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    Quand aurons nous un ministre de l'Education Nationale intelligent ?

         Notre Président de la République est sûrement plein de bonnes intentions et de bonne volonté, mais il s’entoure très mal. Un ministre doit être compétent dans le domaine qu’il dirige.
        Ce n’est pas le cas de madame Najat Vallaud-Belkacem, qui est certainement méritante notamment d’être arrivée malgré ses origines, ce qui a dû lui demander beaucoup de travail, mais c’est malheureusement une utopiste, qui vit dans l’idéal et n’a pas conscience de la réalité de la vie universitaire, ni de la simple pédagogie.
       Ne faire qu'une carrière uniquement politique, déconnecte complètement des réalités de la vie de tous les jours et il vaudrait mieux qu'un ministre de l'Education Nationale y ait un peu travaillé pour connaître les problèmes Et elle aussi, s'entoure de mauvais conseillers, qui n'ont sans doute jamais enseigné de leur vie, à douter même qu"'ils soient parents d'élèves..

        Déjà le ministre précédent avait pondu une réforme de l’enseignement primaire ridicule.
        Alors que nos enfants ne savent plus le français et l’orthographe, pas plus que les tables de multiplication, au lieu d’augmenter les heures des disciplines fondamentales, de promouvoir plus de lecture, de dictées et d’entraînement de la mémoire en apprenant par cœur les fondamentaux, il a prévu d’augmenter les travaux qui ressemblent à des distractions ou des détentes de cour de récréation ou de garderies, et qui coûtent énormément aux communes, et mobilisent des instituteurs ou des intervenants qui seraient mieux utilisés à faire des cours supplémentaires et très pragmatiques de français et de maths.
        L’école primaire continue de former des enfants inaptes à suivre l’enseignement secondaire, parce que ne maîtrisant pas assez la compréhension de la langue, peinant à faire les quatre opérations et incapables de résoudre un problème d’arithmétique.

        La réforme du collège de madame Vallaud-Belkacem est tout aussi ridicule. Le rapport du comité des Programmes (que j’ai lu soigneusement : voyez mon article sur la novlangue de l’Education Nationale, du 28/4/2015) collectionne les clichés de psycho, en ignorant totalement les avancées concernant le fonctionnement du cerveau humain, et accumule les objectifs vagues et utopiques, en négligeant des résultats précis et objectifs.
        L’élève n’est plus là pour apprendre et surtout pour former son intelligence, mais pour se sentir bien, et je cite « manifester sa sensibilité » et « questionner le monde ». On prend les élèves pour des écrivains philosophes, tout cela s'opérant au nom de la « liberté pédagogique de l’enseignant » et de la liberté de l'enfant qui doit être « créatif".
        Il n’est plus question de former sa mémoire, de le confronter aux auteurs anciens pour apprendre à comparer et discuter les idée, ni de donner des objectifs pratiques aux sciences.
        Par contre on peut lire qu’il faut « explorer différentes modalités de représentation par des mediums et techniques variés pour jouer des écarts et des effets produits à des fins expressives. » (il ne s’agit tout de même pas des médiums qui disent la bonne aventure !)

        Je suis tout à fait d’accord pour former les élèves à l’emploi de l’ordinateur, mais il faut d’abord savoir écrire à la main, lire un livre et faire du calcul mental.
        Le Conseil a l’air de croire qu’il suffit de savoir utiliser un tableur et un grapheur, sans avoir fait auparavant la démarche intellectuelle de comprendre le mécanisme des opérations correspondantes. Il oublie que avant tout le but est de bien poser le problème et de connaître les méthodes pour le résoudre. La machine peut faire le calcul, mais on ne peut la surveiller (notamment ses résultats) que si on connaît le processus.
        Je constate que de jeunes lycéens ne savent plus faire une multiplication ou une division sans calculette, et sont incapables de faire de tête une multiplication par 5 (on multiplie par 10 et on prend la moitié) et qu’ils ne savent pas toujours chercher une définition d’un mot dans le dictionnaire.!
        J'ai plusieurs professeurs dans ma famille et ils sont plutôt inquiets des réformes actuelles qui vont encore faire baisser le niveau des él§des et leur enlever un peu plus l'envie d'apprendre.

        La dernière trouvaille de madame Vallaud-Belkacem est de partir en guerre contre les universités qui font une sélection parmi les candidats aux études de mastère, car cela va à l’encontre de l’égalité pour tous.
        Je me demande si notre ministre a mis un jour les pieds dans une université (elle n'a pourtant pas fait ses études de droit par correspondance) ?
        Une université ne peut enseigner que certaines disciplines de mastères, en fonction des moyens matériels et humain dont elle dispose. Par ailleurs le nombre d’étudiants que l’on peut accepter est forcément limité par ces mêmes moyens. On ne peut accepter des étudiants dans des mastères inexistants ni en surnombre et il faut alors choisir ceux que l’on accepte.
        Certaines rares universités ont fait des tirages au sort : c’est la meilleure façon de mécontenter tout le monde et d’admettre de mauvais élèves.
        Les autres université s’efforcent de choisir les élèves qui ont un projet qui concorde avec l’enseignement existant, qui sont motivés et qui sont d’un niveau suffisant pour suivre l’enseignements. Cela me paraît simplement du bons sens.

        J’apprécie les efforts égalitaristes de notre ministre de l’Education Nationale, mais elle semble oublier que l’égalité ne correspond en pratique, ni à des ressources infinies, ni à des quotas.
        Malheureusement nous n’avons pas tous au départ les mêmes préférences cérébrales et les mêmes aptitudes. L’éducation des parents peut diminuer ou aggraver ces différences. Par ailleurs se former exige beaucoup de travail et une attention soutenue.
        L’égalité des chances ce n’est ni favoriser les amusements (l’instruction n’est pas un jeu), ni niveler les programmes par le bas pour que les moins doués puissent suivre.
        C’est au contraire aider ces jeunes pour qu’ils rattrapent leur retard et arrivent à suivre, et ne pas handicaper les plus doués en leur apprenant la paresse du fait du niveau trop bas des cours.
        Le but du secondaire est de former l’intelligence et d’apprendre à raisonner, et acquérir aussi des connaissances de base. La mémoire c’est la moitié de l’intelligence et négliger de la former est suicidaire. Ne plus faire de littérature qui permettait de comparer les opinions des philosophes et écrivains, c’est former des esprits étroits et fermés sur eux mêmes. Ne plus faire d’exercices pratiques dans le domaine des sciences, c’est ne plus former à la logique et aux applications pragmatiques.
        Et ce qu’il manque le plus, donner aux élèves l’habitude du travail et de l’effort.
        

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    Que faire si on est victime de harcèlement ?

                J’ai  fait hier un article sur le harcèlement en général, scolaire ou sur internet. Aujourd'hui, je vous donnerai quelques conseils, si vous subissez un tel calvaire.

                 D’abord il faut prendre ces harcèlement au sérieux et si votre enfant ou un camarade en est victime, il faut savoir ce qu’il en est réellement et faire le point avec lui.
                 Le harcèlement est quelque chose qui va très vite, comme une vague qui déferle: en quelques jours, le jeune se replie. Et le harcèlement touche tous les milieux.
                 Le harcèlement en milieu scolaire ou le cyber-harcèlement ont des conséquences bien connues sur les victimes : augmentation de l'anxiété, symptômes dépressifs, troubles du comportement alimentaire, faible estime de soi, mauvais résultats scolaires, difficultés d'ajustement psychosocial, crainte de fréquenter les lieux scolaires.       
                 Certains harcèlements ont mené leur victimes au suicide, et une enquête aux USA réalisée sur 37 fusillades dans les établissements scolaires de l974 à 2000 et sur 41 agresseurs, a révélé que 71 % d’entre eux se sentaient harcelés, persécutés, ou blessés par les autres personnes de leur entourage scolaire avant leur acte.

        Alors que faire si on est ainsi harcelé(e).?

    Que faire sur internet ?

                  - D’abord des mesures de précaution, ne pas converser avec n’importe qui, essayer de voir si la personne a un site pour voir ce qui y est traité.
                  - Rester discret, ne pas donner son nom ou son adresse à quelqu’un qu’on ne connait pas. Ne pas raconter sa vie à n’importe qui. Ne pas publier n’importe quoi et réfléchir à ce qu’on publie et aux conséquences possibles.
                 - Etre prudent avec une webcam : quelqu’un peut filmer à votre insu ou vous choquer avec des images ou gestes et faire ensuite du chantage.    
                - Si votre interlocuteur est désagréable ou commence à vous harceler, cela ne sert à rien de lui demander d’arrêter, cela ne fait que l’exciter. 
               - On peut lui voler dans les plumes verbalement, cela en arrêtera certains et cela vous calmera peut être, mais cela risque aussi l’inciter à faire pire.
               - Le mieux c’est de couper le contact et de l’exclure de votre site.
              - Si sur un site autre on dit du mal de vous, ne le relevez pas et n’y allez plus. Dites vous que peu de personnes le verront. Y aller ne fait que satisfaire le harceleur. Vous pouvez évidemment répondre, mais cela risque d’augmenter le niveau du  harcèlement. Si vous arrivez à tourner en dérision votre adversaire avec humour, en ayant l’air par ailleurs de ne pas souffrir de ce qu’il a écrit, vous avez quelques chances de le faire renoncer.
               - Mais surtout ne faites pas une montagne avec de petites remarques désagréables : ne vous montrez pas susceptible : que l'on se moque gentiment parfois d'un camarade, qu'il y ait parfois des heurts verbaux entre deux personnes, c'est normal.
               Ne prenez pas trop au sérieux ces agissements. Ce que pensent des imbéciles n'a pas beaucoup d’importance. Effacez ces commentaires désagréables s’ils sont sur votre site. Et si vraiment cela devient insupportable, changer de blog, en créer un autre dont vous ne donnerez l'adresse qu'à vos amis et recopiez y vos articles.
              - Et si vraiment cela va plus loin que vous ne le supportiez, confiez vous à un(e) ami(e), à un adulte en qui vous avez confiance ou à vos parents. L’essentiel est de sortir de la solitude.
            Il m’est déjà arriver d’avoir une explication avec un harceleur et de le menacer de poursuites juridiques, pour lui faire arrêter d’importuner une correspondante.
        Certains harceleurs ne sont pas conscients du mal qu’ils font : ils pensent qu'insulter via Internet, ça reste virtuel
             - Et si cela devient vraiment odieux, il faut couper les réseaux sociaux pendant un temps, bien que ce soit très difficile pour les jeunes.

    Que faire pour un harcèlement en classe ?

               - S’il s’agit de petites moqueries sans grande répercussion, il ne faut pas vous montrer trop susceptible. Ce que j’ai dit plus haut reste vrai.
               - Si un groupe vous prend pour souffre douleur, et si vous avez de bons camarades, allez avec eux et en groupe, ignorez l’autre groupe et serrez vous les coudes.
               - Si vous êtes un souffre-douleur isolé(e), parlez en à l’infirmière, à un prof sympa ou à vos parents qui eux verront les professeurs.
               - Et dans le cas de vols, rackets, mauvais traitements, il ne faut pas le cacher, il faut porter plainte.
            
            Ensuite il faut se reconstruire et pour cela ne pas croire tout ce qui vous a été méchamment dit. Il n’y a pas le dixième de vrai. Confiez vous à des amis, discutez avec eux : vider son sac fait du bien.
            Puis repartez de l’avant : c’est l’avenir qui compte, pas le passé.

            Et un point qu’il ne faut pas oublier, mais je ne peux guère en parler car c’est tout de suite très personnel : un petit ami à l’esprit tordu peut être un manipulateur, un harceleur, et la conduite à tenir est la même, mais c’est plus difficile si vous l’aimez.

     

     

     

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    Le harcèlement que subissent certains jeunes.Le harcèlement que subissent certains jeunes.

              Des jeunes me parlent de harcèlement dont ils sont victimes sur internet et me demandent conseil. je vais faire deux articles à ce sujet.
               D’abord il faut prendre ces harcèlement au sérieux et si votre enfant ou un camarade en est victime, il faut savoir ce qu’il en est réellement et faire le point avec lui. Le harcèlement est quelque chose qui va très vite, comme une vague qui déferle: en quelques jours, le jeune se replie. Et le harcèlement touche tous les milieux.

               Contrairement à ce que l’on croit souvent, ce n’est pas internet qui a créé le harcèlement
               Avant l'ère d'internet, de nombreuses recherches ont été effectuées sur le
    harcèlement classique chez les jeunes dans le cadre scolaire. 
               Le harcèlement peut être physique ou psychologique, il implique une intention de nuire de la part de l'agresseur et souvent en se servant de différences physiques, sociales, intellectuelles pour imposer son pouvoir.
               Ses formes peuvent être physiques (pousser, frapper, extorquer des objets ou de
    l'argent) ou verbales. L’exclusion sociale d’un groupe est également un cas fréquent du harcèlement, de même que l'atteinte à lo réputation. 
               Les travaux de recherche décrivant les auteurs et victimes de harcèlement scolaire indiquaient qu'auteurs et victimes étaient plus fréquemment des garçons, que les auteurs étaient généralement plus forts physiquement, dominants, impulsifs, et avaient souvent des difficultés scolaires. Les victimes semblaient anxieuses, socialement en retrait, isolées, et physiquement plus vulnérables.

               Mais effectivement la venue des moyens informatiques et multimédias a changé la donne, non pas dans l’esprit des harceleurs et harcelés, mais dans la facilité de communication, avec internet et le téléphone portable, et aussi par le bouleversement des habitudes de vie, surtout des jeunes.
                Le « vidéo-linchage », appelé curieusement « happy slapping » aux USA, existe aussi en France depuis 10 ans : c’est une agression collective d’une victime tout en la filmant au moyen d’un téléphone portable, puis à diffuser le film humiliant de cette agression qui, comme un virus, peut atteindre un maximum de personnes en un minimum de temps. Dans certains cas extrêmes, l’agression physique peut être très violente et certaines d’entre elles ont même entraîné la mort de la victime.
                Depuis la loi du 5 mars 2007, la diffusion de ces images constitue une infraction pénale passible d'une peine de cinq ans d'emprisonnement et d'une amende de 75 000 euros.
                Heureusement ce n’est pas la pratique la plus courante, mais des études américaines montrent combien les phénomènes d’harcèlement sont courants entre jeunes.
                Michele Ybarra, de l’université de Baltimore, a interrogé 1 500 adolescents de 10 à 15 ans utilisateurs d'Internet, et a observé que durant l'année précédente, 35 % avaient été victimes de harcèlement ou de sollicitations sexuelles, tandis que 21 % en avaient été des auteurs. Dans une autre enquête auprès de 3 767 adolescents américains utilisant ou non Internet, Robin Kowalski, de l'Université de Caroline du Sud, a observé que, durant les deux mois qui avaient précédé l'enquête, 11 % des jeunes avaient été victimees de cyberharcèlement, 7% en avaient été auteurs et victimes, et 4 % en avaient été auteurs.
                Mais il ne faut pas croire que le cyberharcèlement ait remplacé le harcèlement « classique » en classe. Une étude de Kirk William et Nancy Guerra de l’université de Californie, montrent que le harcèlement le plus fréquent est de loin le harcèlement scolaire verbal, à égalité avec le harcèlement physique vers 13 ans alors que le harcèlement sur internet est faible, puis celui-ci augment mais reste très inférieur aux deux autres, lesquels sont alors maximaux vers 15 ans, puis vers 18 ans les trois tendances diminuent un peu.

                Il est difficile de trouver des études françaises sur ce sujet avec des statistiques simples et compréhensibles qui ne mélangent pas tout. Par contre on trouve de nombreux articles sur le harcèlement à l’école et le cyber-harcèlement.  
                 Laurent Bègue, professeur de psychologie à l’université de Grenoble, a essayé de cerner la psychologie du harceleur : qu’est ce qui pousse un individu à pourchasser un autre, à tenter de le rabaisser, de l'humilier ou de lui faire peur, voire de le frapper.
                 Il y a certainement d’abord un problème d’éducation et de fréquentation : certains jeunes croient qu'il est valorisant de harceler autrui, que c'est quelque chose de toléré. Cela résulte probablement d'une absence de discours clair condamnant ces pratiques dans l'entourage familial ou professoral, ou de la fréquentation d'individus pour qui cela ne pose pas de problèmes.
                On constate que les élèves qui sont le plus enclins à devenir harceler, sont ceux qui se sentent mal à l’école et qui ont de mauvais résultats en classe, Ils sont souvent peu surveillés par leurs parents, ne suscitent pas l’intérêt des professeurs et sont peu attachés aux institutions et usages de la société.
                Un autre facteur est le manque de réaction de l’environnement qui « laisse faire ». et le harceleur peut avoir l'impression que sa victime est isolée, donc sans défense.
                 L’usage de l’alcool et du cannabis qui diminue les facultés intellectuelles est souvent un facteur aggravant.
                Le harcèlement est souvent un phénomène de groupe, qui crée un « souffre-douleur », et on peut se demander en quoi un groupe d'élèves se sent suffisamment menacé par un seul enfant pour qu'on lui assigne la place du bouc émissaire.
                 Le bouc émissaire occupe la place de celui qu'on exclut, de celui dont personne ne veut, de celui auquel on ne s'identifie pas; on harcèle pour avoir bonne conscience, pour s'assurer qu'on est du bon côté, avec la majorité ; être en groupe contre l'autre permet de renforcer la cohésion, en s’unissant contre un « ennemi » commun auquel on attribue tous les défauts que l'on n'assume pas, mais qui sont le plus souvent ceux du groupe lui même. 
                 Le bouc émissaire a donc une double fonction : il réveille les blessures narcissiques du harceleur ou du ngroupe, et en est l'antidote.

                Le harcèlement classique et le cyberharcèlement ont de nombreux points communs, mais le cyberharcèlement se distingue par plusieurs aspects. 
                D'abord, par l'implication des filles. Alors que le harcèlement physique est I'apanage des garçons, notamment dans la cour de l’école où les filles sont peu enclines à la violence physique, elles se rattrapent par l’écrit sur Internet, si bien que Ia parité de sexe est atteinte chez les harceleurs.
                Par ailleurs, contrairement au harcèlement classique, qui peut être évité par certains dispositifs de surveillance, le cyberharcèlement ne se limite pas aux murs du collège ou du lycée, et est permanent car, à n’importe quel instant du jour et de la nuit, le harceleur peut faire circuler un courriel ou un SMS malintentionné, ou encore déposer un message dégradant sur la page personnelle de sa victime.
                Surtout le harceleur est à distance de sa victime, son identité éventuellement dissimulée sous un pseudo, et il ne voit pas les réactions de souffrance de sa victime, ce qui l’empêche de culpabiliser ou d’avoir pitié, voire même de se rendre compte des conséquences de son action.
                En outre, contrairement aux harceleurs classiques, les cyberharceleurs n’ont pas besoin d’être plus forts physiquement ou intellectuellement que leurs victimes, et par contre ils peuvent diffuser des des rumeurs ou des photos dégradantes pour la victime
    à des centaines, voire des milliers, de personnes.
                L’anonymat qui peut être une bonne chose pour protéger ce qu’on écrit sur un blog, peut être catastrophique en matière de harcèlement. 67% des victimes ne connaissent pas leur agresseur d’après une étude qui montre par ailleurs, par comparaison entre des agressions avec ou sans anonymat, que la violence est deux fois plus grande quand l’anonymat donne l’impression d’impunité.
                Enfin, plus la fréquentation en temps d’internet est grande,  plus le risque d’être victime, voire agresseur est grand.

                Certains psychologues se sont demandé si l’éducation actuelle n’était pas en partie responsable de l’augmentation du harcèlement.
                Diverses causes sont avancées : Manque ou diminution de l’activité physique des jeunes, qui détend et fait évacuer stress et agressivité, suppression de tout enseignement moral à l’école primaire (qui pourrait pourtant être fait en respectant la laïcité), manque de sommeil, fatigue des parents dans le cadre de la vie actuelle, manque de sommeil, nourriture trop sucrée qui favorise l’agressivité, mais aussi résidus de produits chimiques et insuffisance d’hydratation, et surtout le manque d’éducation des parents trop laxistes, les traumatismes laissés par les divorces et les familles recomposées, et une société plus violente encensée par les médias : journaux télévisés, films, téléfilms, bandes dessinées…)

                 La violence en général et les nouvelles formes de violence méritent toute l'attention des scientifiques et des pouvoirs publics, mais aussi des enseignants et des parents, car elles peuvent menacer le développement social et émotionnel des adolescents, pour lesquels Internet et le téléphone portable occupent une place centrale dans la vie quotidienne.
                Mais un éducation des jeunes devrait être également faite pour qu’ils ne restent pas indifférents aux souffrances d’une victime, et n’hésitent pas à agir
       
                 Demain je traiterai  de la conduite à tenir si l’on est agressé.

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  • C'était hier la saint Valentin, fête des amoureux. Je n'en rajouterai pas pour les humains, il y a assez de pubs pour cela, mais je publierai, en intermède, quelques photos d'animaux :

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  •           Nous avons vu hier quelles étaient nos préférences cérébrales en matière de prise d'information : "sensitif" ou "global". Aujourd'hui, nous allons examiner nos préférences en matière de choix, c'est à dire de prise de décision, deux préférences antagonistes existant également dans ce domaine, que nous utilisons toutes deux plus ou moins, l'une d'entre elle étant cependant notre mode de choix préféré.
           Le commun des mortels connait bien cette différence puisqu'on perle couramment de “décider avec sa tête” ou “décider avec son coeur” .    

          Lorsque vous prenez une décision, lorsque vous faites un choix, votre cerveau utilise préférentiellement certains mécanismes, certains critères.
          Deux processus sont utilisés, tous deux étant rationnels, mais différent par les critères de choix utilisés :

              - les critères sont ceux d'une logique impersonnelle (L) : ce sont des principes objectifs, des lois, des règles, une analyse critique et logique; on se pose en juge et on décide “avec la tête”, plutôt en “spectateur”. 
    On réfléchit avant de décider, aux avantages et aux inconvénients de son choix.

             - les critères sont ceux de valeurs altruistes (V) : la décision est plus subjective et humanitaire; c'est le monde de l'empathie, de l'intimité, de la chaleur humaine et de la persuasion; on se pose en avocat, et on décide “avec le coeur”, plutôt en “participant”. 
    On décide spontanément en fonction de ses goûts et de ses opinions.

    Nos préférences cérébrales en matière de prise de décision



          Notre cerveau pratique les deux modes selon les circonstances, mais l'un d'entre eux est préférentiel, pour lequel nous sommes plus “doués”, et que nous pratiquons d'instinct (comme le droitier avec sa main droite). 
          L'autre mode non préférentiel, est peu ou relativement assez développé; selon les individus, leur formation, leur environnement et l'entrainement qu'ils ont pu acquérir au cours de leur vie, (et donc leur âge), mais il reste moins naturel, plus laborieux et moins performant.
         En France il y a environ 60% d'hommes de préférence L et 40% de femmes;
     il y a donc environ 40% d'hommes de préférence V et 60% de femmes.
        C'est pourquoi l'on dit que les femmes sont plus altruistes et plus sentimentales que les hommes.

        En général, une personne de préférence Logique (L) :

        - fait ses choix en fonction de critères logiques et analytiques;
        - aime analyser et organiser les choses; agit plutôt en "spectateur";
        - a tendance à prendre des décisions impersonnelles, sans faire toujours suffisamment attention aux souhaits des gens;
        - a besoin qu'on la traite avec impartialité et équité;
        - n'aime pas montrer son émotion et se sent mal à l'aise quand elle est confrontée aux sentiments d'autrui;
        - peut heurter les sentiments des autres sans le savoir;
        - est plutôt ferme et décidée; ne se laisse pas influencer;
        - est capable de réprimander les gens lorsque c'est nécessaire;
        - est considérée comme une personne logique qui ne décide pas à la légère        

        En général, une personne de préférence Valeurs (V) :

        - fait ses choix en fonction de ce qui lui plait ou de ses convictions;
        - est très attentive aux autres et à leurs sentiments; 
        - est portée vers les autres et s'intéresse à leurs valeurs;
        - est toujours prête à écouter les autres; participe;
        - aime faire plaisir aux gens, même pour de petites choses;
        - aime vivre en bonne entente; son efficacité peut être diminuée par les inimitiés dans le travail; n'aime pas dire des choses désagréables;
        - a tendance à prendre ses décisions en se laissant influencer par ses sympathies et ses antipathies ou celles des autres;
        - a besoin d'être félicitée;
        - est considérée somme une personne altruiste qui a du coeur, mais dont les critères de choix sont subjectifs.

                Alors, êtes vous plutôt "L" ou plutôt "V"  dans vos choix ?
    "

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