre le bébé que ses maîtres viennent de ramener à la maison :

    Situations insolites

    Situations insolites

     
            La gymnastique n'est pas niterdite aux chats ! 

    Situations insolites

             Les deux chats de gauche découvrent qu'un ventilateur tourne, alors que celui de droite va pour la première fois, à la campagne, avec son maître.

    Situations insolites

    Situations insolites

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • Comment lutter contre angoisse et stress

              Comme je l'ai dit dans mon article précédent,  notre cortex frontal résout  les problèmes ordinaires par référence à notre expérience, aux situations que nous avons déjà connues et aux solutions déjà pratiquées,   
              Il est donc nécessaire d'entraîner notre cortex préfrontal pour qu'il puisse suppléer au mode “normal, courant”  en essayant de trouver des stratégies nouvelles.
              Ces facultés mentales qui activent particulièrement le cortex préfrontal sont : la rationalité, la curiosité, la souplesse d'esprit (comprendre les anomalies), la nuance (ne pas généraliser et faire des classifications hâtives), la relativité (comprendre qu'il existe différents points de vue), la planification de l'action et l'opinion personnelle (ne pas agir par conformisme  - en soi ou de l'environnement - ni par opposition à autrui).

              Face à une situation nouvelle, qui peut devenir stressante, le cortex préfrontal et les autres zones du cortex (voire du cerveau émotionnel) sont en compétition pour savoir si la personne adoptera un mode “normal courant” (du cortex frontal) ou un mode “adaptatif” (du cortex préfrontal).
              Lorsque celui ci est insuffisamment entraîné, les autres zones prennent le dessus et l'aire préfrontale perçoit l'anomalie, previent les centres amygdaliens et engendre le stress; si au contraire il est suffisament réactif, il peut dominer les autres zones et élaborer rapidement des conduites adaptées et éviter ainsi le stress.

              Notre société actuelle érige tellement de “normes” restrictives, notamment dictées par les médias qu'il n'est pas étonnant que nous ne sachions plus utiliser notre cortex préfrontal et notre capacité d'innovation : phénomènes de mode, risque zéro, non droit à l'erreur à l'école ou dans le métier, jeux vidéos répétitifs et primaires, musique en boucle et très standardisée, méthodes de management en entreprises basées sur des normes à respecter, refus des évolutions, des remises en question, conservatisme, culte de l'acquis et refus du changement, tergiversation pour trouver des “produits de remplacement”, refus par exemple de changer nos habitudes alors que nous déplorons chaque jour la dégradation de l'environnement dans notre panète.

              Il faut donc s'entraîner à faire fonctionner son cortex préfrontal et je vais vous donner quelques pistes élémentaires : (cela peut fonctionner sur des situations actuelles, mais aussi à propos de remords et de regrets passés, dont il faudrait tirer les leçons, puis tourner la page).

                        - rationalité : analyser logiquement les situations qui nous stressent, essayer de dégager les cause, les solutions, les actions à faire et les moyens nécessaires pour cela ainsi que la façon de les obtenir (ou de les remplacer).
              Essayer aussi de lister les situations stressantes, de les classer, de comprendre la chronologie des événements : y a t'il des circonstances, des états physiologiques ou psychologiques particuliers et souvent les mêmes qui précèdent ces situations stressantes.

                        - développement de l'opinion personnelle : examiner les situations qui nous stressent; pour lesquelles nous avons une décision à prendre. Voir si nous avons réellement essayé de rechercher des éléments de décison et lesquels. Avons nous cherché vraiment à nous faire une opinion ou avons nous simplement fait référence aux usages, aux normes, à la mode, ou à l'inverse agi par opposition à ceux ci et à des personnes qui nous déplaisent. Se forger une opinion personnelle et valable, c'est le rôle du cortex préfrontal.

                         - relativité des points de vue : comprendre que tous les problèmes sont relatifs. Sur un problème qui nous stresse, se demander “pourquoi”.
                        Dès qu'on a trouvé un fragment de réponse, se demander à nouveau pourquoi, et ainsi de suite. Les débuts de réponse doivent être suivis de nouvelles questions pour ne pas rester “figé sur une conception acquise.

                        - nuance : compendre que les opinions peuvent différer. Discuter avec les autres de ses problèmes, écouter leur analyse (souvent différente de la nôtre car eux sont spectateurs moins concernés alors que nous sommes acteurs et donc pas totalement objectifs). Lister les points qui diffèrent de nos opinions et se demander pourquoi. Est ce une différence de prise en compte des paramètres, une différence de conception, de valeurs, une différence de raisonnement, ou tout autre raison. Se demander ce qui peut être utile dans ces opinions divergentes.

                        - souplesse d'esprit : faites une liste des dix choses qui comptent le plus dans votre vie; également des dix situations qui vous font le plus peur, que vous craignez le plus. Voyez les points communs et demandez vous pourquoi. Voyez aussi les exceptions qui ne figurent pas dans les deux listes, alors qu'il serait normal que ce soit ainsi.

                        - curiosité et imagination : c'est l'un des rôles clés du système préfrontal.
               Il faut essayer de profiter de toute occasion pour essayer d'imaginer, de créer des choses nouvelles, de brasser des idées en dehors des normes et de se demander ensuite ce qu'elles valent. (ce peut être aussi bien scientifique que littéraire). Malheureusement notre système éducatif actuel abolit en partie l'imagination (par exemple il favorise la théorie des ensembles et les calculs formels au détriment de la géométrie, ou il cantonne les élèves longtemps sur une oeuvre unique d'un auteur au lieu de'étudier une multitude de morceaux choisis d'auteurs différents, ce qui développerait leur curiosité et leur souplesse d'esprit).

              Cela dit notre cerveau a ses préférences et certaines d'entre elles nous prédisposent plus ou moins à utiliser notre cortex préfrontal.

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  •            On me demande souvent comment réagir pour ne pas se laisser aller aux pensées négatives.
    Mais avant de traiter notre tristesse et notre stress, encore faudrait il savoir pourquoi on en est là.
    Ce sera le sujet de ce premier article.

               De nombreux chercheurs travaillent sur les problèmes de dépression et ont constaté que plusieurs régions du cerveau des personnes déprimées sont moins actives que chez une personne en pleine forme. Cela est probablement à l'origine de la léthargie et du sentiment d'abattement que ressentent les personnes déprimées. Mais d'autres régions du cerveau peuvent aussi être hyperactives
               La dépression s'installe quand l'interaction - ou l'équilibre – se trouve ainsi perturbée entre ces diverses régions cérébrales qui sont à l'origine de nos pensées positives et négatives, rationnelles et émotionnelles..
        
               La dépression correspond donc à une baisse globale de l'activité corticale, et plus particulièrement du “cortex préfrontal”, couplée à une augmentation de l'activité de leur”cerveau émotionnel” (voir l'image).
               On pense que le cortex préfrontal agirait un peu comme un frein qui contrôlerait nos réponses émotionnelles. La baisse d'efficacité de ce frein pourrait donc laisser libre cours aux émotions négatives en provenance des structures limbiques (le cerveau émotionnel), généralement hyperactives durant la dépression, et notamment les centres amygdaliens..
               Le cortex préfrontal (en bleu) et le cerveau émotionnels  (en rouge) sont schématisés ci contre.
               Pour rendre la figure plus claire, on a représenté le cerveau coupé en deux hémisphères
               Le cortex préfrontal (qui est la partie la plus récente du cerveau au plan de l'évolution da l'animal à l'homme), correspond à la partie latérale en bleu, de chaque coté du cortex frontal donc de part et d'autre de notre front.

               Des recherches plus détaillées  ont mis en lumière une explication très pragmatique de l'anxiété et du stress dans notre vie courante.

               L'être humain a deux façons d'aborder les problèmes :
                           - soit il utilise des schémas et des solutions apprises, (parce qu'il a rencontré des problèmes analogues), qu'il adapte face à une solution qui lui paraît simple et connue;
                          - soit il imagine des stratégies inédites lorsque la situation se révèle nouvelle et complexe.   
               Les situations de changement de stratégies font intervenir le cortex préfrontal.  Les centres de ce cortex permettent également de prévoir les conséquences de nos actes et ne sont pas entièrement matures à l'adolescence.
               Dans un premier temps, face à un problème, on essaie de reconnaître si on peut le résoudre avec les éléments acquis, avec des solutions déjà pratiquées, ce qui permettrait de le maintenir dans la zone des problèmes “courants”,
              Si les données du problème dépassent ce stade, (on dira qu'il s'agit d'un problème nouveau), le cortex préfrontal détecte cette attitude “conservatrice” et normalement il devrait alors entrer en action pour lancer des rélexions nouvelles.
              Mais cela prend du temps (plusieurs secondes) et par contre l'information remonte rapidement aux centres amygdaliens. En effet ces centres amygdaliens (qui font partie du cerveau émotionnel), ont entre autre la fonction de nous protéger contre des agressions et sont à l'origine des réaction de fuite, de peur, de colère, de résistance. Pour notre survie, il est important qu'ils soient prévénus immédiatement de tout événement et ils sont donc informés directement à toutes nos perceptions).
               Si nous persistons dans l'idée de résoudre notre problème de façon classique, ces centres interviennent dans un mécanisme de “peur”, transmettent l'information à l'hypothalamus (un gros centre au milieu de notre cerveau qui régit de façon autonome le fonctionnement de notre corps), qui agit sur notre système sympathique entraînant des phénomènes d'angoisse (accelération du coeur, hypertension, difficultés respiratoires, contractions abdominales...) et sur l'hypophyse (une glande qui se trouve incluse au milieu du cerveau et commande toutes les autres glandes grâce à l'envoi de “pré-hormones”.) et l'hypophise va faire produire l'hormone du stress : le cortisol.

               Que se passe t'il quand on fonctionne trop souvent et trop longtemps en mode “normal, courant”. Le cortex préfrontal perd l'habitude d'adapter nos stratégies à la nouveauté. ?
               Chez le jeune en outre, le cortex préfrontal n'a pas encore “fait son apprentissage” et  il n'a pas l'habitude d'agir efficacement et notamment de prévoir les conséquences futures d'une action.
               Donc chez les jeunes, le cortex préfrontal ne sait pas bien faire face aux situations nouvelles. Or l'adolescence est une période de transformation dans laquelle les situations nouvelles sont légion.
               D'où l'angoisse et le stress, qui sont fréquents chez les ados.

               Face au stress, les réactions sont de trois sortes : fuir, combattre ou s'immobiliser pétrifié par la peur et la stupeur.
               Ces réactions sont également vraies sur le plan psychologique :
                          - on peut s'échapper dans le rêve, dans un monde irréel où l'on n'a pas de probl!ème à résoudre, dans l'anxiété, dans la torpeur et la difficulté de se concentrer....On peut aussi fuir dans le passé, mais souvent dans les échecs que nous avons subi.
                           - on peut faire face, mais en général avec une augmentation de la susceptibilité et de l'agressivité défensive.
                          - on peut enfin être inhibé avec une impression d'abattement et d'apathie, d'une envie de ne rien faire et de pleurer.

               A travers ces trois comportements, fuite, combat et immobilisme, l'augmentation du stress dans notre monde moderne, notamment chez les jeunes, explique en partie les réactions courantes : anxiété, aggressivité et violences, dépression.
               Tout se passe comme si nous n'acceptions pas la réalité telle qu'elle se présente en essayant de résoudre les problèmes nouveaux avec des méthodes percues comme faciles, mais inefficaces, sans entrevoir ni rechercher une nouvelle stratégie d'adaptation.

                 Il est donc nécessaire d'entraîner notre cortex préfrontal pour qu'il puisse suppléer au mode “normal, courant” de notre cortex frontal en essayant de trouver des stratégies nouvelles. Ce sera le sujet de mon prochain article.

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  •             J'ai déjà écrit beaucoup d’articles sur la personnalité humaine, notamment les « préférences cérébrales » et le « big five ».
    Mais je viens de lire un article qui m’a amusé sur des études d’une équipe finlando-britannique sur la personnalité…. des éléphants.
               Ils ont établi divers traits de personnalité, les ont décrit précisément et ont demandé aux cornacs de 250 éléphants de les évaluer.
               Puis ils ont regroupé les réponses concordantes et sont parvenu à un modèle, qui est décrit dans le schéma ci-dessous (dans la revue « Cerveau et Psycho »).
               Mais je n’ai pas encore entendu parler, comme pour les humains, d’une utilisation de ces analyses de personnalité, par des conseillers conjugaux !


               Par contre il y a déjà des psys pour chiens et chats pour traiter leurs anomalies mentales éventuelles.
               La personnalité des chiens est plus complexe avec sept traits principaux : activité, réactivité, aptitude à l’entraînement, sociabilité, crainte, soumission, agressivité.
               Pour les chats, plus introvertis et autonomes, quatre traits seulement suffiraient.

               Certes nous ne sommes plus au temps de Descartes, qui pensait que les animaux étaient des « systèmes mécaniques », mais ces études rapprochent les animaux des humains et nous incitent à davantage les respecter.

              Cela dit, les animaux ont un instinct extraordinaire  et un sens particulier des relations avec les humains. Voici une anecdote qui l'illustre :

              Le laboratoire où je travaillais avait un grand terrain dans lequel erraient quelques chats harets (harets = sauvages et errants - dans la mesure où le restaurant d'entreprise n'en faisait pas des civets !!)

              Un jour je vois une chatte sauvage entrer dans mon bureau (elle n'avait pas frappé, la porte était entrouverte ! ), elle ressort en miaulant et m'amène dans sa gueule un bébé chat horrible, manifestement crevant de faim. On a eu pitié et ma secrétaire a cherché du lait à la cantine et on a nourri le petit chaton.
             Après nous avoir regardé faire, la chatte est repartie et elle nous a ramené trois autres petits chats, bien plus beaux que le premier.

             Alors la question que je n'ai jamais résolue : pourquoi nous avait elle amené le plus chétif des chatons ?
        - pour nous apitoyer ?
        - parce que c'était celui qui risquait le plus de mourir ?
        - parce qu'elle avait peur que nous le maltraitions et elle avait pris le moins beau et celui qui avait le moins de chance de survie : risque minimal ?

            Je ne le saurai jamais, mais ce qui est certain c'est qu'elle avait "testé notre comportement" avec le premier petit chaton, avant de nous confier les autres !

            Les animaux peuvent parfois avoir confiance dans les humains !!

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