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    Ce passé qui nous hante

     

            Je connais bien des personnes qui sont tristes, car elles ont rencontré des problèmes ou même des malheurs.

             Et ces souvenirs les hantent, elles ont du mal à les atténuer, sans parler de les oublier complètement, ce qui paraît impossible.

            Souvent je me demande comment les aider dans ce but

       

            C'est vrai que le passé est lourd à porter déjà pour soi-même. Alors en plus si les autres se font un malin plaisir de vous le rappeler cela devient insupportable. Les gens devraient réfléchir avant de faire cela, car, c’est vrai que cela rend encore plus triste. 

             Alors, ne pas pleurer, surtout ne pas tomber dans le désespoir en ruminant ce passé, ne pas céder aux regrets et aux remords, ne pas aller vers l'inaction, vers le néant. Il vaut mieux se mettre en colère, crier, hurler, vivre et exister.

            Il faut quitter le passé et essayer de rechercher une vie active dans le présent.

            Bien sûr le passé est toujours là, mais il faut le transporter avec soi sans trop y penser : comme disait ma grand-mère, il faut « le mettre dans son sac et le sac par dessus son épaule » pour pouvoir avancer, marcher, aller de l'avant.

             On oublie tout ce que l'on peut, si possible ce qui est trop pénible, mais ce sera difficile, alors il faut accepter, de vivre avec.

     

             Et il ne faut pas rester dans son coin à se lamenter à avoir peur des autres à se demander ce qu'ils pensent de vous, à ne plus avoir confiance en soi.

             Il faut Rire. Pleurer. Chanter. Aimer.se sentir Libre. L'action cela permet de ne pas penser au passé, et sur ce que l'on entreprend, on arrive à en réussir une partie, de plus en plus, et on reprend confiance en soi.

             Il faut ouvrir la porte sur le monde, sur les autres. Il s'en trouvera bien quelques uns pour faire attention à vous, pour vous aider.

             J'ai connu une jeune qui avait bien des peines, mais elle voulait s'en sortir, elle rêvait d'être un papillon qui s'envole vers la terre d'Irlande ou vers les étoiles, et peu à peu, son rêve s'est réalisé, elle est partie de la terre aride et triste, elle s'est éloignée de la tristesse, elle a repris confiance en elle, elle réussit ce qu'elle entreprend, elle est devenue “grande et raisonnable” et elle a maintenant un mastère, un doctorat es sciences, fait de la recherche et est heureuse.

     

             Rêver, oui c'est un des secrets du bonheur. Quand on a des idées tristes, pour ne pas y penser, il faut rêver de choses gaies. Peu importe qu'au début ce soit des rêves fous, des choses irréalisables, cela fait oublier le passé pour s'orienter vers l'avenir.

             Après on peut réfléchir à ces rêves, essayer de voir ce qui ne serait pas trop loin de la réalité et rêver à nouveau, mais de choses plus raisonnables.

            Puis ensuite il faut transformer ces rêves en projets, puis se donner les moyens de les réaliser.

            La jeune fille dont je vous parlais à l'instant, est sortie de l'utopie, s'est fixée des objectifs ambitieux et les a réalisés.

     

               Et finalement lorqu'on est adulte, on comprend que les souvenirs, mêmes ceux qui évoquent des malheurs, comme ils sont difficiles à oublier,  il faut les mettre dans le sac et le ranger pendant quelques temps. 

              Quand on le rouvre plus tard, il reste les bons souvenirs, ceux des jours heureux et les mauvais souvenirs se sont atténués, on les voit autrement, on tire les leçons du passé.

              J'ai eu moi aussi quelques tristesses dans ma jeunesse ou dans ma vie, et je vous assure que c'est une bonne recette. Je peux maintenant ouvrir le sac et ne plus être malheureux de ce que j'y retrouve.

     

         Le secret du bonheur, c'est avant tout “oser profiter de chaque instant.” “Carpe diem”, disaient les Romains.

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  • Joyeux Noël

                  à tous mes lecteurs 

     

    Joyeux Noël

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  • L'accident train car de Millas.

           Comme tous ceux qui regardent la télévision, la collision entre un train TER et un autocar de transport scolaire m'a rempli de tristesse, en pensant à la peine des parents dont les enfant sont morts ou blessés. J'ai eu moi même des enfants et je sais ce qu'un tel malheur m'aurait fait.

          Mais je suis un peu étonné des réactions du transporteur et de la SNCF et surtout de la légèreté avec laquelle le procureur communique, sans penser, ni à la peine des parents, ni à la détresse de la conductrice du car.
         Je ne sais pas ce qui s'est passé réellement, mais si on s'en tient à ce qu'a dit le procureur à la télé, c'est une honte de l'accuser aux yeux de la France entière avec des arguments aussi peu logiques.

       Voyons d'abord comment fonctionne un passage à niveau avec barrières.

    L'accident train car de Millas.



          Une pédale au sol détecte le passage du train qui arrive sur le passage à niveau à une distance assez grande fonction de la vitesse maximale règlementée du train à cet endroit, et ferme un contact qui transmets immédiatement un courant électrique sur une borne lumineuse clignotante et sonore. Ce signal indique aux automobilistes que les barrières vont se fermer. Elles commencent à se fermer 7 secondes après et cette fermeture dure de 6 à 10 secondes. Donc 17 secondes après le passage du train sur la pédale, le passage à niveau doit être fermé. Le train ne passera sur le passage à niveau que 8 à 27 secondes plus tard, selon la configuration des lieux et la vitesse théorique du train, pour laisser le temps à un automobiliste qui se serait engagé sur le passage de sortit, en cassant éventuellement la seconde barrière si celles ci obturent entièrement la route.
         En général la fermeture des barrières déclenche un feu vert à l'intérieur de la cabine du conducteur du train, qui doit immédiatement freiner d'urgence si ce signal ne se déclenche pas. Il a par ailleurs alors obligation de faire "siffler" sa machine.
        
    Lorsque le dernier wagon passe sur une autre pédale 2 à 8 secondes après son passage devant les barrières, ces dernières sont à nouveau alimentées en courant électrique et se relèvent .

         L'alimentation de l'ensemble de détection se fait soit par le courant électrique EDF, soit par des batteries, et les moteurs des barrières sont en général reliées au courant EDF (par des conducteurs propres à la SNCF).

        Cela m'a choqué de voir que l'entreprise de cars et la SNCF commençaient à ergoter sur leurs responsabilités réciproque devant les journalistes, dès le jour même de l'accident. C'est à mon sens un manque de respect vis à vis de la peine des familles. Et de toutes façons il allait y avoir une enquête.
        Mais surtout, je trouve le procureur particulièrement léger, quand il annonce qu'il met la conductrice en examen uniquement parce que selon lui, la barrière était fermée avant le passage du train. Il n'en dit pas assez, et si ce sont ses seules raisons, c'est une enquête bâclée !

       On ne parle que de la barrière mais pas du signal sonore et lumineux,, qui est aussi important sur le plan des responsabilités. Quant à la barrière le procureur a seulement indiqué que le socle de la barrière était en position de fermeture après l'accident.
       Que la justice ne croie pas à priori la conductrice du car et le conducteur SNCF, c'est normal : ils sont partie prenante des responsabilités et il est important de ne pas les accuser à tort; ils sont déjà assez choqués comme cela et doivent se sentir en partie responsables.
       Il y a des témoignages contradictoires d'autres personnes, les uns ayant vu la barrière ouverte, d'autres fermée :  c'est normal, a t'on fait bien attention aux détails et surtout quand par rapport à l'instant de l'accident.
       Plus troublante cette photo prise par un jeune avec son téléphone portable, qui montre la barrière ouverte. Est elle réelle ert quand a t'elle été prise? Mais le procureur n'en souffle mot !
       Et on ne dit rien non plus des témoins qui affirment que le signal sonore et lumineux ne fonctionnait pas
       Pas un mot non plus sur des vérifications des pédales de commandeet de l'alimentation électrique..

       Je pense que le procureur ne devrait pas accuser tant qu'il ne sait pas exactement ce qui s'est passé.
       La conductrice suivait un autre car. Si la barrière ne s'est pas fermée, elle n'est responsable de rien; c'est la faute des mécanisme.
       Si la barrière s'est fermée, quand ?
       Si elle s'est fermée avant que le car ne passe, celui-ci a dû défoncer la barrière. C'est étonnant car la vitesse n'est pas en cause vu le tournant à angle droit avant le passage à niveau; le procureur a d'ailleurs parlé de 12 km/h. Je ne vois guère un conducteur de car scolaire, arrivant à si faible vitesse, prendre le risque de défoncer délibérément une barrière de passage à niveau fermé. Et casser une barrière doit laisser des traces sur elle-même et sur le car et les morceaux sont projetés vers l'avant.
       Si la barrière s'est fermée au moment du passage du car, d'une part la conductrice aurait du voir le sigal sonore et lumineux et d'autre part le train n'aurait pas dû être là encore, avant une vingtaine de secondes. Et comme il n'y avait pas de deuxième barrière, le car aurait eu le temps de sortir des voies.
       Si la conductrice est passée à gauche de la barrière (ce sont des barrières n'obturant que la moitié de la route), d'une part c'est totalement invraisemblable de prendre un tel risque et d'autre part, elle aurait dû retourner à droite et donc se trouver presque dans le sens du train. Le car n'aurait pas été coupé en deux, mais traîné sur les voies. 

       Bref en l'absence d'explication sur le déroulement de l'accident, la thèse qui paraît la plus vraisemblable est celle de la barrière ouverte.
       Alors où le procureur a d'autres explications complètes et certaines, mais il aurait dû les donner,  ou il aurait mieux fait de se taire.
       S'il n'a pas plus de faits que ce qu'il dit, il est honteux d'accabler la conductrice qui doit déjà se sentir responsable de ces malheurs.
       Je pense qu'il serait bon que les magistrats suivent des cours de communication avec les journalistes et reporters.
       Mais aucun de ces derniers n'a élevé la voix pour faire les remarques de simple bon sens que je viens de faire. Ils ne font pas bien leur métier, n'attachant de l'importance qu'au sensationnel ou au voyeurisme et non à la recherche de la vérité.
       Je pense que tous auraient dû laisser les famille tranquilles avec leur immense peine et ne parler responsabilité que lorsqu'on serait sûrs de ce qu'on avance, dans un e dizaine de jours.

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    Dialogue avec les parents et les ami(e)s.

              Une correspondante avec laquelle j’échange quelques mails me posait la question des échanges entre ados et parents et me disait  

     « Je m’entends très bien avec ma mère : nous parlons ensemble, mais je ne peux pas tout lui dire, c'est normal, on a tous nos secrets non ? Ce que je ne dis pas a ma mère, je le dis a mes amies, mais c'est vrai que parfois, l'avis d'un adulte est bien plus précieux que celui d'un/une ado... 

    Après tout, chacun est libre de dire ce qu'il veut à ses parents même si parfois il faudrait tout dire ... “

     

     Là est le dilemme, je suis bien d'accord avec ce commentaire : chacun a son “jardin secret” et on ne peut pas tout dire aux parents, ni d'ailleurs aux ami(e)s.

    D'abord les parents ont l'autorité et donc on a peur de se faire attraper et eux sont parfois obligés de faire des remarques ou de punir. Il faut bien élever ses enfants !!!

     

     Alors, quand on est ado, que dire aux ami(e)s, que dire aux parents, quand chercher l'aide d'un adulte.?

     

                Je crois que tant qu'il ne s'agit pas de choses graves, qui risquent de vous apporter des ennuis, des déboires, de grosses difficultés, beaucoup de tristesse, vous pouvez le dire où non à vos parents ou vos ami(e)s. C'est selon vos relations et c'est au fond, sans importance cruciale.

                 Par contre si vous rencontrez une grosse difficulté, que vous avez fait une grosse bêtise et que vous risquez d'être mis(e) en cause, il vaut mieux le dire aux parents (sauf si évidement ils vous battent, ce qui est quand même rare), quitte à se faire attraper. Il faut avoir le courage de ses actes et de ses responsabilités. 

    Et si ce sont des parents normaux, ils vous aideront à vous en sortir.

     

                  Les copains, les amis peuvent vous aider mais sur des choses ponctuelles, qui peuvent se résoudre au niveau de jeunes et qui ne nécessitent pas l'expérience de la vie ou la connaissance des lois et des relations humaines.

                  Je connais une jeune qui aidait souvent ses copines et a eu le courage et la gentillesse d'aller chercher chez le pharmacien une “pilule du lendemain” pour une de ses amies qui n'osait pas le faire (ce qui était idiot, mais la timidité paralyse ..!.)

                   Mais vos ami(e)s ont le même âge que vous et risquent d'être vite dépassé(e)s si vous avez un  gros problème.

     

                    Si les parents sont trop sévères, si vous avez vraiment peur de leur parler d'une chose difficile et qui dépasse l'expérience d'un ado, il faut aller voir un autre adulte : vos grands parents, l'infirmière du lycée, un prof que vous connaissez bien.

                    Beaucoup d'ados se sont adressées ainsi à moi et j'ai toujours essayé de les aider, sans les juger surtout.

                     Il ne s'agit pas de leur dicter leur conduite, mais de les faire profiter de son expérience qui est plus grande avec l'âge, de leur expliquer les points qu'ils ne connaissent pas ou n'ont pas compris, de les aider à chercher des solutions et en prévoir les conséquences, bref de leur donner des éléments de décisions qu'ils ne pouvaient trouver eux mêmes. Mais c'est ensuite à eux de décider, mais en connaissance de cause.

                     Souvent également de les consoler, de leur remonter le moral, de les rassurer et de les aider à reprendre confiance en eux mêmes. Quelquefois de les aider à sortir du précipice.

                     Enfin un dernier point, si vous êtes malade, là il ne faut pas hésiter, il faut en parler aux parents et voir le médecin.

     

    Dialogue avec les parents et les ami(e)s.

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    La reconnaissance faciale

          Un de mes jeunes lecteurs m’a demandé comment se faisait la reconnaissance des visages par un ordinateur, et si cela permettait, comme certains journaux, ou personnes sur internet, le disaient, de servir de mot de passe ou de reconnaissance faciale, par exemple pour payer un achat avec son smartphone.
        Je vais essayer de répondre à cette question, mais je ne suis pas dans le secret des constructeurs tels Apple ou Samsung.

        Les méthodes de reconnaissances faciales sont connues, mais la précision et la fiabilité demandées ne sont pas les mêmes selon qu’il s’agit de reconnaître un visage ami sur les photos de votre ordinateur, d’identifier un suspect pour la police ou de servir de mot de passe pour une opération financière.

        Les méthodes sont les mêmes : on projette sur le visage des points à des endroits bien précis et on va faire une cartographie en mesurant des distances et des angles d’orientation caractéristiques, qui varient selon les individus. Ce sont en général les yeux qui servent d’origine à cette triangulation.
        Il est certain que si l’on n’a qu’un petit nombre de points, plusieurs individus peuvent avoir la même « carte », et donc la reconnaissance faciale ne pourra les différencier. Pour que cette probabilité de doublon devienne plus faible, il faut donc augmenter de plus en plus le nombre de points.
        Tout dépend donc de la sécurité que l’on recherche et dans quelle population de visages.

        Il est certain que si vous voulez seulement reconnaitre les personnes de votre carnet de photos, d’une part ce n’est pas catastrophique si l’ordinateur se trompe, car vous pouvez rectifier, et d’autre part la population est celle de votre famille et vos amis, et donc limitée. Les chances de doublons sont faibles. On pourra se contenter de quelques dizaines, voire quelques centaines de points.
        J’ai un tel logiciel sur mon Mac, et il se trompe de temps en temps, si la personne a des cheveux qui lui cachent le visage, si elle porte des lunettes de soleil, et il ne sait pas différencier des jumeaux qui se ressemblent beaucoup. Evidemment il ne la reconnait pas si elle porte un passe-montagne.
       
        Pour la police si l’on recherche un individu d’après une photo, la population est très importante et les doublons peuvent être nombreux. Il faut donc passer à quelques milliers de points.
        Mais on ne demande pas une certitude absolue; si le logiciel sort de son analyse faciale deux ou trois individus, d’autres méthodes permettront d’affiner qui peut être suspect. Cela reste une aide précieuse.

        Servir de mot de passe, c’est à dire d’autorisation pour faire une opération importante, notamment financière est un tout autre problème.
        La population est celle du monde entier.
        Surtout il faut non seulement reconnaître celui qui aura le droit de faire l’opération, mais il faudra non seulement éliminer des gens qui lui ressemblent, mais aussi ceux qui essaieront de se faire passer pour lui, grâce à des astuces diverses.
        Il faudra cette fois ci des dizaines de milliers de points de référence.
        Mais cela ne suffit pas; en effet si on présente à l’appareil une photo du propriétaire, l’analyse faciale sera correcte et il dira « oui ».
        Il faut donc une photo en relief, une analyse faciale en 3D, prise à l’origine sur le propriétaire et faite ensuite sur l’éventuel intrus.
        Une personne qui veut tromper l’appareil peut mettre un masque reproduisant le visage du propriétaire. Il faudra donc faire une partie de la reconnaissance en infra-rouge, pour déceler la chaleur du visage et celle atténuée par le masque.
        Pour compliquer la tâche des intrus, on prendra plusieurs cartes du visage, par exemple de face, de profils ou sous d’autres angles.

        Un inconvénient surgit alors : la cartographie est si détaillée, si précise, que si vous modifiez tant soit peu votre visage, votre appareil ne vous reconnaîtra plus. Il faut donc que votre appareil fasse régulièrement des mesures sur vous même et qu’il possède un peu d’intelligence artificielle pour s’adapter.

        Je ne sais pas si l’on verra bientôt des appareils faire cette gymnastique complexe, à un prix abordable. Je sais qu’Apple et Samsung y travaillent, mais je sais par exemple qu’Apple dit ne pas avoir résolu le problème de deux jumeaux.

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