• Quand on parle du système nerveux et du cerveau, on examine le fonctionnement des neurones, cellules à l’origine de l’influx nerveux , de toutes nos pensées et nos réactions.
        On ne cite presque jamais les « cellules gliales », aussi nombreuses dans le cerveau que les neurones, qui ont cependant une importance vitale, et occupent environ 50% du volume cérébral.
        Ces cellules assurent jouent un rôle de protection du tissu nerveux en apportant une structure de soutien aux neurones et à leurs prolongements, produisent la myéline qui entoure les axones; elles maintiennent la composition du flux sanguin, facilitent l’accès des nutriments et de l'oxygène, éliminent les déchets,  les cellules mortes et les cellules étrangères pathogènes.
        De plus, ce qui est moins connu, ils participent à la diffusion de messages nerveux, mais à faible vitesse.
        Contrairement à la grande majorité des neurones, les cellules gliales peuvent se diviser par mitose.


        Les astrocytes constituent la majorité des cellules gliales; ce sont des cellules en forme d’étoiles, ayant un  cytoplasme et un noyau, mais surtout de très nombreux prolongements qui remplissent tout le cerveau et forment même un film protecteur au contact des méninges (la muqueuse qui entoure le cerveau).
        Un même astrocyte peut être en contact avec plusieurs milleiers de synapses d’une même zone.
        ils forment un tissu de soutien, support physique tridimensionnel, qui aide les neurones et leurs prolongements à s’organiser et stimulent la formation des synapses : un neurone au voisinage d’un astrocyte a davantage de synapses.
        Leurs « pieds » entourent certaines synapses pour les protéger, et peuvent détruire les excédents de neurotransmetteurs ou au contraire en fournir, mais ils « écoutent » également les synapses et transmettent des signaux à d’autres astrocytes, sous forme de bouffées de calcium, à travers les « jonctions gap ».
        C’est une transmission lente, mais multidirectionnelle et à longue distance.

            Les astrocytes envoient des prolongements et de nombreux « pieds » sur les vaisseaux sanguins du cerveau. Ils provoquent l’extension et la contraction des vaisseaux sanguin en fonction du besoin.
        La barrière hémato-encéphalique est constituée de cellules endothéliales, qui tapissent la paroi des vaisseaux sanguins. Les pieds des astrocytes incitent ces cellules à former des jonctions étroites (« tight »), qu’ils recouvrent de leurs pieds et protègent ainsi le cerveau des microbes et des substances toxiques. (voir le schéma ci-contre).
     

       Par ailleurs ils débarrassent le cerveau des cellules mortes et des déchets divers et les évacuent vers le système sanguin. A l’inverse ils facilitent le transport de l’oxygène et des nutriments vers les neurones (notamment un sucre indispensable aux neurones, le lactate).


      Les oligo-dendrocytes sont des cellules plus petites que les astrocytes et qui possèdent moins de prolongements. Ils fabriquent une gaine graisseuse isolante autour des axones, augmentant ainsi de façon considérable la vitesse de transmission de l’influx nerveux. Il existe des petites portions d'axone non recouvertes de myéline appelées nœuds de Ranvier. C’est à cet endroit que se concentrent les canaux sodiques et potassiques et que se forme l’influx nerveaux par dépolarisation, qui « saute » d’un nœud de Ranvier à l’autre.



        Les cellules microgliales, à petit noyau dense et de forme étoilée, sont mobiles. Ce sont des macrophages qui phagocytent les corps étrangers,notamment microbes. Leur corps enfle et leurs bras se referment sur la proie.. Ce sont des agents immunitaires.


       Les cellules de Schwann (ou neurolemmocytes) sont une variété de cellules gliales qui assurent principalement l'isolation myélinique des axones du système nerveux périphérique des vertébrés. Elles jouent le même rôle que les oligo-dendrocytes jouent dans le cerveau, où les cellules de Schwann ne sont pas présentes.

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •           J'adore les petits chatons que je trouve très mignons.

              Voici quelques photos trouvées sur internet, qui m'ont attendri.



     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •              Dans un article sur l'optimisme, j'ai mentionné la pyramide de Maslow, mais sans développer ce sujet et des correspondants me demandent à quoi cela correspond il ?

                Chacun a une idée différente du bonheur et des désirs différents, car cela dépend de la situation dans laquelle on est et de l'environnement.
                Un psycho-sociologue américain, MASLOW, a essayé de schématiser cette échelle de désirs en fonction de la situation, en les hiérarchisant. Certes c'est un peu caricatural, mais c'est cependant instructif.   
                Cela s'appelle la “pyramide de MASLOW”

                Abraham MASLOW est un psychologue américain qui a étudié, autour de 1940, les comportements humains et a défini une hiérarchisation des besoins, dans le but de comprendre les incitations découlant de ces besoins, des aspirations et attentes correspondantes et de la motivation qu'elles engendrent.
                Il considère que notre comportement est fortement  dépendant de notre désir  conscient de croissance, de réalisation personnelle, (matérielle, intellectuelle et sentimentale), ce désir étant une part importante de la “conscience de soi” et à la base de nos motivations.

                Il a imaginé une “pyramide des besoins” qui est admise par tous les psychologues, qui hiérarchise les besoins en plusieurs strates et qui repose sur les principes suivants :
                            - un besoin supérieur ne peut apparaitre que quand les besoins inférieurs sont comblés.
                            - comme toute pyramide, pour qu'elle tienne  debout, elle doit, à l'origine, avoir une base solide, car une  détérioration de ce soubassement entraînera un  effondrement de toute la pyramide. De même à chaque étage une  anomalie de réalisation aura pour conséquence un  affaissement des étages situés au-dessus.
                            - mais une faille étendue et  profonde ultérieure peut, à n'importe quel étage de la  pyramide, avoir un effet destructeur de l'ensemble.    
                            - toutefois, la réalité n'est pas aussi statique, et une boucle  existe entre les besoins (les différents étages), la modification à un niveau pouvant entraîner des modifications aux niveaux inférieurs, puis une réorganisation de la pyramide, jusqu'aux niveaux supérieurs.

                                 

                1.) - A la base de la pyramide on trouve les  besoins de maintien de la vie (respiration, alimentation,  élimination, maintien de la température, repos et  sommeil, activité musculaire et neurologique, contact  corporel, vie sexuelle).
                Ces besoins sont fondamentaux. et prioritaires. Ils sont valables pour tout être humain, de la naissance à la mort.
                Les besoins physiologiques sont les besoins dont la  satisfaction est importante ou nécessaire pour la  survie et généralement, une personne cherche à  satisfaire ses besoins physiologiques avant tous les autres
                Un manque, une privation aura obligatoirement un impact sur les autres besoins, car la construction des étages supérieurs est alors impossible.
                À mesure qu'une personne croît et se  développe, elle est de plus en plus en mesure de  satisfaire ses besoins physiologiques; toutefois les enfants, les jeunes, les personnes  âgées, les pauvres, les malades et les  handicapés dépendent souvent des autres (au moins financièrement), pour  satisfaire leurs besoins physiologiques fondamentaux (ce qui leur pose problème).

                2.) - Le deuxième étage est constitué par les besoins  matériels et psychologiques de sécurité (protection  physique et psychologique, emploi, stabilité familiale  et professionnelle), de propriété (avoir des  choses et des lieux à soi) et de maîtrise de l'environnement (pouvoir  sur ce qui nous entoure).
                Au niveau de l'enfance, ils concernent essentiellement le milieu familial, et la propriété d'objets personnels ou d'une “chambre”; pour un adulte l'action sur l'environnement, l'emploi, et les possibilités d'acquisitions personnelles deviennent prépondérantes.
                Le maintien de la sécurité physique implique  la réduction ou l'élimination des dangers qui  menacent le corps ou la vie de la personne. Le danger peut  être une maladie, un accident un risque ou l'exposition  à un environnement dangereux.
                Parfois, la satisfaction des besoins de  sécurité physique peut être plus importante que la  satisfaction des besoins physiologiques.
                Mais une personne doit aussi se sentir  psychologiquement en sécurité et la maîtrise de ce qui l'entoure est alors essentielle. Elle doit savoir ce qu'elle peut attendre des autres, (les membres de sa famille notamment pour les jeunes); ainsi que des interventions d'autrui, des expériences nouvelles et des conditions de son  environnement.
                Elle doit se sentir rassurée par la possession de certains biens ou services.
                Un homme peut sentir sa sécurité psychologique menacée lorsqu'il doit faire face face à des  expériences nouvelles et à des situation inconnues.
           
                3.) - Le troisième étage est représenté  par les besoins sociaux : d'affectivité (être  accepté tel que l'on est, recevoir et donner amour et  tendresse, avoir des amis et un réseau de communication  satisfaisant), d'estime de la part des autres (être  reconnu comme ayant de la valeur) et d'appartenance (acceptation des autres avec leurs différences, appartenance à un groupe).
                Chez l'enfant sont essentiels l'amour de ses parents et de sa famille, la compréhension, l'estime les encouragements et la confiance de la part des parents et des amis ainsi que l'appartenance à sa famille, à un goupe de copains et à des “clubs” d'activités.
                Chez l'adulte il s'agit de sa vie en société et notamment au travail. Le besoin de compétences, d'un poste satisfaisant, d'exercer un pouvoir relève de ce niveau.
                Le désir de  combler ces besoins survient lorsque les besoins physiologiques  et les besoins de sécurité sont satisfaits, car  ce n'est que lorsqu'une personne se sent en sécurité qu'elle a le temps et la force de  rechercher l'amour et l'appartenance et de partager cet amour  avec d'autres.
                De fortes difficultés (maladie, deuil, perte d'emploi...), peuvent fortement perturber la réalisation de ces besoins.
                Cet étage a ceci de particulier qu'à l'encontre des autres, il est constitué de besoins que doivent vous donner les autres, parce que l'on vit avec eux.
                Certaines versions de la pyramide de Maslow (utilisées par d'autres sociologues, divisent ce niveau en deux en considérent  que le besoin social d'appartenance est un troisième étage prioritaire (et plus instinctif : besoin grégaire).
                Le besoin d'estime et de reconnaissance constitue alors un quatrième niveau, les autres étant décalés vers le haut, ce qui fait alors six niveaux au lieu de cinq.

                4) -  Le quatrième étage est le besoin  d'estime de soi-même et de considération des autres: sentiment d'être utile  et d'avoir de la valeur, point de départ de l'acceptation de soi et du développement de  l'indépendance. Besoin de liberté et de responsabilité qui concrétise l'estime des autres et de soi.
                C'est un besoin de développement, mais aussi de conservation de son identité et de son autonomie. Les aspirations à la connaissance, à la formation, au développement de carrière en font partie.
                Toute personne doit éprouver de l'estime pour  elle-même et sentir que les autres ont de la  considération pour elle.
                Le besoin d'estime de soi est rattaché au  désir de force, de réussite, de mérite, de  maîtrise et de compétence, de confiance en soi  face aux autres, d'indépendance et de liberté.
                Lorsque ces besoins sont satisfaits, la personne a  confiance en elle et se sent utile ; s'ils ne sont pas  satisfaits, la personne peut se sentir faible et inférieure (c'est l'une des raisons fréquente d'angoisse chez les jeunes).

                5.) - Au sommet de la pyramide, la  réalisation de soi (accroître ses connais-sances, développer ses valeurs, résoudre des problèmes compliqués, innover,  créer de l'utile et du beau, avoir une vie  intérieure)
                On pourrait résumer cette attente par :  "deviens qui tu es ".
                Mais elle explique l'attachement des personnes aux valeurs religieuses, morales, à des tâches sociales ou humanitaires ....
                Ceci nécessite une compréhension cognitive  (nouveauté, exploration, connaissance) et des besoins  esthétiques (musique, art, beauté, ordre).
                Cette réalisation suppose un but, qui n'est jamais complètement atteint et l'homme, plus ou moins insatisfait recherche toujours davantage.

                Bien sûr cette représentation est un peu caricaturale et simpliste. Mais lorsqu'on examine les problèmes de quelqu'un ou d'un groupe, commencer par se poser ces questions est fort utile et on découvre alors souvent des raisons de situations difficiles.

     

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  •      Regardez ce chat et dites moi ce que vous remarquez !

    Pourquoi certaines personnes ont elles les yeurx "pairs" ("vairon")

         Ses yeux sont de couleurs différentes.

         Avant de parler d'yeux de couleurs différentes, je voudrais vous expliquer simplement pourquoi nos yeux ont une certaine couleur.

        D'abord regardez le schéma d'un oeil : il ressemble à celui d'un appareil photo. :
    le cristallin c'est le zoom qui ajuste la distance de vision pour que l'image soit nette, la rétine c'est la pellicule photo-sensible ou les micro-capteurs de l'appareil numérique, et l'iris, le diapragme : c'est un muscle dont le diamètre varie, qui contrôle la quantité de lumière qui entre dans l'oeil par la pupille, celle ci étant l'objectif de l'appareil, derrière la cornée, sorte de “capot” protecteur transparent..
        L'iris contient des pigments qui lui confèrent une certaine couleur. 
        Par contre vous ne connaissez peut être pas la “sclérotique”, cette membrane solide qui entoure et protège l'oeil et que l'on voit dans le "blanc" des yeux, et la “choroïde”, (en rouge sur le schéma), une membrane entre la sclérotique et la rétine.
        Cette choroïde a de multiples propriétés
        D'abord elle contient de multiples vaisseaux sanguins et nourrit donc les cellules de la rétine et de l'iris.
        Très pigmentée elle va participer à la coloration des yeux.
        Partiellement transparente, mais réfléchissant certains rayonnements (notamment l'infra-rouge), elle protège la rétine contre des effets thermiques, rend l'intérieur de l'oeil analogue à la chambre noire d'un appareil photographique, et réfléchit et diffracte plus ou moins de lumière suivant les espèces animales et les individus.
        Chez des animaux comme le chat, elle a un grand pouvoir de réfraction et renforce donc considérablement la sensibilité de l'oeil, qui par ailleurs possède davantage de bâtonnets sensibles aux faibles lumières. Le chat voit donc assez bien dans l'obscurité, là où l'homme ne voit rien.
        Lorsqu'on photographie un visage au flash, l'iris n'a pas le temps de se fermer suffisamment, et la choroïde protège la rétine en réfléchissant l'excès de lumière reçue et l'on voit alors les vaisseaux sanguins qui la tapissent : c'est l'origine des “yeux rouges” des photos au flash.

    Pourquoi certaines personnes ont elles les yeurx "pairs" ("vairon")

        La couleur des yeux est due aux pigments qui existent principalement dans l'iris, mais aussi dans la choroïde, le principal pigment de l'iris étant la “mélanine”, de couleur noire, mais d'autres pigments interviennent à un moindre degré.
        La densité de ces pigments est variable et c'est leur répartition qui donne la couleur de l'oeil, exactement comme votre imprimante couleur reconstitue les diverses couleurs par le mélange d'une multitude de petits points de trois couleurs primaires dont les densités par unité de surface varient.

        La couleur de vos yeux est essentiellement héréditaire, c'est à dire transmise par les gênes du père et de la mère. Ces gènes composés d'ADN, donnent naissance à des ARN (acides ribo-nucléiques messagers), qui permettent la synthèses de protéines (on a dû vous apprendre cela au lycée!).
        Parmi les protéines, l'enzyme tyrosinase permet d'accumuler plus ou moins de mélanine au moment de la formation et de la croissance de l'oeil.

        Si une personne est démunie de tyrosinase, (raison génétique), son oeil est dépourvu de mélanine. Son iris et sa choroïde seront incolores et on ne verra que les vaisseaux sanguins.
        En général en l'absence de mélanine, la personne aura des cheveux blancs ou blonds très clair. C'est pourquoi les “albinos” ont les yeux rouges.
       
        Les enfants naissent sans mélanine, aussi ont ils les yeux bleus. S'ils ont le gène "bleu",, leurs yeux resteront de cette couleur. S'ils ont le gène "marron", (qui est dominant alors que le gêne bleu est récessif), celui-ci va s'exprimer ensuite, et permettre la coloration de l'iris, par production de mélanine en plus ou moins grande quantité, ce qui donnera des variantes de coloration.
        En fait les gênes "yeux bleus" ou "yeux marron" ne sont pas les seuls à intervenir (c'est une simplification faite dans les cours de génétique du lycée). Il est responsable à 75% de la couleur des yeux, mais d'autres gênes interviennent, notamment pour induire la quantité et la répartition de mélanine et également pour la couleur verte des yeux.

        Les personnes aux yeux bleus ne possèdent pas de mélanine dans l'iris (elles en ont quand même un peu dans la choroïde). La couleur bleue n'est pas le fait d'un colorant.
        L'œil apparaît alors bleu pour la même raison que l'eau profonde nous apparaît bleue. L'iris disperse la composante bleue de la lumière plus que les autres couleurs qui sont partiellement absorbées. L'iris semblera alors bleu puisque c'est surtout le bleu qui sera réfléchi notamment par la choroïde.
       
        Pour les yeux noirs / marron / bruns / gris, c'est une question de densité du colorant (la mélanine). Pour cela, le gène "marron" détermine que de la mélanine sera synthétisée dans l'iris. En plus de ce gène, il y a plusieurs autres gènes qui interviennent pour déterminer dans quelle partie de l'iris, et en quelle quantité, cette mélanine sera produite. D'où des variations dans l'intensité de la coloration.

        Pour les yeux verts ou verts avec souvent des reflets dorés, c'est un autre gène qui intervient à la manière du gêne bleu (récessif).

        Enfin pour les yeux “pers” ou “vairons” c'est à dire de couleurs différentes, on pense que c'est le plus souvent une mutation d'une cellule au niveau embryonnaire, cellule qui sera à l'origine d'un des deux iris, dont la couleur sera alors différente de celle “prévue” à l'origine et qui est celle de l'autre oeil.

        La génétique qui détermine la couleur des yeux est différente suivant les espèces animales.
        Elle est plus compliquée pour le chat. Il semblerait qu'elle mette en jeu quatre couleurs, dont le jaune qui serait un gène dominant. C'est pourquoi beaucoup de chats ont les yeux jaunes ou jaune-vert. Certains ont aussi les yeux bleus (absence d'autres colorants).
        Les yeux pers sont assez fréquents et peut être dûs à un gène qui empêche le colorant de s'exprimer dans un oeil (un oeil jaune ou vert et l'autre bleu comme le chat de la photo en début d'article.).

    Partager via Gmail

    2 commentaires
  • Lutter contre les peines de cœur.

        Lutter contre les peines de cœur. 

     

     

     

     

     

     

         
        Quand je discute avec des jeunes et même des moins jeunes, la peine la plus fréquente que je rencontre est le chagrin d'amour. 

       Comment lutter contre la tristesse qui vous envahit dans ce cas. ?

        D'abord il faudrait que ce mauvais moment soit le plus court possible; alors faites en sorte de ne pas le prolonger.
        Surtout ne vous dites pas que vous l'aimez tellement qu'il va revenir, que cela va recommencer.
        Je n'ai jamais encore vu une réconciliation après une rupture, qui ait duré longtemps sans une nouvelle séparation. La rupture qui vient de celui ou celle que vous aimiez , signifie qu'il ou elle ne vous aimait pas comme vous le pensiez, que cette personne s'est lassée de cet amour etl veut aller voir ailleurs ou du moins être libre de ses actions, voire même qu'elle a trouvé quelqu'un d'autre
         Donc si vous reprenez votre partenaire, il ou elle se lassera à nouveau, ce lien lui pèsera et ce sera de nouveau pour vous la crainte d'un départ. Vous serez méfiant(e), morose, jaloux(se) peut être, et cela ne fera que l'indisposer encore plus. Et donc cela finira de nouveau mal, dans le chagrin.
        Donc ne cherchez pas à prolonger votre torture. Dites vous que cet amour est terminé et qu'il faut tourner la page le plus vite posiible.

        Si votre amour qui a rompu, l'a fait avec précaution, est resté gentil, et fait attention à atténuer votre peine, non seulement ne croyez pas qu'il va revenir, mais ne cherchez pas à rester son ami (e). Du moins pas tout de suite.
        Vous l'aimez encore, vous ne pouvez pas être amis sans que vous souhaitiez plus, sans que vous cherchiez à ce que tout recommence, sans être triste parce son amour ne revient pas et que la jalousie vous ronge et c'est encore pire si votre partenaire fréquente quelqu'un d'autre,  a une nouvelle petite amie, car bien qu'il ait rompu, vous allez prendre cela comme une trahison.
        Dans quelques mois vous pourrez peut être redevenir un(e) simple ami(e), mais il faut qu'avant, vous fassiez votre “deuil” de cet amour, que vous l'oubliez, que vous ne l'aimiez plus, que vous ayez tourné la page sur cet épisode.

        Si celui ou celle qui vous a ”abandonné(e)” l'a fait avec peu de prévenance, souvent sans explication par peur des reproches ou pour ne pas se sentir coupable, si même quelquefois il a été critique et voire même méchant et odieux, alors n'hésitez pas à voir tous les mauvais coté de cette personne, à oublier ce que vous avez vécu d'agréable. Transformez votre tristesse en déçeption, voire en colère et en hargne. Cela soulage sur le moment.!
        C'est un peu pénible de se fâcher ainsi contre son ex petit(e) ami(e), mais cela fait baisser rapidement votre amour. Il ne faut pas aller trop loin et qu'il se transforme en haine, mais au moins qu'il disparaisse, et que vous vous rendiez compte un matin, que vous ne l'aimez plus.
        Ne luttez donc pas contre un sentiment de déçeption de frustration, de vexation, de ressentiment contre son attitude. Ce n'est pas agréable de se sentir ainsi, mais votre amour passera plus vite et avec lui votre tristesse.

        Il faut donc tourner la page et le meilleur moyen c'est de penser le moins possible à ce qui vous est arrivé. Plus tard vous pourrez vous souvenir des bons moments passés ensemble, mais pour le moment il faut oublier vite, et le meilleur moyen c'est d'être trop occupé(e) pour ne pas avoir le temps de penser.
        Consacrez vous à votre travail, trouvez vous d'autres occupations, lisez, sortez avec des camarades, rangez votre chambre et faites vous des petits plats, pas trop copieux pour ne pas devenir obèse mais succulents !!! lool
        Plus vous serez occupé(e), plus vous aurez de nouveaux problèmes à résoudre, moins vous penserez à lui ou à elle.

        Surtout ne vous enfermez pas dans un coin, seul(e), à penser à vos malheurs et à pleurer sur eux
        Pleurez un bon coup pendant quelques jours mais pas plus, cela soulage, mais ensuite, il faut sécher ses larmes et surtout ne pas baisser les bras : la vie continue !!

      
     N'ayez ni remords de ce que vous avez mal fait, ni regrets de ce que vous n'avez pas fait. Cela ne sert à rien, le passé ne se change pas, on n'y peut plus rien, alors à quoi bon, si ce n'est vous faire mal.
        Par contre on peut essayer d'examiner froidement - si on le peut !! - la situation pour tirer les leçons du passé. S'i mon ex a rompu, c'est peut être que je l'avais mal choisi(e), que je me suis laissé(e) entraîner trop vite, que je n'ai pas essayé de le ou la connaître suffisamment avant de l'aimer.
        Peut être ai-je été trop possessif(ve), n'ai je pas vu à temps qu'il ou elle s'éloignait

    ou simplement je me suis trompé(e) et ce n'était pas ce qui me convenait.
        Il ne s'agit ni de regretter, ni de chercher des responsabilités juste analyser, comprendre et tirer les leçons des erreurs du passé pour ne pas les recommencer à l'avenir.

        Puis il faut tourner la page et le meilleur moyen c'est de penser non plus au passé, mais au présent et surtout à l'avenir.
        Sauf si l'on est très vieux comme moi, on a encore un grand morceau de vie devant soi.
        Alors d'autres amours il y en aura, peut être encore incertaines car vous n'avez pas encore assez d'expérience, mais un jour  qui arrivera sûrement tôt ou tard, des amours heureuses, qui vous apporteront de la joie.
        Alors en attendant, rêvez un peu, puis faites des projets et essayez de vous donner les moyens de les réaliser
        La satisfaction d'avoir réussi une entreprise, est l'un des meilleurs moyen de rétablir la confiance en vous qui a été entamée par votre mésaventure sentimentale.

        Et puis si cela ne va vraiment pas bien, chercher quelqu'un à qui vous pourrez vous confier et qui essaiera de vous consoler en vous faisant penser à autre chose.

    Partager via Gmail

    votre commentaire