•           Il y a quatre ou cinq ans, on, nous prédisait un essor important de la voiture électrique, puis des voitures « hybrides ». En fait on s’aperçoit qu’il n’en est rien et que si les voitures électriques en location en ville sont relativement utilisées, les acheteurs de voitures électriques sont peu nombreux et ceux de voitures hybrides ne le sont pas plus.

           En fait la voiture électrique n’a qu’une autonomie très limitée et ne peut servir qu’en ville, et la voiture hybride n’est pour le moment qu’un gadget qui n’a rien d’une voiture électrique et est d’un coût prohibitif, donc pas rentable.

          Je vais d’abord parler de la voiture électrique puis dans un prochain article, des hybrides.

          Je ne vous parlerai pas des divers modèles, vous pouvez les trouver sur internet.

     

          En fait le moteur électrique est très supérieur au moteur thermique car il a un bien meilleur rendement aux basses vitesses et peut fournir un  couple important.; un stator fixe produit un champ magnétique fixe piloté par le courant continu qui le traverse, et un rotor va subir une force sous l’effet de ce champ magnétique, qui le fait tourner quand on le fait traverser par un courant. On maîtrise le couple fourni par le moteur en maîtrisant les deux courants de l’inducteur (stator) et de l’induit (rotor).

          On n’a donc pas besoin d’un changement de vitesse, et de plus en inversant le courant on peut freiner la machine et récupérer de l’énergie.

          On sait faire maintenant des moteur relativement petits au rendement supérieur à 90 %, à comparer à des rendements des moteurs thermiques de l’ordre de 40 %.

          Ce ne sont plus des moteurs à courant continu, mais des moteurs asynchrones car on s le courant continu en alternatif grâce à un onduleur. Le stator est souvent un aimant permanent.

          Actuellement les moteurs sont assez volumineux et sont placés soit à l’avant du véhicule avec une transmission aux essieux, soit sur l’essieu arrière. Il est probable que dans le futur des moteurs plus petits seront implantés dans les roues.

     

    Pourquoi les voitures électriques ont elles peu de succès ?Pourquoi les voitures électriques ont elles peu de succès ?

     

     

             

     

     

     

     

     

     

     

          J’ai eu l’occasion de conduire une voiture électrique.

          Quand vous entrez dans l’habitacle, ce n’est pas différent d’une voiture normale, si ce n’est qu’il n’y a pas de changement de vitesse.

          Quand vous démarrez l’absence de bruit est bizarre car on est tellement habitué à surveiller le moteur à son bruit.

          Mais l’accélération est rapide et la voiture est souple Tout va bien.

          Par contre la première fois où vous vous arrêtez, vous avez intérêt à le faire dans un endroit snas autre voiture ! Il faut perdre l’habitude de lacher l’accérateur d’un coup pour passer sur la pédale de frein.  Dès que vous lachez l’accélérateur, le moteuyr freine énormément. Sauf freinage d’urgence, vous n’avez presque pas besoin de vous servir du frein : un peu en fin de course pour s’arrêter. Et si vous freinez comme sur une voiture normale, on risque de vous renter dans l’arrière. Mais on s’habitue vite.

          Bref en ville c’est aussi agréable qu’une voiture normale. Il faut simplement faire attention car piétons et cyclistes ne vous entendent pas arriver.

          Sur autoroute on peut atteindre sans problème les 130kmh.

          Mais le problème est l’autonomie. En ville c’est de l’ordre de 70/80 km, mais sans chauffage, radio, essuie-glaces et autres accessoires.

          Sur autoroute à 130, je ne sais pas le chiffre exact, mais plus de moitié moins. 

          On peut charger la batterie en 6h sur une prise 16A domestique et sur les prises spéciales disponibles da,s les rues en 2h environ.

          Pour une voiture de ville notamment pour son travail c’est vraiment très commode.

          Mais évidement pas question d’aller en vacances avec !!

          Le prix est très cher, même avec les aides actuelles et ce n’est rentable que si l’on fait à peu près 15 à 20 000 km par an en ville.

          Que se passera t’il dans les prochaines années ? On annonce des voitures à plus grande autonomie; mais les chiffres annoncés résultent de tests standardisés en laboratoire. En fait la pratique semble assez différente d’après les journaux d’automobiles.

          Les 300 ou 400 km annoncés se réduisent à moins de 100 si vous roulez à 130 sur autoroute, en utilisant quelques accessoires.

          Le poids des voiture a augmenté, (batteries) le prix aussi. Plus de 25000 € pour une petite voiture.

          Surtout vous ne pouvez plus recharger totalement la batterie en une nuit chez vous, sauf achat d’une borne et installation d’un compteur 36 kVA, ce qui est fort onéreux : de l’ordre de 3000 € en plus. Donc il faut utiliser les bornes des villes et des routes et pour le moment, le réseau n’est pas suffisant.

     

          Finalement bien que la voiture électrique soit très agréable à conduire, elle reste aujourd’hui, très chère avec une autonomie limitée. C’est donc soit une très bonne voiture de ville pour des riches, soit une voiture rentable en ville pour une société ou une personne qui fait plus de 20 000 km par an en ville, ce qui reste assez rare, et sans faire plus de 50/60 km par jour.

        Pas étonnant que les ventes ne dépassent pas 0,5% des ventes de voitures neuves.


       Dans le prochain article, je parlerai des voitures hybrides
     

     

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             J’ai fait un certain nombre d’articles sur les préférences cérébrales et la personnalité car c’est un sujet qui m’intéresse et surtout je suis persuadé qu’il est important de se connaître. Par ailleurs étudier les préférences de deux interlocuteurs ma souvent permis d’expliquer leurs différends et donc de les apaiser.

           Une question m’est souvent posée : ma personnalité peut elle évoluer, dans quel sens et pourquoi ? Puis je avoir une action sur elle.?

     

           Un premier point : pour aborder ce problème sur soi même il faut déjà bien se connaître et avoir par exemple une idée précise de ses préférences cérébrales. Je préfère cette exploration préalable au big-five, car il n’y a aucun jugement de valeur dans les préférences cérébrales et leur examen est plus complet et plus facile.

     

           La personnalité évolue au cours de la vie. Même si les préférences cérébrales sont au départ innées, l’éducation puis l’instruction les font évoluer. Elles changent aussi avec l’âge et l’expérience que nous acquérons au cours de notre vie. Le contact des autres nous font évoluer. Enfin un travail personnel ou une intervention psychothérapeutique a une action sur notre personnalité.

           Il est certain qu’une personne d’une quarantaine d’années, dont l’éducation et l’instruction sont en partie passées, qui a vécu de nombreux événements, aura une personnalité plus stable qu’une personne d’une vingtaine d’années et à fortiori qu’un adolescent.

     

           Mais il ne faut pas croire que l’on va changer complètement de personnalité (sauf maladie mentale ou accident cérébral).

           Et les changements possibles dépendent du type de personnalité que l’on a.

           Une préférence cérébrale n’est jamais manichéenne : chacun de nous utilise les deux préférences  antagonistes selon les événements, simplement il utilise sa préférée plus facilement et donc plus souvent. Mais cela plus ou moins et c’est là une condition de l’évolution possible.

           Il sera d’autant plus difficile d’évoluer sur une préférence donnée que celle-ci est très forte et que la préférence antagoniste est faible.

     Je prends une exemple : supposez que vous vouliez apprendre à quelqu’un à être à l’aise s’il fait une conférence devant une centaine de personnes. Il est probable que vous y arriverez facilement avec quelqu’un d’extraverti, sans trop de mal avec une personne moyennement introvertie, mais que vous aurez peu de chnaces d’y arriver avec quelqu’un de très introverti, très timide et replié sur lui même.

           A l’inverse vous aurez du mal à apprendre à quelqu’un de très extraverti à être très concentré et seul pour réfléchir à un problème important.

           De même vous apprendrez difficilement à être très ordonnée et à prévoir ses actions, à une personne qui ne sait pas décider et fait tout le temps de la procrastination (une préférence « P » très exagérée), et au contraire une personne très rigoriste et qui veut tout prévoir et régenter à l’avance, aura du mal à s’adapter à l’environnement et à être plus fiable face à des événements inattendus.

     

           A l’inverse la personnalité influe fortement sur notre vie. L’enfant et l’adolescent qui ont des préférences innées choisissent des activités où ils sont plus à l’aise donc dans le sens de leurs préférences cérébrales; l’adulte s’orientera si possible vers une activité qui correspond à sa personnalité, d’une part parce qu’il y réussira mieux et d’autre part parce qu’il y trouvera plus de satisfactions et de plaisir.

     Il y a donc un certain renforcement de la personnalité par son usage même, lequel est un frein à une trop forte évolution.

     

           L’âge a aussi une forte influence. On est beaucoup plus malléable étant jeune lorsque notre système d’apprentissage et de récompense est très actif et ouvert.

    L’environnement peut alors influer sur la personnalité.

           Un jeune qui de façon innée aurait tendance à se laisser vivre et à procrastiner, le fera beaucoup moins s’il est dans une famille au contraire très ordonnée et planifiée. Sans devenir une personne très rigoureuse, il apprendra néanmoins à être moins en retard, à prévoir en partie ses actions, à prendre certaines décisions importantes. 

           Chez l’adulte il y a un phénomène particulier de l’âge, concernant les préférences de prise d’information (S ou G) et celles de décision (L ou V), c’est à dire le fonctionnement de notre cortex préfrontal.

           Ces préférences sont hiérarchisées et nous avons une préférence dominante et une secondaire, et les préférences opposées tertiaire et inférieure, selon le schéma ci-dessous, dû au psychiatre CG Jung, qu’il a appelé le « chemin du serpent ».

            Ainsi un enfant n’utilise guère que sa fonction primordiale, un ado ses fonctions primordiale et auxiliaire et peu les fonctions non préférées.

            L’usage fréquent de la fonction tertiaire non préférée n’apparaît qu’après l’adolescence ou  chez l’adulte et celui de la fonction cachée, la moins facile, à l’âge mûr, voire jamais.   .

           En fait ce schéma est très variable selon les personnes, car le développement des autres fonctions dépend fortement de l’éducation et l’instruction, des circonstances et de la volonté de l’individu de développer ses fonctions tertiaire et cachée et de son vécu qui est son expérience de la vie.

          Mais en fait l’usage des fonctions tertiaire et inférieure existe toute la vie, mais n’est pas consciente quand on est jeune et le devient peu à peu.

          En fait ces fonctions inconscientes sont utilisée quand nous ne sommes pas dans notre état normal, par exemple fortement stressés ou en colère. La barre inclinée de limite entre le conscient et l’inconscient se déplace dans le sens de la flèche au fur et à mesure que l’on vieillit.

     

          En définitive on peut faire évoluer sa personnalité dans les domaines où elle n’est pas trop tranchée. Pour cela il faut d’abord bien la connaître, puis s’entraîner régulièrement pour faire évoluer une préférence cérébrale à utiliser celle qui n’est pas la préférée. Un introverti, par exemple,  peut se forcer à voir à discuter avec d’autres, à faire des exposés en public, après s’y être entrainé en privé.

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    Qu'est ce qu'un enfant surdoué ?

        Il m’arrive de recevoir des mails de jeunes ou de parents qui me demandent un avis sur les « surdoués » et les ennuis qu’on leur prédit souvent dans la presse.
        Je trouve que l’on raconte beaucoup d’informations inexactes à ce sujet et je voudrais donc donner quelques précisions qui pourraient intéresser d’autres personnes que ceux qui m’ont écrit et à qui j’ai répondu.
     

     Qu’est ce qu’un enfant précoce et qu’un enfant surdoué pour les psychologue ?

        La définition qu’on donne souvent est liée au QI et pourtant le QI ne teste qu’une partie de l’intelligence et si on fait plusieurs tests à divers intervalles, les scores varient de quelques points. A mon avis, le QI n’est pas une référence suffisante pour classer un individu dans une catégorie s’il n’est pas accompagné d’un bilan psychologique plus important. Il s’agit toutefois de tests de QI rigoureux par rapport à ceux des magazines, et destinés aux enfants, issus des tests initiaux de Binet
            Un enfant doué a un QI entre 110 et 120, un enfant précoce un QI supérieur à 120 et un enfant surdoué un QI supérieur à 130.
            En France les enfants de QI supérieur à 120 représentent environ 6,5 % et ceux de QI supérieur à environ 2 % de la population d’enfants, soit 1 sur 50 environ, ce qui n’est pas négligeable. (la médiane de QI- 50%- est par définition 100).
        J’en ai connus aussi quand j’étais enfant, mais on ne les appelait pas ainsi. On disait simplement qu’ils étaient un peu plus doués que les autres (et encore !) et on parlait d’enfant « précoces » ou « en avance ».
        En fait cette dénomination de “surdoué” date de 1970 et le docteur Ajuriaguerra, définissait alors ce néologisme comme “un enfant qui possède des aptitudes supérieures qui dépassent nettement la moyenne des capacités des enfants de son âge. «

            Il ne faut pas croire qu’un enfant surdoué est un “prodige” comme Mozart, la plupart d’entre eux ne réalisent pas des choses exceptionnelles. Autrefois on disait  simplement qu’ils avaient de grandes “facilités” et probablement un certain “potentiel” et les professeurs les suivaient particulièrement afin de les encourager et de veiller à ce qu’ils se servent de cette capacité favorable.
            En effet autour des années 40, dans la lointaine province ou je vivais (les Pyrénées), tous les enfants passaient en classe vers 10 ans (souvent à l’entrée en sixième) un QI type Binet, qui ensuite servait aux professeurs à adapter leur enseignement et à soutenir aussi bien les meilleurs que les moins bons résultats.

        Les bases biologiques de ces intelligences sont méconnues. On avance souvent deux raisons : un nombre de centres de mémoires tampons plus important et une meilleures myélinisation entraînant une vitesse plus grande de propagation de l’influx nerveux, mais ce sont des hypothèses. D’autres constatations sont faites .
            À l'Université de Lille, Jean-Claude Grubar a montré que le sommeil des enfants précoces comporte des phases de sommeil paradoxal (le sommeil des rêves), plus longues que chez les autres enfants du même âge.
            De plus, on constate que les mouvements de leurs yeux dans les phases de sommeil paradoxal, sont presque deux fois plus fréquents chez les surdoués que chez les enfants du même âge, ce qui est, au contraire. caractéristique de l'adulte.    
            La longueur des phases de sommeil paradoxal et la fréquence élevée mouvements oculaires refléteraient une capacité inconsciente à organiser, pendant ces phases de sommeil, les informations emmagasinées durant l'éveil.
            On constate aussi que ces enfants évaluent mieux que d'autres les conséquences de leurs actes et les risques qu'ils prennent. C'est une question d'entraînement au contact des adultes, et il est probable donc que leur cerveau préfrontal est mature plus précocement. C’est pour cela qu’on les appelait « précoces ».

          Je pense qu’un enfant précoce ou surdoué a certainement certaines prédispositions génétiques ou du moins innées. Mais je reste persuadé que le rôle des parents et de l’éducation et de l’instruction est fondamental.
            J'ai connus des cas précis que je ne citerai évidemment pas.
            Si les parents et les grands parents s’occupent beaucoup de cet enfant, lui apprennent à parler relativement tôt, conversent avec lui, répondent à ses questions, ses facultés se développent tout jeune.
            Si à partir de 4 ans on lui apprend rapidement à lire et à écrire puis à compter et à effectuer les quatre opérations, qu’on le fait dessiner et acquérir des repères spatiaux, il va lire beaucoup et acquérir du vocabulaire et des facultés logiques et de calcul, souhaiter développer ces notions par curiosité et donc se perfectionner en mathématiques très élémentaires et en vision spatiale.
            Rien d’étonnant qu’à 8 ou 10 ans, si on lui fait passer un test de QI, basé sur la logique, le calcul, la représentation spatiale et la connaissance de la langue, qu’il ait un score très élevé. Il n'est pas super-intelligent, il est simplement entraîné et a eu une" éducation précoce".
            C’est un enfant qui avait certes des facilités, mais qu’on a formé avec temps, attention et amour, et qui a développé son esprit et son intelligence par l’exercice, et à qui en plus, cela plaît de le faire, et qui donc, a pris l'habitude de travailler, sans que cela lui en coûte.
            Mais c’est un enfant tout à fait normal et pas une bête de cirque, comme l’on voudrait nous le faire croire aujourd’hui (les médias et les psys, mais aussi quelques parents!).

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    Restez concentré comme la sauce tomate !

                Un des grands problèmes des jeunes aujourd’hui, harcelés par les SMS sur leur téléphone portable, les réseaux sociaux sur leur ordinateur et la télévision, c’est d’arriver à penser à autre chose et à se concentrer sur certaines tâches.

     

    Qu’est ce que la concentration ?

     

               C’est différent de l’attention. Notre attention est attirée par un objet, par quelque chose qui se passe dans l’environnement.

     La concentration est consacrée à une tâche : si on lit un livre la concentration n’est pas sur le livre, mais sur la lecture et sa compréhension.

     

              La concentration a au départ un but, un objectif, une tâche à accomplir. Certes elle mobilise notre attention sur des perceptions : vue, sons, toucher… Mais elle sélectionne parmi ceux-ci, ceux qui sont utiles à la tâche projetée et élimine les autres. 

              Par ailleurs elle nous pousse à réagir aux variations possible de l’objet de notre attention : s’il se passe quelque chose, on agit (le joueur de tennis concentré court vers le filet si l’adversaire fait une amortie. Le spectateur par contre fait attention à la balle, mais il n’est pas concentré sur son jeu, puisqu’il ne joue pas. 

              Finalement, se concentrer c’est privilégier trois façons de réagir : se fixer un objectif et les tâches correspondantes, focaliser l’attention et percevoir de façon orientée en vue d’une tâche, et réagir selon les circonstances pour continuer à exécuter la tâche au mieux.

     

     

              Les enfants de moins de 7 ans ont du mal à suivre un objectif et ils se laissent mener par leurs diverses perceptions. A partir de sept ans environ, le cortex préfrontal prend les commandes, peut fixer un objectif et concentrer l’attention et l’action su les tâches correspondantes.

              On peut réaliser en laboratoire des tests de concentration. On constate alors que à l’extrême vous avez des individus qui restent imperturbablement concentrés sur leur objectif et leurs tâches pendant des périodes longues et, au contraire, d’autres qui ne peuvent rester concentrés plus de quelques secondes et se laissent distraire en permanence de leur objectif.

              En général les capacités de concentration sont maximales entre 20 et 30 ans, mais on trouvera chez des jeunes comme chez des adultes, des personnes pour lesquelles la concentration est difficile. Le plus souvent elles sont distraites par les perceptions extérieures ou par l’attente d’événement qui les détournent de l’objectif.

     

    Quelles parties du cerveau interviennent dans ces processus ?

     

              On distinguera les centres qui aident à la concentration et ceux qui au contraire poussent à la distraction.

              Ces derniers sont essentiellement les centres de récompense (la recherche de plaisirs autres que l’objectif), et les centres amygdaliens (la peur, le stress) ainsi que les centres émotionnels qui font sortir de l’organisation nécessaires des actes en vue de l’objectif. Mais également les aires associatives qui associent mots et perceptions, l’insula qui intervient dans les sensations internes et les relations avec autrui et l’hippocampe, car la mémoire intervient.

              En faveur de la concentration, c’est évidemment le cortex préfrontal qui est le chef d’orchestre et régule les circuits de distraction. Le cortex cingulaire antérieur intervient dans l’attention.

     

    Restez concentré comme la sauce tomate !

     

    Comment favoriser la concentration

     

              D’abord avoir des objectifs clairs et précis et ce d’autant plus que la tâche est complexe et demande de réfléchir et n’est pas partiellement automatique, comme lire.

     Ensuite fragmenter l’objectif et les tâches pour se concentrer sur un problème plus simple et plus précis à chaque étape. Des tâches de quelques minutes permettent un léger repos entre chaque effort de concentration.

    Identifier toutes les tentations de distraction et les ramener à leur juste valeur et leur utilité et leur urgence, par rapport à l’objectif fixé. Il faut les détecter assez tôt, ne pas laisser envahir l’esprit. La plupart peuvent être remises à plus tard sans conséquence.

              Ne pas faire deux choses en même temps : le multitâches diminue l’afficacité. On peut poursuivre deux objectifs dans certains cas, mais il faut alterner leur exécution dans le temps.

              Prendre une certaine satisfaction, un certain plaisir à avoir réussi les tâches projetées grâce à la concentration que l’on a su garder.


     

     Cela dit je constate que beaucoup de jeunes (dont certains de mes petits enfants), ont beaucoup de mal à se concentrer.

             Rester attentif au prof, à la lecture d’un texte, à l’apprentissage d’une leçon, vous demande énormément d’efforts.

            Je crois surtout que c’est parce que le travail sur lequel ils devraient le faire ne les intéresse pas vraiment, ou parce qu’ils préfèrent penser à d’autres occupations plus ludiques, ou même parfois ne penser à rien du tout, comme me le disait une de mes correspondantes.

           Une heure de cours, c’est long... très long, surtout quand la matière vous plaît peu. Et le soir, bosser ses cours et préparer l’interrogation du lendemain, alors qu’une foule d’idées et d’images défilent dans la tête, ce n'est guère tentant !..

           Que ce soit en cours ou à la maison, à votre distraction naturelle, se rajoutent des facteurs plus ou moins maîtrisables : la faim, la fatigue, le stress, l’anxiété, les bouleversements liés à la puberté, le manque de motivation pour la matière étudiée, les prises de tête d’ordre familial, sentimental... 
           Cela fait beaucoup, et il est normal que vous ayez du mal à réagir, surtout à un âge où, justement, on n’a pas forcément envie de changer, mais plutôt que ce soit le monde qui change...Illusions de jeunesse !

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  • Les bienfaits futurs du compteur Linky

              

               Linky est le nom du « compteur communicant » développé par ENEDIS, qui a remplacé ERDF et qui gère le réseau électrique, ce type de compteur étant recommandé par les directives européennes.
               La loi relative à la « transition énergétique pour la croissance verte » du 17 août 2015 prévoit la généralisation des compteurs communicants pour l’électricité, et il est prévu d’installer trente-cinq millions de compteur Linky à l'horizon 2021.

               Toutes les secondes Linky mesure votre niveau de consommation électrique et envoie l’information à EDF qui peut ainsi faire des statistiques sur la consommation des usagers aux diverses heures de la journée.
               Mais ce compteur est une étape vers les réseaux intelligents.

             Des études sont en cours pour que Linky devienne une aide précieuse pour les consommateurs.

             Il relèvera toutes les émissions de télé que vous regardez et vous demandera périodiquement un avis, pour que les chaines puissent ainsi améliorer leur production et mieux répondre à vos envies.

            Linky est relié à votre ordinateur et va peu à peu remplacer Google. Il relèvera toutes les secondes ce que vous faites et fera une statistique : il vous proposera des logiciels plus adaptés à vos travaux et surtout fera par avance toutes les recherches dont vous aurez besoin et vous les enverra sans que vous les ayez demandées.
             Vous pourrez cependant encore lui demander quelques recherches nouvelles supplémentaires.

            Lorsque vous achèterez un « réfrigérateur intelligent », Linky examinera ce que vous y emmagasinez et vous fera automatiquement vos liste de courses et en enregistrant sur votre ordinateur les recettes correspondantes pour votre robot de cuisine.

           Bien entendu vous pourrez mettre votre téléphone portable en relation avec les courants CPL, par lesquels Linky enverra toutes ses informations dans les lignes ENEDIS.
             Vous pourrez ainsi envoyer une photo toutes les secondes et les stocker à distance et Linky mettra à votre disposition une reconnaissance des visages et des sites pour automatiquement référencer vos clichés et faire des classements multicritères.

           Vous pourrez envoyer sur le réseau grâce à Linky les images des caméras branchées dans votre appartement et ainsi, surveiller vos enfants et prévenir un robot changeur de couches ou donneur de biberon et de petits pots de nourriture. Le robot pourra aussi changer la litière du chat et lui préparer sa pâtée de Ronron.

           Les futures machines à laver intelligentes seront munies d’un « entonnoir à linge » et Linky pourra régler le chargement et le fonctionnement de la machine.

           Bien entendu c’est lui qui allumera et éteindra les lumières dans les diverses pièces de la maison et qui actionnera votre réveil matin.

           Une petite tablette reliée à Linky vous proposera divers jeux à faire au lit, avant de vous endormir.

           Une étude est en cours pour que l’énergie électrique des appareils soit transmise par radio à partir de Linky, ce qui supprimera toutes les prises électriques et les branchements et débranchements pénibles dans les prises actuelles sécurisées.

           ENEDIS voudrait par ailleurs concurrencer Amazon et la FNAC et proposerait, via Linky, des musiques, des lectures et des films.

           Bref les réseaux intelligents futurs, associés à Linky et à des robots ménagers, devraient nous rendre demain la vie paradisiaque.

           Et dire que je suis peut être trop vieux pour connaître cela !

     

     

     

     

     

    Les bienfaits futurs du compteur Linky

    Bien entendu, c’était un poisson d’avril !!

     

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