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    Vos données sur votre ordinateur :

         Deux de mes correspondantes ont des ennuis avec leur ordinateur, l’une parce qu’elle a effacé une donnée qu’elle aurait voulu garder, et l’autre qui, au contraire, craint de n’avoir pas complètement éliminé une autre donnée qu’elle voulait absolument supprimer. Certains d’entre vous se posent aussi la question d’éliminer des données sur Facebook ou sur un site analogue, et d’empêcher Google, ou autre, de venir prendre des information dans votre ordinateur.
        On me demande aussi si ces éliminations de données sont analogues dans la mémoire humaine et dans celle d’un ordinateur.

        Dans un ordinateur, les données sont mémorisées en modifiant l’état physique binaire d’un support, en faisant appel à des phénomènes optiques, magnétiques ou de changement de structure.
        C’est vrai pour un disque dur, une clé USB, un CD ou un DVD, ou les petites cartes que l’on met dans les téléphone ou les appareils photos, ou les puces des cartes de crédit ou les clés d’accès à des portes d’immeubles.
        La plupart des supports sont réinscriptibles, c’est à dire que l’on peut effacer les données et éventuellement réutiliser la place pour stocker de nouvelles données.
        Certains supports (des DVD par exemple), ne sont pas réinscriptibles, mais on peut en général les effacer.. Mais c’est un acte volontaire : il est très rare que les données s’effacent d’elles mêmes. Il faut un phénomène extérieur très important (incendie, champ magnétique intense). Ce qui est plus fréquent c’est qu’électriquement, on ne puisse plus y accéder (par exemple disque dur qui ne tourne plus).

        Parlons d’abord d’un ordinateur isolé. Quand vous effacez une donné volontairement (ou par erreur), vous n’effacez que son adresse sur un catalogue. Cette adresse étant effacée, l’ordinateur n’y accède plus. Mais tant qu’il y a assez de place sur le disque dur, il est peu probable que la place qu’occupaient les données soit utilisé pour en stocker de nouvelles
    Donc avec un logiciel spécial, qui parcourt tout votre disque, on peut reconstituer un catalogue des données effacées, et donc retrouver les adresses et y accéder à nouveau, si elles n’ont pas été recouvertes par de nouvelles informations.
        Par contre, si vous avez utilisé un mode d’effacement dit « sécurisé », qui est très long, ou que vous avez réinitialisé votre disque dur ou autre support, les données sont alors totalement effacées. Théoriquement l’état des nouvelles données d’un disque dur n’est pas tout à fait le même, si précédemment il y avait un « 1 » ou un « 0 » à la place précédente. Donc des services très outillés, comme la police, pourront peut être récupérer les anciennes données, mais c’est très aléatoire, et cela nécessite un appareillage spécial très onéreux.
        Donc si vous avez simplement effacé par erreur des données, (en les mettant à la corbeille), un dépanneur informatique doit pouvoir les récupérer si vous le demandez assez vite (avant que la place n’ait été réutilisée).
        Mais un accident peut arriver à votre disque dur ou à votre ordinateur. Il est donc recommandé de sauvegarder les données sur un deuxième support, afin de pouvoir les y récupérer en cas de besoin, à partir de votre ordinateur ou d’une autre machine. Personnellement je le fais sur un disque de sauvegarde tous les 2 ou 3 jours. Les ordinateurs ont des logiciels qui permettent de sauvegarder rapidement uniquement ce que vous avez modifié depuis la sauvegarde précédente.

        Voyons maintenant ce qui se passe si vous êtes en réseau, et que vous êtes connecté à internet et à un « Cloud » ou un site d’interconnexion comme Dropbox.
         En fait tout se passe comme si vous étiez connecté à un disque dur de sauvegarde qui serait sur votre bureau, mais avec trois différences.
        Ce n’est pas vous qui actionnez ce support et donc il peut être en maintenance ou en panne.
        Vous le partagez avec d’autres et vous n’y avez qu’une place limitée (gratuite, puis payante).
        Vos données sont stockées sur un support qui est géré par des informaticiens, qui peuvent donc accéder à vos données. Les personnes qui gèrent l’ordinateur peuvent donc analyser les données que vous y avez stockées, et des hackers peuvent les pirater.
        Mais des hackers (et des entreprises comme Google ou autres), peuvent aussi pirater vos données sur votre propre ordinateur quand vous êtes connecté à internet.
        Stocker vos données sur un cloud ou sur un ordinateur d’un fournisseur internet, est effectivement une garantie de les retrouver si vous avez un ennui sur votre machine, à condition de déconnecter la modification simultanée de vos donnés sur votre machine et sur l’ordinateur de stockage distant.
        Par contre ne stockez pas des données sensibles, car on peut vous les pirater (les mots de passe, les données bancaires….).

        Comment éviter les ennuis sur votre propre ordinateur, si vous êtes lié à internet.?
        D’abord ne connectez votre disque de sauvegarde que lorsque vous voulez sauvegarder et ne vous connectez alors pas à internet. Une personne malveillante  ne pourra pas alors accéder à ce disque.
        Ayez un bon antivirus, qui détecte , lors d’intrusions, la mise en place de petits programmes sur votre machine.
        Lorsque vous avez fini de consulter internet, ou tous les soirs, allez dans votre navigateur et demandez lui de détruire l’historique et toutes les « données des sites », ces petits cookies, qui leur permettent de venir voir ce qu’il y a dans votre machine.
        Ne stockez pas de données très confidentielles sur votre machine (notamment les mots de passe ou identifiants bancaires. Si vous avez des données que vous ne voulez pas qu’on puisse lire, créez une partition « archive », à partir de laquelle vous n’allez pas sur internet et où vous sauvegardez ce que vous voulez maintenir à l’abri de hackers (je le fais pour les échanges de mails que j’ai avec mes correspondant(e)s.
        Sachez aussi que toutes vos recherches sur internet sont notées et analysées par Google, pour soi disant vous faciliter. En fait cela me les complique plutôt car Google m’oriente avant que j’ai fini de taper et se trompe 9 fois sur 10. Et par ailleurs on m’abreuve de pubs non désirées.
        J’ai donc été sur les conditions de confidentialité et j’ai supprimé toutes les autorisations d’accès à mes recherches. Depuis je suis plus tranquille.

        Dans le prochain article, je regarderai comment on peut supprimer des données et je comparerai à al mémoire humaine.

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  • Les robots et l'empathie

          « Don Diègue robot » dira t’il un jour à son fils « Rodrigue as tu du coeur ? ».

        Je crains que « Rodrigue robot » ne réponde : « non papa, je n’ai que du carreau » , car pour un robot un jeu de cartes est plus naturel que des émotions.

        On nous parle très souvent de robots à la télévision.
        Il y a 20 ans, les robots n’étaient que des machines qui aidaient l’homme pour des tâches fastidieuses, tels les robots ménagers ou ceux des usines de mécanique
        Les robots intelligents n’existaient que dans les films de science fiction, tel le célèbre D2, mais ils ressemblent à des machines.
        Depuis quelques années la robotique a fait des progrès - ce que l’on appelle du mot pompeux « d’intelligence artificielle ». Nous pouvons trouver des tondeuses ou des aspirateurs qui se débrouille tout seuls, si l’environnement n’est pas trop compliqué.
        Mais ils sont programmés pour une tâche précise et n’ont aucune capacité d’invention. Ils s’adaptent tout au plus en fonction des perceptions de leurs capteurs.
        C’est bien moins intelligent que le moindre animal domestique.
        Mais des films comme « Real Humans » nous montrent des robots bien proches de l’homme et ayant des sentiments.

        Depuis quelques années on a vu apparaître des robots auxquels on a donné un physique d’homme ou d’animal domestique, avec comme but de tenir compagnie à des personnes âgées ou à des enfants malades.
        Le premier écueil a été d’imiter la marche des vivants et notamment la bipédie des hommes.
        Cela a l’air tout simple, mais c’est un problème d’équilibre difficile et rien ne vaut notre cerveau. La robotique n’imite pas encore parfaitement la marche de l’homme.
        Deuxième écueil, la parole. Certes ce n’est pas difficile de faire parler un robot : l’ordinateur sait imiter la voix humaine et former des mots et des phrases à partir de phonèmes. Quant à la syntaxe et la grammaire, c’est logique ou bien question de mémoire, donc pas de problème.
        Mais c’est un autre problème de dire des choses intelligentes et de comprendre un interlocuteur et lui répondre. Les situations que l’on rencontre sont tellement nombreuses qu’on ne peut mémoriser des réponses à l’avance.
        Il faut donc là une véritable intelligence artificielle, qui puisse imaginer pour s’adapter, après avoir interprété et analysé la parole de son interlocuteur.
        On en est encore au balbutiement.

        Mais le summum de la difficulté c’est de rendre le robot empathique.
        Il faut d’abord pour pouvoir répondre à des émotions, comprendre celles des autres. Donc le premier stade c’est de rendre le robot capable de déceler des émotions chez son interlocuteur humain.
        On commence à peine à le faire.
        Il s’agit essentiellement que le robot reconnaisse les émotions d’une part aux mimiques du visage et d’autre part aux intonations de la voix. C’est tout un apprentissage.
        Le stade d’après sera de faire apprendre au robot, comment réagir face aux émotions des hommes et d’avoir des attitudes et des réponses appropriées. C’est encore plus difficile.
        Les chercheurs pensent que d’ici quelques dizaines d’années, il sera possible d’avoir des robots capables de tenir compagnie aux personnes âgées et aux enfants.
        Mais il faudra que ces personnes comprennent que, même si le robot semble avoir de l’empathie et répondre à leurs émotions, ce n’est qu’un dressage et que lui n’éprouve aucune émotion, contrairement aux hommes et aux animaux.
        Ils ne faudra pas trop s’attacher à nos robots : ils ne le méritent pas.

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    Le rat-taupe et le cancer.

      Je ne sais pas si vous saviez ce qu’était un rat-taupe nu ? Pas moi, jusqu’à ce qu’on en parle sur les revues médicales.

        C’est une bête très bizarre appelée aussi « Hétérocéphale », un petit rongeur dépourvu de poils, qui vit uniquement sous terre pour ne pas mourir de froid.
    Il mesure entre 10 et 30 cm de long, plus une queue de 10 cm environ, avec une tête affreuse car la mâchoire est très développée pour permettre de creuser des galeries.
        Ils ont quelques poils …. entre les orteils des pattes et devant le museau des poils vibratiles pour sentir les obstacles (en effet dans le noir il n’y voit rien) !!
        Ce qui est original chez cet animal c’est au plan physique sa capacité de reproduction et sa longévité. Il peut vivre une trentaine d’années, ce qui est énorme pour un rat (c’est comme si certains hommes vivaient 600 ans !).

        Sa reproduction est très particulière. Dans un groupe (une espèce de colonie), une seule femelle, la « reine » est reproductrice et allaiter les bébés rats. (c’est un mammifère)
        Elle passe sa vie à engendrer, s’accouplant avec un harem de mâles (pour mélanger les gênes) et accouche 5 fois par an d’une douzaine de rats.
        Elle est nourrie par les autres membres, ainsi que les bébés rats lorsqu’ils sont sevrés. Les rats-taupes sont végétariens, mangent des racines, qui leur fournissent l’eau nécessaire. Leur besoin en eau sous terre est faible et ils n’ont pas besoin de boire.

        Ces rats-taupes sont originaux par leur organisation sociale, analogue à celle des fourmis ou des abeilles. Seule la reine et le harem de mâles sont destinés à la reproduction. Les autres membres sont ou soldats ou ouvriers et ont une morphologie différente. Les ouvriers creusent les galeries, et approvisionnent la nourriture et la stockent dans des magasins. Les soldats défendent la colonie et ses galeries.
        Quand deux colonies se rencontrent en creusant des galeries, c’est le combat sans merci, jusqu’à ce qu’un reine et son harem soient tués. Les ouvriers et soldats rescapés sont emmenés en esclavage ou tués s’ils résistent.
        Ils ré-ingurgitent une partie de leurs déjections de cellulose, et élèvent des insectes qui finissent de nettoyer leur habitation.
        Cette organisation sociale est unique chez les vertébrés.

        Si on en parle au plan médical c’est qu’ils ont deux caractéristiques particulières :
        - ils sont insensibles a la douleur car leur système nerveux ne comporte pas de neurotransmetteur pour la transmettre (un neuropeptide, appelé « substance P », dont des récepteurs spécifiques se trouvent sur les nerfs spécialisés pour transmettre la sensation de douleur à l’hypothalamus).
        - Ils n’ont jamais de cancer, ce qui intrique les chercheurs. (pourquoi ?)

        Une chose extraordinaire vient d’arriver en 2015. Deux rats-taupes, pensionnaires de zoos américains, viennent d’être diagnostiqués cancéreux.
        Le premier, âgé de 22 ans, atteint d’une tumeur mammaire, a été opéré et se porte bien. Le second, d’environ 20 ans, avait une maladie de la peau de la face et en est mort.
    Son autopsie a révélée, à la stupéfaction des vétérinaires, qu’il avait une tumeur de l’estomac.
        Pourquoi ? Ont ils subis une mutation génétique ?
        Les scientifiques s’y intéressent beaucoup car cela pourrait être important pour permettre de comprendre le cancer humain et le soigner.

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    Et quel jour sommes nous ?

     

     

     

    Et quel jour sommes nous ?

     

     

     

     

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    Et quel jour sommes nous ?

    Et quel jour sommes nous ?

     

          Et si certaines de mes correspondantes n'ont pas de petit ami, je leur conseille d'en choisir un, un autre jour que le 1er avril !

     




     

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