• Aujourd'hui j'ai la flemme au lendemain du week-end de Noël.

    Alors je n'écrirai pas; seulement quelques photos :

    D'abord, pourquoi les chats ne grimperaient ils pas sur les sapins de Noël ?

    Et, en descendant du sapin, ce hat a perdu la boule, soyez gentil ne lui enlevez pas !

    Beaucoup parmi mes correspondantes me parlent de leur petit ami ou de l'espoir d'en avoir un, ou du désespoir de l'avoir perdu !!

    Alors j'ai voulu être à l'unisson de vos sentiments en vous montrant cette image "d'amoureux de Peynet" que j'ai trouvée sur internet.
    Ils sont mignons n'est ce pas ces amoureux !
    Qu'en pensez vous ?

    Les ânes sont des animaux affectueux. Voyez donc celui là, comme il cherche les caresses.

    Mais il n'y a pa que lui qui aime les caresses. Cet alpaga du zoo de Branféré, dans le Morbihan, les recherche aussi :

    Intermède de Noël

    Enfin un souvenir de Bretagne : la bonne entente entre une chèvre et un goéland.

     

     

     

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         Il m’arrive souvent de discuter avec des jeunes qui me confient leurs états d’âme, et je constate qu’une partie de leurs peines et soucis vient du fait qu’ils n’ont pas confiance en eux mêmes.

         Depuis longtemps les chercheurs en psychologie étudient ce phénomène, qui d’ailleurs touche aussi de plus vieilles personnes; ils essaient d’évaluer la capacité d'un jeune à s’auto-évaluer quant à ses propres valeurs ou de son «idéal de soi», notamment dans les études sur la délinquance, l'échec scolaire ou les addictions

        Il y a eu un profond changement dans la mentalité des jeunes.
   
         Dans ma jeunesse et même pour mes enfants, les références étaient les adultes : parents, professeurs, la famille. Les parents étaient moins pris par leur travail et s’occupaient plus de leurs enfants. Les professeurs étaient mieux formés et plus estimés et respectés, des parents comme des enfants.
        De plus les jeunes évaluaient leurs capacités personnelle par leur travail, dans le secondaire comme dans le supérieur.

        Aujourd’hui les jeunes ne fondent leur estime de soi, ni par comparaison aux adultes et au sein de la famille, ni sur leurs valeurs personnelles. Ce ne sont plus les parents ou les éducateurs qui servent de modèles, mais les copains !  Leur estime de soi repose sur leur capacité à partager valeurs dominantes d’un groupe, dans leurs environnement culturel, et la plupart des adolescents intègrent celles-ci, parfois même à leur insu.
        Certes certaines de ces valeurs sont d’ordre général et assez traditionnel, comme la liberté, aider les autres, améliorer son statut social, contrôler sa vie….
        Mais des considérations d’un tout autre niveau interviennent : le mimétisme vis à vis de ce que pensent et font les personnes du groupe, et la nécessité maladive de se comporter comme eux et de disposer des mêmes objets. Cela entraine des simili addictions aux réseaux sociaux, aux téléphones portables, à des accessoires de mode, et aussi malheureusement aux drogues comme l’alcool, le tabac et le cannabis.
        La plupart des jeunes n’ont plus d’estime d’eux même s’ils ne peuvent se comporter comme les copains du groupe et leur ressembler, physiquement et en actions.
        Et comme ces modèles n'ont encore aucune expérience de la vie,  les valeurs qui en résultent sont évidemment peu valorisantes et ne préparent pas à la vie en société.


        Le problème est que ces désirs à la base de leur estime d’eux mêmes, ne sont pas des vraies valeurs et que la plupart de ces comportement sont plutôt négatifs et leur apporte donc une image très peu encourageante.
        Certaines valeurs qui autrefois, apportaient une certaine satisfaction comme la réussite scolaire par exemple, ne sont plus appréciées et beaucoup n’ont pas le courage de rechercher des résultats sportifs.
        A cela s’ajoute un climat inquiétant, entre le chômage, les guerres, le terrorisme, le changement climatique, qui rend l’avenir incertain et inquiétant.
        Les modèles rassurants de la famille et de l’instruction ont en partie disparus, la prépondérance de la société de consommation et de l’argent apportent plus de stress que de satisfactions.
        On aurait pu croire que la libération des mœurs depuis 1968 aurait apporté un calme sentimental, mais il a en fait amené un amour changeant et éphémère et les divorces ont enlevé le caractère sécurisant de la famille.

        Une de mes correspondantes m’a un jour dit cette phrase horrible : «J'ai 20 ans et je ne laisserai personne dire que c'est le plus bel âge de la vie. Tout part en quenouille : l'amour, les idées, la famille, l'entrée dans le monde des adultes, le travail et l’environnement.»
        On compte parmi les jeunes plus de 10% en détresse psychologique avec un risque de dépression, situation souvent aggravée par l’alcool , le tabac et le cannabis, qui sont pris comme un médicament contre l’anxiété.

        Cet article est très pessimiste, mais je voudrais terminer par quelque chose de positif. Je connais un certain nombre de jeunes qui ont une bonne estime d’eux mêmes et qui arrivent à avancer en étant relativement heureux, même s’ils ont des difficultés, notamment au plan travail et finances.
        Je constate que leurs parents se sont occupés beaucoup d’eux, leur ont apporté des règles et des valeurs.
        Je constate aussi qu’ils ont gardé le goût du travail et de l’effort et ont réussi dans leurs études, même en provenance de familles modestes. Ils n’ont pratiquement pas usé des drogues, car ils en connaissent les dangers.
        Certes ils sont intégrés à des groupes, comme tous les jeunes, mais ils n’en sont pas esclaves, et ont su garder leur individualité et leur indépendance.
        L’estime de soi est une lente construction et elle est donc fragile chez les jeunes et une faible perception de soi chez un jeune peut nuire grandement à son développement et à sa vie future.
        Je continue de penser comme mes parents, que si l’on traite les personnes comme ce qu’elles devraient être, on les aide ainsi à devenir ce qu’ils peuvent être.
        Le rôle des parents et des enseignants est primordial, non seulement dans l’éducation, mais aussi dans l’orientation des fréquentations de leurs enfants, vu l’importance attachée actuellement au groupe.
        Et il faudrait aussi convaincre les jeunes que l'on ne nait pas intelligents et que c'est le travail scolaire qui développe nos capacités intellectuelles et conditionne notre vie future.

     

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              Nous sommes en période de fêtes et les réveillons de Noël et de Nouvel an sont, dans les familles l’occasion de faire des repas exceptionnels. 
    Parmi les plats préférés des français le foie gras et la dinde aux marrons.

               Mais en faisant mes courses dans les supermarchés, j’entends des personnes qui ont peur d’attraper la grippe aviaire en mangeant ces plats et le gouvernement ne fait pas rassurer sur la télévision.

               Je rappelle d’abord que le virus de la grippe aviaire ressemble à celui de la grippe, et n’en diffère que par une structure interne un peu différente; alors que la grippe humaine est en général un H1N1 ou H2N3, celui de la grippe aviaire est un H5N1.
             Voici à quoi cela correspond :

              A la surface du virus, une protéine (l’hémagglutinine HA) est responsable de la fixation du virus sur les cellules qu’il va infecter. On en connait 16 sortes de H1 à H16.
               Les souches H1, H2 et H3 correspondent aux grippes humaines, les autres à celles sur des animaux, La H5 est très souvent rencontrée sur les oiseaux.
               Une deuxième protéine (la neuramidase NA) avec neuf types de N1 à N9, facilite l’entrée du virus en faisant un « trou chimique » dans les parois cellulaires.
              Un virus de grippe est donc caractérisé par deux lettres correspondant aux deux types de protéines comme le H1N1, mais en fait  il peut y avoir de nombreux virus différents H1N1 correspondant à des ARN différents, issus de mutations génétiques.
              On ne peut pas associer une dangerosité à ces sous types, les grandes pandémies humaines passées correspondant à des virus A, H1N1, H2N2 et H3N2.
              Le virus grippal infecte d'autres animaux que l'homme, terrestres et marins, et c'est chez l'oiseau qu'elle est la plus fréquente : « peste aviaire », « grippe aviaire » ou « grippe du poulet » et celle de ces dernières années très pathogène pour les oiseaux, était de type H5N1.

               Je rappelle par ailleurs qu’un virus ne vit que dans des cellules hôtes vivantes, et il ne peut se multiplier qu’en interne. A l’extérieur d’un organisme il ne survivra que quelques heures, voir quelques jours s’il est protégé de la lumière et de la pluie.
              On peut attraper une maladie bactérienne en étant dans un endroit où a séjourné un malade. Par contre on ne contractera pas une maladie virale si on est à plusieurs mètres de lui.
              La contagion par un virus se fait par contact avec la personne ou l’animal, par respiration des gouttelettes qu’expectore la personne en toussant ou par des liquides biologiques, sang, sueur, sperme, excréments. Pour des virus très contagieux par de que l’on appelle du nom barbare de « fomites », les traces de ces liquides organismes laissées sur des support (par exemple les poignées de portes), et cela pendant quelques heures seulement.
              Pour la grippe aviaire, elle est extrêmement contagieuse entre oiseaux, qui se touchent ou sont en contact avec des fomites laissées sur le sol par des animaux contaminés. Par contre elle est peu contagieuse vis à vis de l’homme, sauf s’il manipule ces oiseaux malades, et notamment leurs plumes, dont il peut respirer de petites particules ou contaminer ses mains.
              Et le virus, en admettant qu’il soit présent dans une viande, ne résistera pas à la chaleur de la cuisson.

              Les gens ont peur parce que les journalistes mettent en exergue le sensationnel et qu’on a abattu 2000 volailles d’un élevage où il n’y avait qu’une bête malade (ou soupçonnée de l’être). En fait la raison est d’éviter de propager la maladie parmi les autres élevages car là, la contagion est grande entre oiseaux (jusqu'à 100% de mortalité dans les 48 heures), et il y aurait une pandémie animale, faisant beaucoup de morts parmi dindes, chapons, oies et canards, poulets etc… ce qui serait une catastrophe économique.
              Evidemment si la maladie ne se propage pas, l’homme est d’autant plus protégé, mais en fait seuls les éleveurs et les gens qui plument les oiseaux sont vraiment exposés.
              Par ailleurs il faut surveiller le virus et notamment ses mutations éventuelles.

              Donc n’ayez aucune crainte : 

     - d’abord les précautions et la surveillance sont telles qu’aucun oiseau contaminé ne peut se retrouver sur les étals des magasins.

     - ensuite, quand bien même il y en aurait un, la cuisson détruit le virus et donc manger sa viande ou son foie est dans danger aucun.

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           Lorsque nous voyons une couleur, du bleu par exemple, c'est que sur notre rétine est arrivée une particule sans masse, (ou peut être une inertie extrêmement faible), le photon, qui possède une certaine énergie caractéristique. A chaque photon d'énergie différente, nous allons donner un nom de couleur. Cette énergie transportée par un photon est ultra faible, pour le photon "bleu" 4,3 X 10 -19 joules. Heureusement la lumière que nous recevons contient beaucoup de photons.
        On le caractérise aussi en physique, par une certaine fréquence 6,5 X 10 14 hertz et la longueur d'onde associée (qui correspond à une statistique de la répartition des particules) est de 500 nanomètres. 
       
         Donc sur notre rétine arrivent des photons, sur des cellules nerveuses en forme de bâtonnets et de cônes. Ces cellules contiennent des lamelles dans lesquelles des molécules chimiques réagissent sous l'effet de l'énergie laissée par les photons. 
         Grâce à ces molécules chimiques (des pigments constitués de protéines), les photons déclenchent un influx nerveux dans les axones des cellules rétiniennes.
         Les bâtonnets sont sensibles à des luminosités très faibles et permettent une vison très précise alors que certains cônes ont une réaction électrique maximale quand ils sont éclairés avec des radiations bleues, d'autres ont une sensibilité  maximale avec des radiations vertes, et une troisième catégorie qui présente une réponse maximale pour les radiations rouges.
         Des photons correspondant au bleu n'excitent donc que les cônes “bleus”, ceux correspondant au vert les cônes “verts”  et ceux correspondant au rouge les cônes “rouges”. S'il s'agit d'une couleur intermédiaire, l'excitation est transmise aux trois sortes de cônes dans des proportions qui dépendent de l'énergie du photon incident.
         C'est un peu comme votre imprimante qui ne “tape” que des points bleus verts ou rouge, mais par leur mélange en proportions différentes reproduit des millions de couleurs différentes.

         Ces signaux de la rétine sont envoyés sur des neurones spécialisés de notre cerveau (à l'arrière du crâne au dessus de la nuque) qui vont “mesurer” la proportion de signal provenant des cônes bleus, verts et rouges et donner ainsi une caractéristique de la lumière reçue.
         Nous mémorisons cette perception et ce sont nos parents ( et frères sœurs, nounous, professeurs...) qui nous disent : cette sensation s'appelle bleu, celle ci rouge, celle là verte, cette autre orange ou marron. Bref c'est un codage du langage.
         Mais c'est un peu plus compliqué car nous ne regardons pas des photons, mais des objets.
         Pourquoi un objet est il bleu ? : parce que sa nature en surface est telle qu'il absorbe tous les photons rouges et verts et réfléchit tous les photons bleus .

       Donc ce qui existe ce sont les photons et l'objet, mais la couleur cela n'existe pas : c'est une dénomination dans notre langage que nous avons donnée nous, hommes, à une certaine sensation de notre cerveau, suite aux signaux en provenance des yeux, et sous le contrôle de nos centres de la parole et du langage et bien sûr de notre cortex frontal, le chef d'orchestre.

         William McGeown et ses collègues, de l'Université de Hull, au Rogaume-Uni, ont montré qu' il suffit que le cerveau se déconnecte de ses entrées sensorielles, pour que les perceptions changent et une personne hypnotisée peut parfaitement voir une tomate mûre verte, l'herbe rouge et la neige violette. Ils ont même montré que certaines personnes très suggestibles n'ont même pas besoin d'hypnose pour imaginer des couleurs. ll suffit qu'elles décident de voir des taches de couleur sur un écran gris, pour les voir pour de bon, et sur instruction de l'expérimentateur, elle voyaient sur l'écran gris, des taches jaunes, vertes, bleues ou rouges.
         Mac Geown a montré que, lorsque de tels individus se persuadent qu'un écran est rouge alors qu'il est gris, l'activité des zones visuelles situées à l'arrière de leur cerveau et recevant habituellement les informations "rouge" en provenance des yeux augmente, et dépasse même très nettement celle d'autres personnes "normales" placées dans la même situation. 
        Sous l'effet de la volonté, les zones de perception semblent ainsi capables de produire "sur commande" ce que la personne à la sensibilité particulière, désire voir. 
        De telles personnes sont très suggestibles et influençables et elles peuvent aussi entrer très rapidement dans un état de transe hypnotique après quelques instructions de l'hypnotiseur.
     
         Cette découverte fragilise la frontière entre subjectivité et objectivité, révélant ainsi que le cerveau peut confondre ses propres constructions intérieures et les messages issus de la "réalité" .    
    Au cours de l'histoire humaine, des individus ont prétendu voir des apparitions, des signes célestes, ou des soucoupes volantes. Le cerveau d'une personne très suggestible, lorsqu'il se persuade intensément d'une chose, a le pouvoir de lui donner un caractère de "réalité perceptible" qu'il devient difficile de distinguer de la "réalité vraie".

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  •      La COP 21 est présentée comme un demi succès, car les nations se sont mises d ’accord sur une stabilisation, puis une réduction de nos émissions de CO2, et sur un objectif de limitation de l'augmentation de température; mais le protocole reste assez vague, comme tous les accord diplomatiques, d’autant plus que le nombre de participants était énorme.
        Peut être aurait on eu un résultat plus précis en limitant la COP aux grand pollueurs, mais était ce possible ?
        Je salue l'énorme travail effectué par Laurent Fabius, mais en fait il n'y a pas d'objectif précis par nation, de réduction du CO2 émis, et il faudrait pourtant que des pays comme les USA, certains pays européens ou la Chine aient des objectifs précis, alors qu'on ne peut demander à l'Afrique de réduire une émission presque nulle. Et rien ne prouve que la somme des réductions sera suffisante et assez rapide pour ne pas dépasser les 2 d°C..

        Les journalistes, tant à la télévision que dans la presse, sont en général assez peu précis, n’ont pour la plupart pas lu le rapport du GIEC (dont même la synthèse pour les décideurs fait 30 pages et le résumé technique une centaine), et ils citent divers chiffres sans préciser les dates d’échéances, ce qui ne veut plus rien dire.

        En effet, si on veut être clair sur l’avenir il ne faut pas confondre trois dates repères : 2030, 2100 et 2300 et c’est très important de ne pas se contenter du court terme.
        Le deuxième point est de voir que, même avec nos modèles mathématiques performants il y a des incertitudes importantes sur les prévisions, par exemple de température, illustrées par le schéma ci dessous, d’une part (en bleu) parce que nos connaissances sur les phénomènes physiques du climat et nos modèles sont limitées, et d’autre part (en vert) parce qu’on a des incertitudes sur le devenir des émissions de gaz à effet de serre, quelqu’en soit l’hypothèse retenue au départ.



        Le troisième point important est que la terre est très diverse et que les résultats seront assez différents selon le lieu.
        Enfin il faut être conscient que climat et météo sont deux choses différentes et qu’il est difficile de savoir de façon précise quelles seront les conséquences pratiques de valeurs moyennes de paramètres comme la température.
        Les décisions de la COP 21 demandent que l'on ait une émission mondiale voisine de la courbe rouge (et bien répartie géographiquement).

        Voyons le court terme de 2030 :
        Même si on arrivait, ce qui n’est guère probable, à stabiliser rapidement nos émissions de CO2 au niveau actuel, nous émettrions 9 Gt de CO2 par an, soit en 15 ans environ 135 Gt.
        Dans le scénario catastrophe, où les émissions continuent à augmenter de 2, 5% par an, on aboutira à environ 160 Gt, soit seulement 25 GT de plus, dont la moitié seulement s’accumule dans l’atmosphère.
        Cette différence est faible et donc le climat à échéance 2030 est déjà déterminé quoique nous fassions, que nous soyons laxistes ou vertueux. 
        Cela explique que les politiques, qui souvent voient à court terme et en fonction de leurs chances de réélection, ne se bousculent pas pour sauver le climat.

       Par contre la différence est grande à l’échéance 2100..
        
    La température moyenne continuera à monter après 2100 du fait de la faible destruction du CO2 produit et dans l'hypothèse pessimiste l'augmentation à cet horizon atteindrait 8 d°C, et 2 d°C dans l'hypothèse la plus favorable et peu réalisable.
        Malheureusement les médias n’en parlent jamais

        A cette échéance, les modèles mathématiques nous donnent une idée de ce qui se passera avec une certaine incertitude, mais surtout tout dépendra des mesures que nous prendrons pour diminuer notre consommation d’énergie d’une part, et surtout des moyens pour la produire. Là est la plus grande incertitude et il s’agit de scénarios en fonction de ce que nous ferons et pas de prédictions de l’avenir de madame Soleil.
        La grande difficulté est que si l’incertitude physique repose sur des calculs dont on peut évaluer le taux d’erreurs, les hypothèses de production d’énergie reposent sur des évaluation économiques, au réalisme souvent incertain, et qui dépendent à la fois de problèmes financiers et de volonté politique, laquelle elle même est fonction de l’opinion publique, très peu au fait des problèmes posés et très sujette aux sentiments et peurs irraisonnées.    
        La population, mal informée a une phobie du nucléaire, en raison des accidents de Tchernobyl et de Fukushima, sans se rendre compte que celui de Tchernobyl est dû à une vieille filière de réacteurs peu stables et abandonnée, à des techniciens qui le conduisaient incompétents et et à une protection civile irresponsable et que malgré cela il y a eu peu de victimes: quant au Japon, le tsunami heureusement exceptionnel a fait 20.000 morts et l’accident nucléaire 2, qui auraient pu être évités, ainsi qu’une partie de la contamination.
        La plupart des écologistes inintelligents n’ont toujours pas réalisé que le nucléaire occidental est très sûr (le seul taux d’accidents quasi nul de l’industrie, et qu’il est la seule énergie renouvelable capable de satisfaire aux besoins en énergie, sans produire de CQ2 à la combustion.
        En effet pour stabiliser les émissions de CO2, il faudrait mettre en place chaque année au moins 350 à 400 Gw de production non polluante d'énergie pour remplacer celle utilisant le carbone (principalement charbon, pétrole et gaz).
        En 2014 l’énergie éolienne installée a été d’environ 50 Gw, mais le vent étant très variable, cela représente moins de 15 Gw utilisable rendement environ 30%), et on ne sait pas comment stocker cette énergie. En photovoltaïque, financé pratiquement par les impôts,  la puissance est de l’ordre de 30 à 40 Mw, mais qui, vu le rendement catastrophique (15%), cela représente au plus 5 Gw. De plus le courant continu à faible voltage est pratiquement intransportable, ce qui condamne les grandes centrales, qui par ailleurs occupent une place prohibitive. Il est donc réservé à une urtilisation sur place dans des des maisons individuelles.
        L’hydraulique est déjà utilisée à plein, et les efforts en faveur de la géothermie malheureusement presque inexistants.
        On arrive donc péniblement à 40 Gw de production des énergies nouvelles au lieu des 350 Gw nécessaires. A ce rythme le scénario « vertueux » est une complète illusion au plan réel économique.
        
        La COP21 a produit un bel accord où on s’engage à limiter à l’horizon 2100 l'augmentation de température au dessous de 2 d°C, mais elle ne spécifie aucun des moyens pour y arriver, et c’est là, on vient de le voir, tout le problème.

        Même si nous arrivons à stabiliser d’ici 10 à 15 ans nos émissions de CO2, ce qui en l’état des efforts n’est pas possible, maintenir la hausse de température à 2d°C est une illusion si on en reste à cet accord et si on ne prend pas des masures beaucoup plus précises et contraignantes, et tout en faisant le maximum d’efforts pour cela, je pense qu’il faut malheureusement nous préparer et étudier comment supporter une hausse de température de 3 à 4 d°C qui risque de se produire en fin de ce siècle ou dans les deux prochains siècles.
        

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