• Préférences cérébrales et communication.

              Je voudrais vous montrer quelle peut être l’utilisation des connaissances sur les préférences cérébrales, dans nos méthodes de communication avec autrui.            C’est applicable à l’enseignement, à un exposé, une conférence,mais ce sera en fait plus général et concerne tout échange d'idées un peu complexes.            

              Le but de la communication est de faire passer un message          
             
    Nous rédigeons le plus souvent un exposé, ou un document de la façon qui nous permettrait de mieux comprendre nous même l’information, et nous sommes étonnés de voir que l’information passe mal chez la moitié environ de nos interlocuteurs.

               En fait, nous exposons nos idées selon notre propre préférence de perception, G ou S, et environ la moitié de notre auditoire a la préférence opposée.
              Il faut donc que nous nous imposions de rédiger à la fois comme un G et comme un S pour pouvoir faire passer l’information aussi bien aux G qu’aux S. Il faut donc à la rédaction comme lors de l’exposé que nous alternions la démarche pas à pas par énumération analytique, et la démarche globale, par synthèse et schémas ou modèles.

              Si vous voulez faire passer une information relativement abstraite, la démarche conseillée est la suivante :

    Préférences cérébrales et communication.

                  Si vous avez à faire passer une information relativement concrète et très fournie, en faits et informations, une démarche un peu différente est préférable :

    Préférences cérébrales et communication.

              On peut également user du procédé suivant : exposer les faits oralement pas à pas, (S), tandis que l’on projette un transparent les résumant par un schéma. (G).

              Mais les autres préférences ont également leur rôle ; il faut par exemple veiller, lors d’un exposé théorique, dans lequel il y a beaucoup de démonstrations logiques, qui conviennent aux préférences de décision « logique L » (qui choisissent selon des critères logiques), que les personnes de préférence « valeur V » ( qui décident en fonction de leurs valeurs et de leurs goûts), suivent correctement. Souvent faire un exposé implique d’animer la séance de discussion.
              Les recommandations suivantes vous aideront pour améliorer la communication ; comme il s’agit d’information, les préférences de perception G/S, sont primordiales : 

    Préférences cérébrales et communication.

              

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

           


              La connaissance des préférences cérébrales peut ainsi apporter une aide à chacun dans la préparation et la réalisation de ses exposés, et la conduite d’une réunion ; mais ce n’est pas la panacée universelle, et cela ne dispense pas de se poser les questions classiques en matière de communication :

                        • la communication s’adresse à des femmes et des hommes : quel est le Message, quel est l’Enjeu, quelle est la Cible (la nature des interlocuteurs) ?
                        • que vais je dire ; est ce conforme à l’objectif ; est ce compréhensible par la cible qui a une culture, un niveau d’instruction et donc un langage définis, souvent différents des miens ?
                        • la cible va t’elle écouter le message. Quel est le meilleur vecteur pour que les personnes le lisent (écrit), le voient (images, vidéo), ou l’écoutent (oral)?
                        • la cible va t’elle accepter le message ; quelles sont les résistances culturelles et les intérêts propres ?
                        • quelles peuvent être les interprétations erronées (il y a ce que l’on voulait faire comprendre, ce qu’on voulait dire, ce que l’on a dit, ce que les autres ont entendu, ce que les autres ont compris, ce que les autres ont retenu.?
                        • quelles peuvent être les objections ?  

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  • Les phobies et peurs instinctives.

              Beaucoup de personnes ont des "phobies" qui sont des peurs instinctives , réflexes inconscients dont on connaît mal l'origine.
              Elles sont en général présentes dès l'enfance, sauf traumatisme particulier qui a engendré un choc psychologique chez un adulte, dont la phobie est alors la conséquence.
              En général, elles sont présentes chez le jeune enfant et on pourrait les croire héréditaires.
              Dans de rare cas elles peuvent résulter de traditions, d'archétypes d'une société particulière.
              Mais, pour le plupart d'entre elles, il est naturel qu'un enfant ait une crainte vis à vis d'un animal inconnu et il gardera cette crainte si on ne lui montre pas qu'elle est irraisonnée, et cette crainte sera renforcée s'il voit des adultes la partager, surtout si c'est sa famille.

             Une peur très courante est celle des serpents. Cette peur est souvent disproportionnées à vis de l'animal que l'on a en face de soi, un orvet par exemple. Mais il faut rester calme et si l'on voit un serpent qui ressemble à une vipère, il faut rester prudemment à distance et au besoin chercher quelqu'un qui est davantage habitué à reconnaître ces bêtes.
              J'ai vu des vipères à cornes et des serpents à lunettes au Sahara et je restais à distance et je n'allais pas les exciter bêtement. D'ailleurs j'avais toujours du sérum dans la voiture , avec une seringue auto-injectante, car une piqure de cobra ne pardonne pas; si on n'intervient pas tout de suite, on meurt en quelques heures, le venin neurotoxique vous paralysant.
              Mais ce n'est pas une raison pour en avoir une peur panique !

                  Je connais beaucoup de gens qui ont une peur maladive des araignées et moi même je ne prendrais certainement pas une mygale dans les mains, même si on en avait enlevé les crochets venimeux. Mais il ne s'agit pas de s'enfuir en hurlant. Un balai, un morceau de carton, une chaussure suffit à l'écraser.
              Une de mes petites-filles qui avait peur des araignées , mais à qui sa grand-mère a peu à peu montré que ce n'était pas raisonnable, a maintenant pitié, même des grosses araignées noires du garage en Bretagne et elle les prend dans ses mains pour aller les déposer dans le tas de bois du jardin.

              Et si j'aime bien les souris et les petits mulots, je connais des gens qui paniquent à la vue, non pas d'un gros rat, mais d'une petite souris.
              Je me souviens quand j'étais gosse d'une grosse dame qui tournait en rond dans une petite cour cimentée avec un petit mulot qui lui courait derrière et comme la dame était trop volumineuse pour que je me risque à essayer de l'arrêter dans sa course, j'avais choisi de marcher à son passage sur la queue de la musaraigne, ce qui évidemment l'a bloquée net.
              Je l'ai prise ensuite, toute tremblante, la pauvre, pour aller la remettre dans l'herbe du jardin tandis que la dame hystérique criait “tue la surtout !!! “
              Et plus tard au temps où j'avais un laboratoire au Sahara, un technicien qui pesait bien
    120 kgs (il ressemblait à Obélix !) nous aidait.
              Un jour on était allé sur le terrain, on rentre au labo et on le voit monté sur une table, la figure décomposée. A ses pied, une petite gerboise de 50 grammes mangeait tranquillement un biscuit.  (ces gentilles bêtes sont des espèces de petites souris avec de grandes pattes et sautent comme des kangourous, mais adorent aussi le cuir des chaussures ! ).
              Il a fallu mettre la gerboise à la porte du laboratoire pour que mon technicien veuille bien descendre de sa table, et encore en regardant partout s'il n'y en avait pas une autre dans un coin !

              Je me souviens aussi que ma secrétaire n'aimait pas les hamsters qu'on élevait au labo. Et un jour de jeunes médecins du labo se sont amusés à lui mettre la soir, dans le tiroir du haut de son bureau en bois, un jeune hamster gris.
              Le lendemain ils guettaient ses cris, mais tout restait muet.
              Ils sont venus voir et on a constaté que pendant la nuit le hamster avait mangé le fond du tiroir en bois, un grand trou dans deux paquets de papier blanc, re-fond de tiroir, deux revues et un roman, (sans les lire) et re-trou dans le fonds en bois du troisième tiroir du bas.
    Et enfin dehors, la liberté. On ne la jamais revu ce petit hamster!
              Mes médecins étaient déçus, bien fait pour eux !!

             Certaines personnes ont aussi une peur maladive des insectes  : abeilles, guêpes (certes elles piquent, mais seulement si on les excitent), mais aussi des mantes religieuses, des phasmes, comme celui de la photo en fin d'article, Voire même des coccinelles ou des sauterelles.
              J'avais un petit York qui a trouvé un jour dans un coin de le terrasse, trois minuscules crapauds l'un a côté de l'autre, et il a été fourrer son nez dedans; les trois crapaud ont alors sauté en même temps et il a eu la peur de sa vie. Par contre il aimait "jouer au criquet" dans le jardin en mettant son nez dur un petit criquet vert qui sautait alors 30 cm plus loin, et il allait à nouveau le faire sauter. Il s'amusait ainsi une demi-heure et le criquet tombait de fatigue !

             Mais j'ai connu une petite fille qui, dans la mer sur le bord de la plage, dans une eau très transparente, se mettait à hurler et s'accrochait désespérément à sa grand mère, dès qu'un crabe (tout petit) s'approchait de ses doigts de pieds. Mon york, alerté par les cris venait à son secours, attrapait le crabe dans sa gueule et l'écrasait entre ses dents. !moi cela m'arrive, mais je le fait cuire avant !!)

    Les phobies et peurs instinctives.

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  •           Dans mes deux derniers articles j'ai examiné les préférences cérébrales les plus importantes pour la bonne entente d'un couple, à savoir E / I et J / P.
               Voyons maintenant quelle set l'influence des autres préférences.

              D'abord les fonctions cérébrales qui reflètent le fonctionnement de notre cerveau, à savoir
                        - les préférences de perception, S comme "sensitif" et G comme "global
                       - les préférences de décision, L comme "logique", et V, comme "valeurs"
                       - les préférences de sensibilité émotionnelle immédiate, A comme "affectif" et O comme "orienté".
              Des personnes de préférences de perception et de décision identiques se comprendront mieux, puisqu'elles ont le même mot de de raisonnement, mais des personnes de préférences opposeront des modes de pensée complémentaires et donc des réactions plus riches vis à vis des événements.
              De même les personnes de même sensibilités se comprendront mieux et partageront mieux leurs émotions, mais des personnes de sensibilités différentes auront un comportement plus équilibré vis à vis des événements avec une sensibilité moyenne à elles deux.
             Des différences de fonctions cérébrales ont donc certains avantages qui compensent une meilleure compréhension et ces différences ne sont donc pas prohibitives

              De la même façon, des personnes dont l'une est optimiste et l'autre pessimiste, certes auront des réactions différentes vis à vis des événements, mais les se complèteront mieux, l'une empêchant l'autre d'être trop optimiste et l'autre remontant le moral de l'une dans les moments difficiles.

              La situation est voisine pour des personnes l'une"influençable" et l'autre "indépendante d'esprit", la première ayant tendance à croire trop facilement ce qu'on lui dit et à être moutonnière, alors que la seconde tempèrera cette tendance par sa méfiance instinctive.

              Par contre la différence de préférence peut être plus gênante dans le cas de deux pesrsonnes "tolérante" et "intolérante", mais le cas le plus difficile sera celui où les deux personnes sont toutes deux intolérantes.
             C'est en effet ces préférences qui vont définir la qualité du dialogue dans le couple, bonne en principe pour deux personnes tolérante, mais difficile pour deux personnes toutes deux intolérantes. Dans le cas de préférences différentes, la personne tolérante aura souvent tendance à s'effacer et à subir.

            Donc retenons que la paix dans le couple risque surtout d'être compromise si les deux personnes sont E et I, J et P, les autres préférences cérébrales ayant une importance moindre.

              Dans un futur article je montrerai comme la connaissance des préférences cérébrales d'autrui peut être utile pour communiquer et enseigner, et d'autre part, pour mener des négociations.

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  •           Hier j'ai examiné les divergences que pouvaient produire la différée E/I dans un couple. Aujourd'hui je parlerai de es préférences J et P.

              Les réactions de personnes J et P, sont décrites par le schéma ci-dessous.Ce sont en quelque sorte des sous-préférences et elles n'ont pas toutes la même intensité, et il peut même arriver que sur l'une d'entre elle particulière un extraverti se comporte plus souvent en introverti ou vice-versa.
    L'entente ou les divergences entre deux personnes de préférences opposées, dépendra évidemment des intensités respectives de ces préférences.

    Préférence cérébrale et couple (2)

              Comme dans le précédent article, avec E et I, je prendrai le cas d'une femme, "Falbala", qui , étant fortement J (jugement), veut dominer les événements et les précéder, et un homme, très P (perception), "Folklo", qui n'est jamais pressé d'agir et préfère attendre l'événement et s'y adapter.
              J'écoute les réactions de Falbala, face aux événements et aux comportements de Folklo :

         Nous avions prévu d'aller en ville au cinéma à la séance de 14h30 et nous devions prendre le bus à 14h. J'étais à la station à moins dix (en vance comme toute “J”) et j'ai attendu mon petit ami “Folklo”.
        Il est arrivé, comme zorro, sans se presser, à 14h20 et bien sûr on n'a eu que le bus de 14h30 et on a dû aller à la séance de 17h du ciné.
        J'en ai marre c'est chaque fois pareil.
       
        L'autre jour nous étions allé dans les magasins. J'avais besoin d'une paire de chaussures, mais je savais ce que je voulais et en un quart d'heure c'était fini.
    Après j'ai suivi monsieur, qui avait besoin de vêtements. On a fait six boutiques, Folklo a essayé 19 pulls et 11 pantalons, mais il y a toujours quelque chose qui ne lui plait pas et il n'arrive pas à se décider, retourne à la précédente boutique pour finalement revenir à la suivante.
        Après mûre réflexion au bout de 2 heures, il a acheté, mais aujourd'hui, il voudrait changer son achat. Je n'irai pas avec lui, je ne veux pas avoir honte !!.
        Et il lui a fallu un quart d'heure pour acheter 3 slips blancs, taille M !

        Les grandes vacances, parlons en. Moi j'aimerais bien savoir où je vais aller car il faut que j'en parle assez tôt à mes parents.
        Mais pas moyen que Folklo se décide. Il ne sait pas, on verra bien, on a tout le temps, demain est aussi un jour !
         Et cela finira comme l'année dernière, à force d'attendre, mes parents avaient décidé et je n'ai pas pu aller avec Folklo au bord de la mer chez son oncle!
         Sans parler de Pâques où j'allais en Angleterre avec le lycée et où Folklo n'a pas pu prendre le ferry, parce que son passeport n'était plus valable!
    Le mien je l'avais fait renouveler à temps. J'ai pu y aller avec les autres élèves  et le laisser lui sur le quai ! Bien fait, gouverner c'est prévoir !

        Et puis j'aimerais bien parfois parler de nous de notre avenir, de ce que nous ferons plus trad. Mais il ne veut pas : l'avenir ne l'intéresse pas. Pourquoi faire des projets, on ne les réalise jamais, dit il. Je finis par croire qu'il ne m'aime pas.

        Il ne se rends pas compte du risque. Il veut faire du saut à l'élastique et du parapente en montagne alors qu' il n'y connait rien. Il me fera mourir de peur qu'il ne lui arrive un accident.
       
        Et puis c'est pénible, il ne décide jamais rien, c'est toujours à moi de le faire... et de me faire engueuler si je n'ai pas pris la bonne décison. C'est trop facile.
        Comment ai je pu aimer un zigoto pareil !
        Ou si vous préférez un”zig-homard” ! loo

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  •           J'ai fait de nombreux articles pour décrire nos préférences cérébrales, mais je n'ai pas parlé de ce à quoi pouvait servir l connaissance de nos préférences et de celles des autres.

              Je vais y consacrer quelques articles (bien sûr pas tous à la suite les uns des autres pour ne pas vous raser).

              Je commencerai par l'entente dans un couple, car la principale utilisation des préférences cérébrales aux USA est celle des conseillers matrimoniaux. En fait cela s'applique à deux personnes qui vivent souvent ensemble et partagent le mêmes activités mais pas uniquement marie et femme ou petits amis.

              Les deux préférences essentielles pour examiner ce problème sont l'une des préférence de comportement face au milieu extérieur : extraversion E / introversion I et celle d'action sur les événement et organisation de l'activité : dominer J ou s'adapter P. Vous pouvez vous reporter aux deux articles que j'ai faits sur ces préférences pour mieux les connaître.

               Traitons d'abord le cas de deux personnes Extravertie et Introvertie. Dans l'article suivant, je traiterai le cas de deux personnes J et P

               Les grands tendances antagonistes d'un extraverti et d'un introverti sont résumées par le schéma ci-dessous. Ce sont en quelque sorte des sous-préférences et elles n'ont pas toutes la même intensité, et il peut même arriver que sur l'une d'entre elle particulière, un extraverti se comporte plus souvent en introverti ou vice-versa.

    Préférence cérébrale et couple (1)


              Les relations entre deux personnes dépendent donc de l'intensité des diverses sous-préférences. Je traiterai le cas de deux personnes qui sont très nettement l'une E par exemple l'homme extraverti) et l'autre I (dans ce cas la femme introvertie.). Vous pourrez imaginer l'inverse à titre d'exercice ! .

               A titre d'exemple, je vais vous révéler de façon indiscrète, les reproches de la jeune femme Dulcinée, vis à vis de son homme qu'elle appelle "Mamour"

          " Mamour ne peut pas se passer des autres, de discuter, de briller devant eux et même il se sent bien, même écrasé dans le métro, car il a tout simplement besoin de n'être pas seul mais avec beaucoup de monde.
        Il me tanne pour sortir, voir ses copains, aller à une teuf, sortir en groupe. Moi, j'ai du travail, je voudrais lire le dernier roman de Werber, regarder un film, écouter le dernier CD que j'ai acheté : en vain !. Il faut encore l'accompagner dans ces soirées où je ne participe pas, jouer à ces jeux idiots, résister aux gens qui veulent que je raconte ma vie, ou des histoires drôles, et qui n'arrêtent pas de me raser.
        Parfois, lassée, je lui dis d'y aller seul, mais il va en prendre l'habitude de sortir avec ses amis et il veut maintenant toujours être fourré avec eux. Je ne déteste pas être seule, mais quand même j'aimerais qu'il s'occupe de moi de temps en temps.    
        Et Mamour n'arrête pas de parler, même s'il n'a rien à dire. Par contre il ne m'écoute pas, je ne peux placer un mot, même quand c'est important. Par contre il y a tout un groupe d'amis dont il s'occupe et là il connaît tous leurs états d'âme. Il leur raconte aussi sa vie, notre vie, y compris des détails que je préférerais garder pour nous deux, dans notre jardin secret. C'est horripilant.
        Et puis ce besoin qu'il a de tout vouloir diriger, de tout régenter, y compris ma vie à moi. Il ne se préoccupe pas beaucoup de mes désirs, il dit ce que l'on va faire (avec les autres), et il faut suivre. Et ma liberté, où est elle? On dirait mes parents !
        Justement aujourd'hui, je voulais lui dire que j'étais malheureuse et que j'en avais marre, mais il ne m'a pas écouté, il m'a vanté les charmes de notre prochaine sortie à vélo, avec les copains.
        Alors je me demande si à la longue, je ne vais pas changer de petit ami et en choisir un qui soit “I” comme moi.
         Eh oui, j'en ai repéré un, discret, qui lit souvent, qui réfléchit avant de parler, qui m'écoute et n'a pas beaucoup de copains. Juste un ou deux amis. Et en plus il a une mignonne gueule !! lol De toutes façons cela ne pourra être pire !   

              Mais Mamour, un peu égoïstement, a aussi des doléances vis à vis de Dulcinée :

          Moi, pour que je me sente bien, il faut que je sois avec un groupe d'amis, de copains, sinon la solitude me pèse. Qu'on puisse discuter, s'amuser ensemble, faire un peu la fête.
           Dulcinée est casse-pieds; elle n'aime pas venir dans nos groupes, elle s'y ennuie, ne participe pas. Elle voudrait que l'on ne soit que nous deux ou avec juste nos familles.

          Je me demande comment elle supporte de ne pas être avec d'autres, de lire ou d'écouter de la musique dans son coin.
           Et puis, si l'on discute, elle ne dit rien, elle réfléchit, mais ensuite elle relève toutes les erreurs que j'ai pu dire; je parle parfois trop vite ! Et puis elle râle si je parle de nous aux autres; si je dis quelque chose de privé sur elle, elle râle : plus secrète qu'un ministre !
          J'aime bien prendre les choses en main, diriger les copains, mais elle, elle préfère réfléchir avant d'agir, elle n'est jamais pressée et n'aime pas qu'on lui dise ce qu'elle doit faire.
         En plius elle désapprouve si l'on fait un jeu qui nous donne un peu d'adrénaline, qui comporte un petit risque. Elle a peur de se mettre en avant. Elle n'a jamais voulu sauter à l'élastique du haut du pont, et elle n'aime pas les jeux de cartes où l'on mise de l'argent.
         Et dès que je bois un peu ou que je fume un joint, je me fais engueuler!
         Peut être aurais-je mieux fait de choisir une petite amie extravertie ! 

              Entre deux personnes l'une fortement extravertie, l'autre très introvertie, l'environnement qui leur plaît est différent. Alors ou bien l'un cède tout à l'autre et adopte son mode de vie à contre-cœur, ou bien l'entente est difficile et chacun vit de son coté, à sa manière.
              Pour bien s'entendre dans un couple, il vaut 
    mieux être tous les deux I ou E.

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